Sétif: Une atmosphère tout en spiritualité marque la clôture des 1ères journées nationales du Samaâ et Madih

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Les chants religieux louant le Prophète de l’Islam (QSSSL), interprétés vendredi après-midi en clôture des 1ères journées nationales du Samaâ et Madih, devant un public nombreux à la Maison de la culture de Sétif, ont empli la salle de spectacles de cet établissement d’une atmosphère tout en spiritualité.

Le public a remarquablement interagi avec des «Mouwachahat» religieuses et des morceaux inspirés du patrimoine algérien et maghrébin, exécutés par les artistes du groupe «Aïn Taftika», d’El Eulma.La jeune troupe a excellé dans sa performance pendant plus de quarante minutes, interprétant notamment «Bessalama Djina djina» (nous sommes venus en paix), «Allouhoumma Salli Aâla El Moustapha» et le célèbre «Zad Ennabi» que le regretté Abderrahmane Aziz avait immortalisé.La cérémonie de clôture de ces journées nationales, ouvertes mercredi dernier, a également été caractérisée par des chants religieux interprétés en tamazight par le groupe d’Adel Hannad, d’Alger, et le Mounchid Fouaz Aboud, de Sétif.A l’issue de cet événement artistique, organisé dans le cadre de la célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif par l’association culturelle Gardénia, en coordination avec l’Assemblée populaire communale de Sétif, le public a également eu droit à des lectures poétiques déclamées par Yacine Afrid, de Jijel. Mme Radhia Adjimi, présidente de l’association Gardénia, a fait part de sa résolution à militer pour élever ces journées nationales au rang de manifestation de dimension arabe, surtout, a-t-elle indiqué, que cet événement a connu un «franc succès».Elle a ajouté, dans une déclaration, que la seconde édition, l’année prochaine, verra l’organisation d’ateliers de formation, animés par des professeurs et des spécialistes du domaine, destinés aux jeunes désirant maîtriser davantage l’art du Samaâ et Madih.La première édition des journées nationales du Samaâ et Madih ont vu la participation de 9 troupes venues de plusieurs wilayas du pays, à l’image de l’association «Rayhan» de Sétif, «Générations montantes» de Ghardaïa, le groupe d’Abdelhamid Bensiradj, de M’sila, en plus du chanteur constantinois Nacer Mirouh et du groupe de Lokmane Iskander, de Médéa.

M.Abdelmoumen défis majeurs qui s’imposent nécessitent davantage de coordination en faveur de l’art dans nos pays et des artistes africains auxquels incombe la mission du rayonnement culturel africain à travers le monde».La ministre a mis en avant, à l’occasion, l’importance de la promotion de l’échange culturel interafricain à travers la facilitation du déplacement des artistes et l’organisation de séjours artistiques afin de renforcer les liens culturels.Par ailleurs, Mme Mouloudji a mis en exergue «le rôle majeur» de la CISAC en sa qualité d’organisation mondiale ayant pour mission de faciliter la coopération entre les sociétés de gestions des droits collectifs et se charge principalement de la protection des intérêts des artistes et créateurs tant sur le plan local qu’international. Cette noble mission, poursuit la ministre, exige une coordination et un suivi minutieux entre les sociétés spécialisées mettant ainsi la coopération internationale au service de la créativité et les arts. À son tour, le Directeur régional-Afrique de la CISAC, Samuel Sangwa, a indiqué que cette réunion qui se tient en présentiel en Algérie, est la première après la rupture imposée par le Covid-19 et ses répercussions sur les auteurs, ce qui nous met face à des défis majeurs relatifs aux droits d’auteurs. La réunion d’Alger, ajoute l’intervenant, est «très importante car traitant de questions relatives à la mise en place d’une vision et d’une stratégie visant à activer les organisations de gestion et de développement des structures nécessaires, l’adaptation des législations continentales aux défis de la numérisation et des plateformes qui exploitent les œuvres artistiques sur internet».M. Sangwa a appelé l’Algérie, au nom de la Confédération, «à prendre l’initiative d’organiser une réunion des ministres de la Culture africains, pour que l’Afrique puisse formuler une position commune face aux questions numériques qui intéressent les africains». Il a appelé également à «soutenir l’échange culturel et artistique entre les jeunes auteurs du continent».