Palestine: L’entreprise génocidaire et le jusqu’au-boutisme sionistes reconduits au 78e jour de l’agression

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L’entité sioniste poursuivait, samedi, son entreprise génocidaire contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée, pour le 78e jour d’affilé, en dépit des appels de la communauté internationale à l’arrêt de l’agression et des alertes des ONG quant à la crise humanitaire de plus en plus inévitable.

A l’instar des journées précédentes, les forces d’occupation sionistes ont attaqué, à l’aide de leurs aviation et artillerie, de nombreux quartiers dans plusieurs zones de Ghaza et de la Cisjordanie occupée, tuant des dizaines d’innocents, dont la majorité sont des enfants et des femmes.Le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza, a été le plus pilonné et ciblé cette fois-ci par des raids de l’aviation sioniste, faisant au moins 18 martyrs et des dizaines d’autres blessés. Selon des sources sur place, citées par l’agence de presse Wafa, le bombardement du camp s’est poursuivi durant toute la nuit de vendredi à samedi. Au centre de Ghaza, les avions de l’occupation sioniste ont pris pour cible particulièrement le quartier de Deir Al-Balah, tuant au moins deux Palestiniens et blessant des dizaines d’autres. Les quartiers de Khan Yunis et de Rafah, objet d’attaques ininterrompus depuis la fin de la trêve humanitaire le 1er décembre, n’ont pas été épargnés aussi samedi. Citées par Wafa, des sources locales ont affirmé que plusieurs blessés ont été enregistrés dans des raids aveugles visant des maisons de civils et nombre d’installations.A Jabalia (nord), les forces d’occupation ne se sont pas contentées d’attaques meurtrières, mais ont procédé aussi à une vaste campagne d’arrestation parmi les Palestiniens. Selon le Croissant rouge palestinien,au moins huit de ses employés ont été arrêtés au cours de cette nouvelle incursion et 37 autres personnes se trouvant à l’intérieur des locaux ont été agressés. La même source a ajouté que l’armée d’occupation aurait également détruit le centre de ses ambulances, à environ 4 kilomètres au nord de Ghaza.En Cisjordanie occupée, les forces d’occupation ont pris d’assaut samedi à l’aube la ville et le camp de Jénine, selon des témoins oculaires, cités par Wafa. Sur place, les soldats de l’armée sioniste s’en sont pris violemment aux jeunes, les pourchassant jusqu’à leurs demeures, ont ajouté les mêmes sources, notant que nombre de maisons de Palestiniens ont été détruites par des bulldozers mobilisé par les forces d’occupation.Selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires palestiniennes, plus de 20.000 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont 8000 enfants et 6200 femmes, et 56.000 autres ont été blessés, ainsi que 6700 autres disparus.

Sourde oreille et jusqu’au-boutisme

Décidément déterminée à aller au bout de son projet satanique, quitte à mettre le monde entier à son dos, l’entité sioniste s’enfonce délibérément dans sa politique de sourde oreille, refusant d’entendre ni les appels émanant des Nations unies et des gouvernements, ni ceux des ONG.En effet, plusieurs appels qui lui ont été adressés au cours de ces derniers jours à l’effet de mettre fin à son agression et de prendre en considération la situation humanitaire virant à la catastrophe, sont restés lettre morte. C’est le cas notamment de l’appel, vendredi, du Conseil de sécurité de l’ONU à l’acheminement «à grande échelle» de l’aide humanitaire à Ghaza. La résolution, adoptée par 13 voix pour, aucune contre et deux abstentions, n’a servi à rien. Les aides humanitaires continuent à être acheminées au compte-gouttes, alors que les besoins des Ghazaouis en tous genres deviennent de plus en plus urgents. Le deuxième appel ignoré par l’entité sioniste est celui des présidents palestinien et russe, respectivement Mahmoud Abbas et Vladimir Poutine, mettant l‘accent sur l’urgence de reprendre le dialogue. A leur appel, l’entité sioniste a choisi l’escalade. Dans le même contexte, l’occupant a tourné le dos également aux appels du chef de la diplomatie britannique, David Cameron, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d’autres ONG, pour, entres autres, un cessez-le-feu, ne pas bombarder les hôpitaux et ne pas cibler les journalistes.Selon le SG de l’ONU, Antonio Guterres, l’attitude jusqu’au-boutiste de l’entité sioniste sape non seulement la solution à deux Etats, mais est aussi à l’origine du drame humanitaire qui se dessine à Ghaza. Le «vrai problème» pour l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza est «la façon» dont l’entité sioniste «conduit son offensive», a affirmé, vendredi, le secrétaire général de l’ONU, déplorant la mort de 136 employés de l’ONU lors des différents raids de l’aviation sioniste. A noter qu’entre-temps, les risques de la famine, de la soif et de l’apparition des épidémies sont devenus de plus en plus élevés. Dans une nouvelle alerte, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a averti, vendredi, que les enfants de moins de cinq ans dans la bande de Ghaza «sont confrontés à un risque élevé de malnutrition aiguë et de décès évitables», soulignant que «dans les semaines à venir, au moins 10.000 enfants de moins de cinq ans souffriront de la forme de malnutrition la plus mortelle, connue sous le nom d’émaciation sévère, et auront besoin d’aliments thérapeutiques».

Plus de 200 martyrs dans les opérations sionistes en 24h à Ghaza

Plus de 200 Palestiniens sont tombés en martyrs ces dernières 24 heures dans les bombardements incessants et opérations au sol sionistes dans la bande de Ghaza, a rapporté samedi  l’agence de presse palestinienne Wafa. Selon Wafa, les bombardements sionistes contre Ghaza où des milliers de bombes ont été déversées, ont fait 20.258 martyrs, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, et plus de 53.000 blessés.Parmi eux figurent 201 personnes tombées en martyrs ces dernières 24 heures en plusieurs endroits du petit territoire palestinien surpeuplé et assiégé par l’entité sioniste, a précisé la même source.L’aviation et l’artillerie ont visé plusieurs cibles du nord au sud du territoire, notamment le camp de réfugiés de Nousseirat (centre) où une frappe a tait 18 martyrs, a-t-elle ajouté. Dans la ville de Khan Younès (sud), des corps et des blessés sont transportés à l’hôpital Nasser.Après cinq jours de négociations laborieuses, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi un texte réclamant l’acheminement «immédiat» et «à grande échelle» de l’aide à Ghaza, où la population civile vit dans des conditions terribles.La résolution, qui se garde d’appeler à un «cessez-le-feu», rejeté par l’entité sioniste et son allié américain, demande de «créer les conditions d’une cessation durable des hostilités».L’aide, dont l’entrée à Ghaza est contrôlée par l’entité sioniste, arrive au compte-gouttes depuis l’Egypte et depuis le poste-frontière sioniste de Kerem Shalom, mais elle est très loin de répondre aux immenses besoins d’une population largement menacée par la famine, selon l’ONU.Le patron de l’ONU Antonio Guterres a fustigé vendredi les «obstacles massifs» à la distribution d’aide créés par la manière dont l’entité sioniste mène son «offensive» à Ghaza. Seul un cessez-le-feu peut «commencer à répondre aux besoins désespérés de la population».Fin novembre, une trêve d’une semaine avait permis la libération de 105 otages et de 240 prisonniers palestiniens ainsi que plus d’aides.Dans la bande de Ghaza, où des quartiers entiers ont été détruits et 1,9 million des quelque 2,4 millions d’habitants déplacés par les violences, «l’exigence la plus pressante est un cessez-le-feu immédiat», a redit le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.Il a rappelé que «la faim, la famine et la propagation de maladies» menacent largement le territoire de 362 km2, où des centaines de milliers de Palestiniens sont logés dans des camps de fortune surtout à Rafah dans le sud.»Aucun endroit n’est sûr, il n’y a nulle part où aller», a déploré Thomas White, le directeur de l’office de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Ghaza, territoire occupé par l’entité sioniste de 1967 à 2005 et sous blocus sioniste depuis 2007.

Près de 4700 Palestiniens arrêtés par l’occupant sioniste en Cisjordanie depuis le 7 octobre

Le nombre de Palestiniens arrêtés par les forces sionistes en Cisjordanie occupée s’est élevé à 4.695 depuis le 7 octobre, indiquent dimanche des ONG.La Commission pour les Affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré dans un communiqué conjoint que le nombre d’arrestations après le 7 octobre s’est élevé à environ 4695. Selon les deux ONG, «les forces d’occupation ont arrêté au moins 10 citoyens de Cisjordanie, dont une femme de la ville de Beit Ummar à El-Khalil, entre samedi soir et dimanche matin».Les arrestations ont eu lieu dans les gouvernorats d’El-Khalil et de Beit-Lehem (au sud) et de Naplouse, Jénine et Tulkarem (au nord). Les arrestations en Cisjordanie se sont intensifiées en parallèle à la guerre dévastatrice menée par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, qui a fait plus de 20000 martyrs et 54000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.

Le nombre de journalistes tombés en martyrs à Ghaza atteint les 101

Un journaliste de plus est tombé en martyr dans la Bande de Ghaza à la suite de l’agression des forces d’occupation sioniste, a annoncé le bureau gouvernemental des médias dans un communiqué publié dimanche, portant à 101 le nombre total de journalistes tombés en martyrs dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre.»Ahmed Jamal Al-Madhoun, directeur adjoint de l’agence palestinienne Al-Rai et directeur du département des médias visuels, est tombé en martyr sous les balles des forces d’occupation sioniste dans le gouvernorat du nord de Ghaza», a déclaré le bureau des médias.Depuis le 7 octobre dernier, les forces d’occupation sioniste mènent une agression dévastatrice dans la Bande de Ghaza, faisant au moins 20.258 martyrs, pour la plupart des femmes et des enfants et blessant 53.688 personnes, selon les autorités sanitaires de l’enclave.

Les Palestiniens poursuivront inlassablement leur lutte pour obtenir leurs droits légitimes, réaffirmé Mahmoud Abbas

Le Président palestinien, Mahmoud Abbas, a réaffirmé dimanche, que les Palestiniens poursuivront inlassablement leur lutte pour obtenir leurs droits légitimes, dont celui de vivre sur le sol palestinien, dans un Etat libre, indépendant et pleinement souverain.Dans un discours à l’occasion des fêtes de Noël, correspondant au 25 décembre, le président Abbas a espéré que «le soleil de la liberté et de l’instauration de l’Etat palestinien indépendant avec El Qods-Est pour capitale, se lèvera très prochainement», notant que «le peuple palestinien a consenti d’énormes sacrifices jusqu’ici sur le chemin de la liberté et de la dignité».Le Président Abbas a réaffirmé, à ce sujet, que «les Palestiniens poursuivront inlassablement leur lutte pour obtenir leurs droits légitimes, dont celui de vivre sur le sol palestinien, dans un Etat libre, indépendant et pleinement souverain».Il a remercié, à cette occasion, les peuples du monde entier qui se tiennent aux côtés du peuple palestinien, en exigeant la fin de l’agression sioniste à leur encontre.Mahmoud Abbas n’a pas manqué ,enfin, de souhaiter «un prompt rétablissement pour les blessés palestiniens, la liberté pour les courageux prisonniers, santé et prospérité pour le peuple palestinien à Ghaza, en Cisjordanie, à El-Qods et à l’étranger». A noter que plusieurs appels ont été émis par de nombreux gouvernements et d’ONG à l’endroit de l’entité sioniste à l’effet de saisir les fêtes de Noël pour arrêter son agression contre les Palestiniens. Lancée le 7 octobre dernier, l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et de la Cisjordanie occupée a fait, selon le dernier bilan communiqué, samedi, par les autorités sanitaires palestiniennes, plus de 20.000 martyrs, dont 8000 enfants et 6200 femmes, 56.000 blessés, 6.700 disparus, ainsi que près de 2 millions de déplacés. Les risques de la famine, de la soif et de l’apparition des épidémies sont désormais de plus en plus élevés», ne cessent d’alerter des ONG.

La communauté internationale appelée à assurer la protection des centres de refuges de l’UNRWA

L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a appelé la communauté internationale, samedi, à faire pression sur l’occupant sioniste, afin de parvenir à un cessez-le-feu permanent à Ghaza et d’assurer la protection des centres de refuge de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) de l’agression sioniste.Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse Wafa, le Département des affaires des réfugiés de l’OLP a qualifié de «priorité absolue», le retour de l’UNRWA dans le nord de Ghaza, et l’intensification de ses interventions dans l’enclave palestinienne, où l’armée d’occupation sioniste mène depuis le 7 octobre une sauvage agression.Il a, en outre, rappelé que la responsabilité de la communauté internationale «est de fournir la protection, les soins et les secours nécessaires» aux Palestiniens, conformément aux normes et conventions internationales, l’exhortant à «intervenir d’urgence» afin de mettre fin aux attaques sionistes directes contre les centres et refuges de l’UNRWA. Pour tenter d’échapper aux bombardements sionistes aveugles, plus de 1,4 million de Ghazaouis déracinés se sont réfugiés dans des installations gérées par l’UNRWA, ou à proximité de celles-ci.Mais ces refuges n’ont pas échappé à la barbarie de l’armée d’occupation qui les a aussi bombardés, dont le dernier en date a été le siège de l’UNRWA dans la région d’Al-Sinaa, au nord de Ghaza, mardi. Outre les centaines de martyrs palestiniens qui sont tombés dans ces centres de refuge, l’armée d’occupation a aussi tué 146 employés de l’UNRWA dans la bande de Ghaza.

Manifestations dans plusieurs villes aux Etats-Unis pour exiger la fin du soutien à l’entité sioniste

Des milliers de militants, membres d’organisations de défense des droits humains, de fédérations et de syndicats ont participé dans plusieurs villes américaines à des manifestations pour exiger la fin du soutien militaire américain continu à l’entité sioniste et mettre fin à l’agression en coure contre la bande de Ghaza, a rapporté dimanche l’agence de presse palestinienne, Wafa.Des manifestants sont sortis dans la ville d’Atlanta, en Géorgie, dans les principales zones commerçantes, pour exiger «la fin de toute aide américaine au régime de l’apartheid», tandis qu’une autre manifestation a eu lieu à Los Angeles, en Californie, d’après Wafa.Des protestataires ont aussi fermé le plus grand marché de Noël de Chicago, dans l’Illinois, selon la même source.A Manhattan, New York, les manifestants poursuivent leurs marches quotidiennes pour exiger la fin du génocide et comptent poursuivre leur mouvement «jusqu’à ce qu’il y ait un cessez-le-feu» à Ghaza, théâtre d’agressions sionistes barbares depuis le 7 octobre 2023.D’autres manifestations ont également eu lieu à Raleigh, en Caroline du Nord, et à Boston, dans le Massachusetts, pour exiger «un cessez-le-feu immédiat» dans l’enclave palestinienne. Selon un dernier bilan donné par Wafa, les bombardements sionistes contre Ghaza ont fait, depuis le 7 octobre, 20.258 martyrs, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, et plus de 53.000 blessés.

L‘Iran dénonce «l’inefficacité» organisations internationales

L’Iran a dénoncé samedi «l’inefficacité» des organisations internationales qui ont échoué «à mettre fin à l’agression sioniste  dans la bande de Ghaza, depuis , le 7 octobre dernier. »Les crimes du régime sioniste (…) sont regrettables, (mais) ce qui est plus regrettable encore, c’est l’inefficacité des organisations internationales comme le Conseil de sécurité des Nations unies et des organisations affirmant protéger les droits de l’homme», a déclaré le président iranien Ebrahim Raïssi, lors d’un discours à Téhéran.M. Raïssi s’exprimait au lendemain de l’adoption d’une résolution par le Conseil de sécurité réclamant l’acheminement «immédiat» et «à grande échelle» de l’aide humanitaire à Gaza.Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a jugé de son côté la résolution «positive mais insuffisante».Selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires palestiniennes, au moins 20.057 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont 8000 enfants et 6200 femmes,  et 53.320 autres ont été blessés, ainsi que 6700 autres disparus.