Guerre en Ukraine: Des femmes du régiment azov dans l’aciérie Azovstal demandent l’aide du pape

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In this handout photo released by Russian Emergency Ministry Press Service on Friday, April 1, 2022, a view of the site of fire at an oil depot in Belgorod region, Russia. The governor of the Russian border region of Belgorod accused Ukraine of flying helicopter gunships into Russian territory and striking an oil depot Friday morning. The depot is run by Russian energy giant Roseneft about 21 miles from the border. The governor says it was set ablaze by the attack that left two people injured. If confirmed, it would be the first attack of its kind by Ukrainian forces inside Russia. (Russian Emergency Ministry Press Service via AP)

Un groupe d’épouses de militaires ukrainiens de la division Azov a rencontré, mercredi à Rome, le pape, à qui elles ont demandé d’intervenir pour «sauver la vie» de ces militaires, retranchés depuis plusieurs semaines dans l’aciérie Azovstal pilonnée par l’armée russe à Marioupol dans le Sud-Est de l’Ukraine.

«Nous lui avons demandé de venir en Ukraine, de parler (au président russe Vladimir) Poutine, de lui dire ‘Laissez-les partir’», a déclaré à la presse Kateryna Prokopenko, épouse d’un des chefs de la division Azov, Denis Prokopenko. L’entrevue, qui a duré «environ cinq minutes» selon elles, a eu lieu à l’issue de l’audience générale du souverain pontife, sur la place Saint-Pierre au Vatican.

Kherson veut être annexée Les autorités installées par Moscou dans la région ukrainienne de Kherson comptent demander à Vladimir Poutine une annexion, a indiqué, mercredi, un responsable régional pro-russe. «Il y aura une demande (adressée au président russe) pour intégrer la région de Kherson en tant que sujet à part entière de la fédération de Russie», a dit aux agences russes Kirill Stremooussov, chef adjoint de l’administration militaro-civile de Kherson, région conquise par l’armée russe durant l’offensive déclenchée par Moscou en février contre l’Ukraine.

Avec l’Ukraine dans l’Otan, «la guerre n’aurait pas eu lieu» «Par ses agissements, la Russie a poussé la Finlande et la Suède dans les bras de l’Otan. Les pays civilisés veulent aujourd’hui être protégés de la Russie, vivre en sécurité. À notre grand regret, l’Otan n’a pas trouvé de place pour l’Ukraine au centre de l’Alliance. Si l’Ukraine avait fait partie de l’Otan, la guerre n’aurait pas eu lieu», estime le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devant Sciences Po.