La CAF tient coûte que coûte à ce que les éliminatoires de la CAN 2021 reprennent, cette semaine, sur le continent en dépit de la détérioration de la situation sanitaire à cause de la propagation inquiétante du nouveau coronavirus.
Le ballon doit de nouveau rouler sur les terrains africains, malgré les contraintes et les appréhensions de nombreux observateurs. La haute instance du football africain, à travers son Comité d’urgence, a édicté, ce week-end, certaines règles auxquelles doivent s’astreindre les différentes sélections sous peine de perdre leur match. Des mesures spécifiques sur «les conditions de tenue des matches, le nombre de remplacements autorisés et les conditions de report ou d’annulation des rencontres». Ainsi, il a été décidé qu’un match peut se dérouler si «l’équipe compte au moins onze joueurs (dont un gardien de buts) et quatre remplaçants». Si une équipe ne dispose pas du minimum de joueurs requis, elle sera déclarée perdante. Par ailleurs, aucune sélection ne peut invoquer «des restrictions de voyage ou autres motifs liés au Covid-19» pour demander le report ou ne pas jouer. Dans le cas, où elle ne se déplace pas ou ne peut pas accueillir son adversaire, elle n’aura aucune circonstance atténuante. Elle perdra son match sur tapis-vert, sur le score de 2 à 0. En ce qui concerne le nombre des remplacements au cours des matches, la CAF, à l’instar de ce qui est autorisé ailleurs, l’a fixé à cinq. Les sélections auront «trois opportunités pour effectuer ces remplacements au cours du match». Les rencontres devront se dérouler à huis clos, toutefois «si le gouvernement de l’Association hôte souhaite la présence de spectateurs, alors l’Association en question se devra d’obtenir l’approbation de CAF», précise le document. Sur le plan sécuritaire justement, le Confédération tient à ce que toutes les Associations affiliées encore en lice disposent d’un plan de sûreté infaillible avant la reprise de la compétition. Des directives et des conseils pratiques ont été donnés dans ce sens. «La protection des joueurs et des officiels avant, pendant et après les matches est d’une grande importance pour nous. Nous devons assurer une coordination efficace entre les officiels de sécurité et tous les autres agents de santé qui seront impliqués dans l’organisation de chaque match», a expliqué à ce propos le chef du Département de la sécurité et de la sûreté de la CAF, le Dr Christian Emeruwa. Pour rappel, l’équipe nationale, qui occupe la première place de son groupe avec six points au compteur, après deux journées disputés, doit affronter le Zimbabwe en aller et retour. Le match aller aura lieu au stade du 5-Juillet le 12 novembre, alors que la manche retour est prévu le 16 du même mois à Harare. Le sélectionneur national devrait rendre publique sa liste, aujourd’hui ou au plus tard demain. L’effectif ne devrait pas subir beaucoup de changements par rapport à celui qui a disputé les deux rencontres amicales du mois d’octobre dernier face au Nigeria et le Mexique.
Ali Nezlioui
