Alger: Une plus grande fluidité du trafic routier dans la capitale d’ici fin 2017

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Alger connaîtra une meilleure fluidité du trafic routier après la réception, d’ici fin 2017, de 18 projets d’extensions, d’aménagements routiers et de dédoublement de routes, a indiqué jeudi le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une visite d’inspection aux projets d’extensions, d’aménagements routiers et de dédoublement de plusieurs routes stratégiques dans la capitale pour faciliter le trafic routier au niveau des communes de Béni Messous, Ben Aknoun, El Biar et Baraki, Zoukh a ajouté que le trafic routier à Alger sera plus fluide d’ici fin 2017 grâce aux projets en cours de réalisation et du travail de la joint-venture algéro espagnole spécialisée dans les feux tricolores. Parmi les axes de dédoublement de voie actuellement en cours de réalisation, Zoukh a cité l’axe du cercle des officiers vers l’hôpital Béni Messous et les axes de Val d’Hydra, Ben Aknoun et El Biar. S’arrêtant sur l’état d’avancement des travaux au niveau du nouveau carrefour de la commune de Béni Messous, du dédoublement de deux routes à Ben Aknoun, l’extension de la rue 11-Décembre 1960 à El Biar en un axe à double voie et le nouvel axe au niveau de la commune des Eucalyptus, Zoukh a appelé les entrepreneurs à accélérer la cadence des travaux en leur fournissant tous les moyens de facilitation en vue d’une meilleure fluidité du trafic routier d’ici fin 2017. Il a annoncé dans ce contexte que le viaduc reliant Oued Ouchayeh et Ben Ghazi (commune de Baraki) qui sera réceptionné fin 2017 contribuera au désengorgement du trafic routier, notamment dans la commune des Eucalyptus. Il a ajouté que les bidonvilles, notamment celui situé au niveau du projet du viaduc de Oued Ouchayeh, ont été le problème majeur pour l’aménagement de ces nouveaux axes, avant le relogement des habitants de ces bidonvilles dans des logements décents. Le wali a fait état, en outre, de mesures d’expropriation pour libé- rer les terrains nécessaires à ces travaux, précisant qu’il s’agissait en fait de propriétés appartenant initialement à l’Etat dont les occupants avaient un droit de jouissance et que le Trésor public accordera des réparations pour utilité publique.