Agression sioniste: Ce qui se passe à Ghaza est  »une tragédie humaine » (CICR)

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Le Comité International de la Croix-Rouge a appelé de toute urgence à la protection des personnes coincées dans la bande de Ghaza, estimant qu’une  »tragédie humaine » se déroule dans cette enclave palestinienne soumise à un déluge de feu avec des bombardements au phosphore contre des femmes et des enfants depuis le 7 octobre dernier.

« C’est une tragédie humaine insupportable qui se déroule sous nos yeux », a déclaré William Schomberg, directeur de la sous-délégation du CICR à Ghaza, rapporte l’agence palestinienne Wafa.Le CICR a exprimé « une profonde préoccupation face aux conditions inquiétantes dans lesquelles les civils sont évacués : ils agitent des drapeaux blancs, des hommes, des femmes et des enfants marchent sur des dizaines de kilomètres devant des cadavres gisant sur les routes, privés de produits de première nécessité tels que de la nourriture et de l’eau. Parallèlement, les équipes du CICR à Ghaza et le personnel travaillant sur les lignes de communication directes reçoivent de nombreux appels de personnes déplacées à  la recherche de membres de leurs familles ».William Schomberg a souligné qu »’il est extrêmement important que les membres d’une même famille ne soient pas séparés lors des évacuations. Quelles que soient les modalités d’évacuation, les zones de sécurité ou les périodes de trêves humanitaires, les parties au conflit restent liées par leurs obligations en vertu du droit international humanitaire ».Il a expliqué : « Alors que les civils continuent de migrer du nord vers le sud de Ghaza, 100.000 personnes déplacées manquent des nécessités telles qu’un abri, de la nourriture, de l’eau et des produits d’hygiène. La situation est rapidement au bord d’une catastrophe humanitaire, alors que la région du sud ne dispose pas des équipements nécessaires pour répondre aux besoins du grand nombre de personnes qui souffrent. Ils arrivent avec rien d’autre que les vêtements qu’ils portent, et le montant de l’aide humanitaire reçue est totalement insuffisant », ajoute t-il, cité par Wafa.Le Comité international de la Croix-Rouge a réitéré son appel à la nécessité d’entrer les aides humanitaires de manière régulière et sans aucun obstacle.

Attaques contre les hôpitaux de Ghaza: des responsables de l’ONU appellent à une « action internationale urgente« 

Les directeurs régionaux de trois agences de l’ONU ont appelé, dimanche, à une « action internationale urgente » pour mettre fin aux attaques contre les hôpitaux de Ghaza, théâtre d’une agression sioniste barbare depuis le 7 octobre dernier.Il s’agit d’un appel conjoint de Laila Baker du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Adele Khodr du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et Ahmed Al-Mandhari de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). »Le monde ne peut pas rester silencieux pendant que les hôpitaux, qui devraient être des refuges, se transforment en scènes de mort, de dévastation et de désespoir », ont souligné les responsables de l’ONU. »Une action internationale urgente et décisive est nécessaire maintenant pour garantir un cessez-le-feu humanitaire immédiat, éviter de nouvelles pertes de vies humaines et préserver ce qui reste du système de santé à Ghaza. La violence doit cesser maintenant », ont-ils déclaré.Et d’ajouter qu’un « accès sans entrave, sûr et durable est nécessaire maintenant pour fournir du carburant, des fournitures médicales et de l’eau pour ces services vitaux ». Citant les chiffres de l’OMS, ils ont noté qu’au moins 137 attaques contre les centres de santé à Ghaza ont été enregistrées au cours des 36 derniers jours, entraînant 521 martyrs et 686 blessés, dont 16 martyrs et 38 blessés parmi les agents de santé en service. »Nous sommes horrifiés par les dernières informations faisant état d’attaques contre et à proximité de l’hôpital Al-Shifa, de l’hôpital pédiatrique Al-Rantissi Naser, de l’hôpital Al-Quds et d’autres dans la ville de Ghaza et dans le nord de l’enclave assiégée, tuant de nombreuses personnes, dont des enfants », ont dénoncé les trois responsables.Les attaques contre des installations médicales et des civils sont « inacceptables et constituent une violation du droit international humanitaire, des droits de l’Homme et des conventions (pertinentes). Elles ne peuvent pas être tolérées », ont-ils conclu.

L’agression sioniste contre Ghaza a déjà fait 6.100 victimes parmi les enfants palestiniens

L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme a indiqué que 6.100 enfants palestiniens ont été tués ou leurs traces ont été perdues sous les décombres des bâtiments détruits par les attaques sionistes barbares, appelant la communauté internationale à prendre « des mesures urgentes » pour empêcher la transformation de la bande de Ghaza en « un véritable cimetière pour enfants ».Dans un communiqué publié samedi sur son site, l’observatoire (communément appelé Euro-Med Monitor) a rapporté que « 6.100 enfants ont été tués ou leurs traces ont été perdues sous les décombres des bâtiments détruits par les intenses attaques aériennes et d’artillerie (sionistes) sur la bande de Ghaza, et que leurs chances de survie ont été gravement diminuées après qu’ils n’aient pas pu être récupérés pendant des jours ». En outre, l’Observatoire des droits de l’Homme a indiqué que plus de 15.500 enfants ont été blessés de diverses manières dans ces agressions.Selon ses estimations, environ 17.000 à 18.000 enfants palestiniens dans la bande de Ghaza sont devenus orphelins, tandis que  plus de 450.000 d’entre eux ont vu leurs maisons détruites ou endommagées, les laissant sans abri.Il a souligné aussi que l’avenir de centaines de milliers d’enfants est inconnu, avec l’interruption continue de l’éducation à tous les niveaux et la destruction d’au moins 214 écoles dans toute la bande de Ghaza.Euro-Med a mis en garde contre la gravité des traumatismes subis par les enfants de la ville assiégée après que des dizaines de milliers d’entre eux ont été contraints de fuir vers le centre et le sud de l’enclave palestinienne. »Des milliers d’enfants ont souffert de la propagation rapide de maladies infectieuses et d’infections bactériennes en raison du manque d’eau potable et de la consommation associée d’eau contaminée, ainsi que de l’insécurité alimentaire », a alerté la même source.Cela se produit au moment de l’arrêt du fonctionnement de 21 des 35 hôpitaux et de dizaines de centres de soins primaires dans la bande de Ghaza en raison des bombardements et de l’épuisement de carburant.    L’Observatoire euro-méditerranéen a renouvelé son appel à la communauté internationale pour qu’elle prenne « des mesures urgentes et immédiates » pour empêcher l’entité sioniste de transformer la bande de Ghaza en « un véritable cimetière pour enfants, fournir une protection à ces derniers et mettre fin aux doubles standards flagrants qui dominent ses positions ».

Cisjordanie occupée : 51 Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation

Les forces d’occupation sionistes ont mené, tôt lundi, une vaste campagne d’arrestation dans les différents gouvernorats de la Cisjordanie occupée, interpellant 51 Palestiniens, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. »Un total de 51 Palestiniens ont été arrêtés dans les différents gouvernorats de la Cisjordanie occupée, dont 17 à El-Khalil, 14 à Ramallah et 7 à El-Qods », a précisé la même source, rappelant que quelque 2500 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie occupée, dont El-Qods, par les forces d’occupation depuis le 7 octobre dernier, date du début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza. Par ailleurs, les forces d’occupation s’en sont prises violemment, dans la matinée de lundi, aux familles voulant rejoindre leurs foyers à Khirbet Jabait, à l’est de la ville d’Al Mughayyir, au nord de Ramallah. »Environ 30 familles ont été empêchées de regagner leurs maisons à Khirbet Jabait par les forces d’occupation qui ont usé d’une violence inouïe pour les disperser », écrit Wafa, rappelant que les familles en question ont été chassées de chez elles le 8 octobre dernier.  La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a adressé, lundi, « un appel de détresse urgent » au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) afin de faire pression pour mettre un terme à l’escalade de l’agression sioniste qui se poursuit pour le 38e jour consécutif contre la bande de Ghaza, faisant plus de 11.200 martyrs et 29.500 blessés.

La ministre de la Santé envoie « un appel de détresse urgent » au CICR pour mettre fin à l’agression sioniste

La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a envoyé « un appel de détresse urgent » au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) afin de faire pression pour mettre un terme à l’escalade de l’agression sioniste qui se poursuit pour le 38e jour consécutif contre la bande de Ghaza, a rapporté lundi l’agence de presse Wafa.Lors d’une réunion d’urgence tenue dimanche, avec le représentant du comité à El-Qods occupée, Jean-Philippe, et le coordinateur des affaires de santé de la Croix-Rouge, Graham Dugan, la ministre Al-Kaila a passé en revue la situation sanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza et les attaques sionistes répétées contre le système de santé, où 23 des 35 hôpitaux ont complètement cessé de fonctionner, selon Wafa. Mai Al-Kaila a déclaré que des centaines de patients et de blessés risquaient de mourir à tout moment en raison des bombardements sionistes et du siège des hôpitaux, des pannes de courant, de l’épuisement du carburant, des médicaments, des fournitures médicales, et du manque de produits de première nécessité.Elle a souligné que « les citoyens de la bande de Ghaza vivent dans des conditions de santé tragiques, car il n’y a pas d’endroit sûr et il n’y a pas de conditions de survie telles que l’eau, la nourriture, la sécurité et les soins de santé, en plus des bombardements sionistes qui ont fait, depuis le 7 octobre 2023, plus de 11.000 martyrs palestiniens en majorité des femmes et des enfants, et plus de 27.000 blessés ». Par ailleurs, la ministre de la Santé a renouvelé son appel à toutes les institutions et organisations internationales et de défense des droits de l’homme, à « assumer leurs responsabilités afin de mettre fin à l’agression » sioniste, à autoriser immédiatement l’entrée de l’aide médicale dans les hôpitaux et à permettre aux patients d’aller se faire soigner en dehors de la bande de Ghaza, ainsi que l’entrée d’équipes médicales volontaires dans l’enclave palestinienne, de l’eau et de la nourriture.

Hommage mondial de l’ONU en mémoire de son personnel tué à Ghaza par l’entité sioniste

Minute de silence et drapeaux en berne, l’ONU a rendu lundi un hommage mondial en mémoire de ses dizaines de collaborateurs tués dans l’agression sioniste contre Ghaza.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé qu’une minute de silence soit observée à 9H30 heure locale dans chaque pays où l’organisation dispose d’une représentation. Le drapeau bleu et blanc des Nations unies a également été baissé à Bangkok, Tokyo et Pékin.A Genève, deuxième plus grand centre des Nations unies après celui de New York, les drapeaux de l’ONU ont aussi été mis en berne dans la matinée. L’organisation n’a ailleurs hissé aucun des drapeaux de ses 193 pays membres, bordant l’allée principale se trouvant devant l’imposant bâtiment.Le personnel de l’organisation était également invité à observer une minute de silence « en privé », selon un porte-parole de l’ONU à Genève, Rolando Gomez. Cet hommage, annoncé la semaine dernière, intervient au lendemain de l’annonce par l’ONU « d’un nombre important de morts et de blessés » dans le bombardement du siège du Programme onusien pour le développement (PNUD) à Ghaza par l’armée d’occupation sioniste.Des images vidéo ont également montré dimanche un cratère au milieu de la cour d’une école gérée par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Ghaza.L’Unrwa avait, elle, annoncé vendredi que plus de 100 de ses employés étaient morts dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression sioniste.

Les drapeaux de l’ONU en berne en mémoire du personnel tué à Ghaza

Les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments de l’ONU à travers l’Asie lundi, et le personnel appelé à observer une minute de silence en mémoire de leurs collègues tués dans l’agression de l’entité sioniste contre la population palestinienne dans les territoires occupés, en particulier dans la bande de Ghaza. Le drapeau bleu et blanc des Nations unies a été baissé à 9:30 heure locale à Bangkok, Tokyo et Pékin, au lendemain de l’annonce par l’ ONU « d’un nombre important de morts et de blessés » dans le bombardement par l’aviation de l’entité sioniste du siège du programme onusien pour le développement (PNUD) à Ghaza. Des images vidéo d’agences de presse ont également montré dimanche un cratère au milieu de la cour d’une école gérée par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Ghaza.L’Unrwa avait annoncé vendredi que plus de 100 de ses employés sont morts dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression sioniste contre la population palestinienne. L’entité sioniste, soutenue par les Etats-Unis, et les pays européens notamment, bombarde tous les villages de la bande de Ghaza sans répit depuis cinq semaines.Au moins 11.208 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus 29.500 blessés depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le  7 octobre dernier, selon le dernier bilan du ministère palestinien de la Santé communiqué dimanche

La mosquée Al-Aqsa de nouveau envahie par des dizaines de colons sionistes

Des dizaines de colons sionistes, sous la protection de la police d’occupation, ont pris d’assaut lundi les cours de la mosquée bénie d’Al-Aqsa, dans la ville sainte d’El-Qods occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa. Des témoins oculaires cités par Wafa ont indiqué que les colons ont effectué des actes de provocation dans les cours d’Al-Aqsa et exécuté des rituels talmudiques à proximité de la salle de prière d’Al-Rahma.Dans le même contexte, la police d’occupation a renforcé ses mesures militaires à proximité de la mosquée Al-Aqsa, arrêtant les étudiants aux portes de la mosquée et les fouillant, et bloquant leur accès aux écoles à l’intérieur de la mosquée.L’invasion de la mosquée d’Al-Aqsa par des extrémistes sionistes est devenue récurrente. Les colons y viennent souvent pour profaner l’enceinte de la Mosquée et improviser sur place des rituels talmudiques et autres. En 2022, la mosquée d’Al-Aqsa a été prise d’assaut plus de 260 fois par quelque 48.000 colons sionistes, selon le ministère palestinien des Waqfs et des Affaires religieuses.      

l’acharnement de l’entité sioniste contre le peuple palestinin a pour motif des fins électoralistes

 L’acharnement de l’entité sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre dernier, « a pour motif des fins électoralistes », a estimé, lundi, l’expert en géopolitique, Arslan Chikhaoui.   « L’entité sioniste, tout comme ses alliés occidentaux, sont dans une logique de gestion des opinions publiques de crainte des effets électoraux. En politique, cette tactique s’appelle +La logique du tango+ qui signifie un pas à gauche, un pas à droite, pour satisfaire toutes les tendances », a souligné le professeur Chikhaoui dans une déclaration à l’APS, notant que « l’année prochaine sera une année électorale dans plusieurs pays alliés de l’entité sioniste ».Selon l’expert en géopolitique et membre du groupe de travail « Track 2 » du système des Nations unies (UNSCR-1540), les dirigeants occidentaux misent sur la gestion de l’opinion publique pour remporter les élections et pouvoir gouverner. « En optant pour l’acharnement contre le peuple palestinien, les dirigeants sionistes et leurs alliés veulent couper l’herbe sous leurs concurrents issus particulièrement des partis nationalistes », a-t-il ajouté. Pour M. Chikhaoui, cette donne fait que l’option d’un éventuel cessez-le-feu en Palestine sera le résultat d’un compromis entre l’entité sioniste et ses différents alliés, faisant remarquer toutefois « que ce cessez-le-feu n’aura pas lieu dans l’immédiat ou à court terme, notamment au regard de la position de l’ONU qui se trouve désormais dans une posture d’apesanteur politique ». Il explique, à ce sujet, que « les dirigeants sionistes sont dans une logique jusqu’au-boutiste qui consiste à se débarrasser des Palestiniens à tout prix », notant que « la réconciliation inter-palestinienne les dérange au plus haut point ».L’expert en géopolitique a fait remarquer, par ailleurs, que les dirigeants sionistes et leurs alliés veulent expérimenter la guerre de 5e génération en Palestine qui consiste, entre autres, à vaincre l’adversaire et à bombarder ses positions de l’intérieur. Commentant, dans le même ordre d’idées, l’option des forces d’occupation pour le bombardement délibéré des civils palestiniens, particulièrement les enfants, M. Chikhaoui a indiqué que cette tactique traduit la volonté de l’entité sioniste d’exterminer le peuple palestinien. »Dans ce conflit de forte intensité, l’exclusion et l’extermination humaine est l’arme sournoise utilisée par les dirigeants sionistes. Cette option s’appuie sur la doctrine du malthusianisme qui est une doctrine politique prônant la restriction démographique. Elle est hostile à l’accroissement de la population d’un territoire ou d’un Etat et préconise la restriction sous quelque forme que ce soit devant la vie et le développement. Par conséquent, la population devient une cible de crises d’intensité variable », a-t-il, en outre, expliqué.