Le directeur des secours médicaux dans le sud de Ghaza, Bassam Zaqout, a affirmé dimanche que l’enclave palestinienne « est devenue un lieu de la mort », faisant état d’une grave détérioration des conditions à l’intérieur des hôpitaux, cible de bombardements sionistes incessants.
« Cibler et détruire les hôpitaux fait partie de la politique de nettoyage ethnique de l’occupation (sioniste) contre les citoyens de la bande de Ghaza, qui est devenue un lieu de mort », a déclaré Bassam Zaqout, cité par l’agence de presse Wafa.Et de souligner que « l’intensité des bombardements a augmenté ces derniers jours, et la famine a atteint 100% » dans l’enclave soumise à un blocus humanitaire sioniste étouffant depuis trois mois.M. Zaqout a aussi confirmé qu' »il n’y a pas d’endroit sûr à Ghaza, en plus de la détérioration des conditions à l’intérieur des hôpitaux, qui fonctionnent toujours avec des ressources minimales et souffrent d’une grave pénurie de fournitures médicales, de carburant, de stations d’oxygène et d’équipements ».Le responsable a ajouté que le traitement n’est pas disponible pour 10000 patients atteints de cancer, tandis qu’un grand nombre de patients sous dialyse rénale sont décédés. Les autres reçoivent des soins minimes, mettant leur vie en danger.