Lutte contre les feux de foret: Un dispositif spécial mis en place

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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad a supervisé, hier, à l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger, la mise en service du dispositif aérien de lutte contre les incendies de forêt pour l’été 2025.

Dans le cadre des préparatifs de la saison de lutte contre les incendies de forêt pour l’année 2025, tous les moyens et équipements nécessaires à l’intervention rapide en cas de départ de feu ont été mobilisés, dont 12 avions bombardiers d’eau de type AT 802 pour une intervention rapide et efficace en matière de lutte contre les incendies de forêts, affrétés en prévision de l’été 2025, a affirmé M. Merad dans une déclaration à la presse, en présence du Directeur général de la Protection civile, le colonel Boualem Boughlef, du Directeur général de la Sûreté nationale, Ali Badaoui et du PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi. Outre ces douze avions mis en service ce jour, la Direction générale de la Protection civile dispose de six (06) hélicoptères, de deux avions de reconnaissance, d’hélicoptères et d’avions bombardiers d’eau de grande capacité relevant de l’Armée nationale populaire (ANP), a ajouté le ministre, saluant la mobilisation de 65 colonnes mobiles de la Protection civile, composées de 3770 agents et 650 camions d’intervention. Dans ce cadre, M. Merad a mis en avant le rôle important des citoyens, particulièrement ceux résidant à proximité des forêts et des régions montagneuses, pour signaler tout départ de feu, aux parties concernées en vue d’une intervention rapide. Lors d’une présentation faite au ministre concernant le plan opérationnel de lutte contre les risques liés aux incendies de forêt, les avions bombardiers d’eau seront répartis à travers les aéroports d’Alger, Mostaganem, Bejaïa et Annaba. Toutefois, cette répartition reste modifiable en fonction des besoins opérationnels. Cette année, le dispositif de lutte contre les incendies bénéficie d’innovations techniques importantes, dont une technologie avancée de surveillance pour la détection rapide des incendies, ainsi que des avions de reconnaissance capables de détecter les départs de feu. Les avions bombardiers d’eau de grande capacité viennent en appui des efforts de maitrise des incendies les plus redoutables, notamment ceux inaccessibles par voie terrestre. Récemment, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le président de la République a posé les fondements de la sauvegarde de la dignité du citoyen et en a fait une priorité absolue dans son programme. Conformément aux instructions données par le Président de la République, les membres du gouvernement sont appelés désormais à passer à la vitesse supérieure dans la mise en œuvre des projets, notamment ceux en lien direct avec la vie quotidienne des citoyens. Le chef de l’Etat, faut-il le préciser, ne cesse d’insister sur la nécessité d’en finir avec les pratiques malsaines et la bureaucratie, vient donc de procéder à ce changement qui aura certainement des répercussions positives sur la manière de gérer les affaires au niveau local et en lien direct avec les citoyens. Récemment, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a réaffirmé, une fois de plus, tout l’intérêt que le président de la République accorde à l’amélioration du cadre de vie des citoyens, soulignant que cela constitue l’un de ses principaux engagements. Il avait exhorté, dans ce sens, les walis et l’ensemble des responsables au niveau local à être constamment à l’écoute des citoyens, à répondre à leurs doléances et à se pencher sur leurs attentes et préoccupations.  Relevant que le président de la République a toujours insisté sur l’amélioration du cadre de vie des citoyens dans toutes les wilayas, le ministre de l’Intérieur avait affirmé que son département ministériel fait de l’élimination des disparités en matière de développement une priorité. Il avait, en outre, expliqué que les efforts consentis ont permis de réaliser des résultats significatifs et concrets en peu de temps, avec un impact direct sur les habitants des régions souffrant de carences en matière de développement, notamment à travers le programme de développement des zones d’ombre qui a profité à plus de 6 millions de citoyens. Les pouvoirs publics poursuivent le soutien du développement au niveau de toutes les régions du pays, tant à travers des programmes de développement annuels que par le biais des programmes visant la promotion des collectivités locales ou encore par les différentes mesures pour améliorer les conditions de vie des citoyens, a assuré le ministre. A cet égard, Brahim Merad, avait souligné la nécessité pour les autorités locales d’œuvrer à répondre aux préoccupations des citoyens et à l’amélioration de leur cadre de vie. Le ministre avait fait part d’instructions signifiées aux walis de la République, les appelants à coordonner les efforts avec les organes exécutifs afin de répondre aux besoins des citoyens. M. Merad a souligné que le citoyen est au centre des préoccupations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui rappelle à chaque occasion la nécessité d’œuvrer à l’amélioration de ses conditions de vie. Le ministre de l’Intérieur a ajouté que l’Algérie avance désormais d’un pas sûr vers la consolidation de ses réalisations, notamment au volet économique. Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettra de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat .Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives. Le gouvernement devrait également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. Aujourd’hui, tout porte à croire que les choses vont changer et que rien ne sera plus comme avant. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République.

A ce  titre, des spécialistes dans la prévention et la lutte contre les feux de forêts ne cessent d’insister sur la nécessité de renforcer le cadre juridique pour faire face à ce phénomène, mettant en avant l’impératif d’élaborer un plan général de prévention prévu par la loi et l’actualisation des textes en vigueur

. Ils ont préconisé également la consolidation de la connaissance et la compréhension des dangers des feux de forêt à travers le renforcement des mayens de recherche, d’études, de collecte, d’analyse et d’utilisation des données liées aux catastrophes précédentes, mais aussi l’encouragement du rôles des sciences et des nouvelles technologies dans la prévention et l’évaluation périodique de ce phénomène et des dangers avant et après la catastrophe, tout en développant les informations et les programmes scolaires et en mobilisant les populations avoisinant les forêts menacés par les dangers. Ces mêmes experts ont insisté aussi sur l’importance de renforcer la décentralisation et la gouvernance à travers la contribution efficace des collectivités locales et la redéfinition de tous les rôles, les missions et les responsabilités des acteurs locaux avec la mise en place de mécanismes devant consolider la coordination entre les secteurs concernés pour mettre en œuvre un plan d’action commun. Outre le renforcement des mécanismes d’assurances en matière de dangers et l’amélioration du fonctionnement des fonds spéciaux, ils recommandé aussi la mise en place d’un système de suivi et d’évaluation pour contrecarrer les dangers éventuels à l’aide d’indicateurs scientifiques adéquats, tout en consacrant un financement spécial à la prise en charge de toutes les opérations de gestion des dangers. Il ont souligné l’importance de la valorisation de l’économie forestière et l’éradication des constructions anarchiques en milieu forestier, mettant en exergue l’importance du développement de la coopération internationale en matière de formation, d’échange d’expériences et d’utilisation des technologies modernes, en tenant compte du changement climatique et ses répercussion sur le milieu forestier et en exploitant les réalisations accomplies par l’Etat en la matière dont le satellite Alcom sat1. Par ailleurs, ils ont appelé à la mise en place de mesures institutionnelles permettant d’identifier les raisons derrière ces feux à travers l’installation d’un groupe mixte, tout en créant un réseau de vigilance.

T. Benslimane

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