Plan d’action du gouvernement: Avis des députés

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Photo L'Echo d'Algérie@

Le Plan d’action du gouvernement présenté, hier, par le Premier ministre devant l’Assemblée Populaire, a suscité des avis et des critiques divergentes de la part des députés (APN). Dans ce cadre, le député Baha Eddine Tliba (Front de Libération nationale) a exprimé son soutien au Plan qui comporte, selon lui, des indices «positifs» visant à conserver les acquis sociaux. Il a exprimé son adhésion totale à la démarche de la mise en œuvre du Plan. Pour sa part, le député Khaled Rahmani de la même formation politique a appelé pour «la modernisation du système bancaire» et mettre «des bases solides» pour une économie productrice. La députée Saliha Mekhref du Rassemblement national démocratique (RND) a exprimé son appui au Plan qui fait «un diagnostic détaillé de la situation financière», ce qui appelle – a-t-elle dit- à la conjugaison des efforts en vue de dépasser cette conjoncture économique «difficile». Dans le même contexte, le député Mohamed Kidji (RND) a salué la teneur du Plan d’action du gouvernement qui véhicule, pour lui «un discours réaliste et franc», et cela en «informant l’opinion publique que l’année 2017 se termine avec des difficultés». Le député a lancé un appel pour lutter contre «la corruption» et rendre à «la Fonction publique sa vraie place». De son côté, le Parti des Travailleurs a exprimé ses inquiétudes par rapport à la situation financière actuelle du pays. Le député Ramdane Taâzibt a salué la décision du président de la République de ne pas recourir à l’endettement extérieur, mais il considère que ce Plan revient avec les mêmes politiques présentées par les anciens gouvernements. «Ce sont les mêmes politiques qui sont entreprises (…) La question qui se pose est comment notre pays est arrivé à cette situation ? Nous attendons de nouvelles solutions et lutter contre la corruption». C’est le même constat pour Bahloul Djamel du Front des forces socialistes (FFS) qui voit qu’il n’y a pas de nouveauté dans ce Plan d’action. Il considère que ce Plan n’est en réalité «que des titres» et n’apporte pas des solutions pour la situation financière actuelle du pays. Lakhdar Ben Khellaf, le député du Front de la justice et du développement (FJD) s’est dit désolé de l’absence du thème de lutte contre la corruption dans ce Plan, de la séparation de l’argent et la politique comme l’a annoncé l’ex Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, le sort de l’informel et l’évasion fiscale. Le député a émis des réserves concernant le financement non conventionnel.