Le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, a indiqué jeudi que la reconstruction de la bande de Ghaza nécessiterait, selon les estimations internationales, près de 67 milliards de dollars, destinés à financer des projets et programmes couvrant différents secteurs, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.Le Premier ministre a précisé, lors d’une réunion regroupant près de 100 personnalités, représentant des institutions internationales et onusiennes, des membres du corps diplomatique accrédité en Palestine, ainsi qu’un certain nombre de ministres, que ce plan sera mis en oeuvre en coopération avec les partenaires internationaux.Selon Wafa, il a souligné que le processus doit être conduit par les Palestiniens, avec un soutien arabe et international, afin d’assurer une reconstruction durable et porteuse d’avenir.L’entité sioniste a mené, durant deux ans dans la bande de Ghaza, une guerre génocidaire qui a fait plus de 238.000 martyrs et blessés, en majorité des femmes et des enfants, ainsi que plus de 11.000 disparus. Des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés, tandis qu’une famine meurtrière a coûté la vie à de nombreuses personnes, notamment des enfants, sur fond de destructions massives ayant effacé du paysage la plupart des villes et localités du territoire.
Hamas appelle à une enquête urgente sur la torture de Palestiniens dont l’occupant sioniste a restitué les dépouilles
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a appelé, jeudi, à l’ouverture d’une enquête urgente et approfondie sur les actes de torture infligés à des Palestiniens dont l’entité sioniste a restitué les dépouilles, dénonçant un crime odieux relevant du génocide contre le peuple palestinien. Dans un communiqué, le mouvement a souligné que les images atroces montrant les corps des martyrs remis par l’occupant sioniste, portant des traces évidentes de torture, de sévices et d’exécutions sommaires, révèlent clairement la nature criminelle et fasciste de l’armée d’occupation, ainsi que la décadence morale et humaine dans laquelle l’occupant a sombré, ne faisant aucune distinction entre vivants et morts parmi les Palestiniens.Le Hamas a affirmé que ces actes constituent «un crime abominable équivalant à un génocide», appelant les organisations internationales de défense des droits de l’Homme, notamment les Nations unies et le Conseil des droits de l’Homme, à documenter ces crimes, à ouvrir une enquête complète et urgente, et à traduire les responsables sionistes devant les juridictions internationales compétentes, pour leurs crimes contre l’humanité sans précédent dans l’histoire contemporaine.Depuis deux ans, l’occupation sioniste mène à Ghaza une agression génocidaire marquée par les massacres, la famine, la destruction et le déplacement forcé, en ignorant les appels internationaux et les ordonnances de la Cour internationale de Justice exigeant son arrêt. Cette agression a fait plus de 237.000 martyrs et blessés, dont la majorité sont des enfants et des femmes, ainsi que plus de 11.000 disparus. Des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés, tandis qu’une famine dévastatrice a coûté la vie à de nombreuses personnes, notamment des enfants, sur fond de destructions massives.Le Hamas avait annoncé, jeudi dernier, la conclusion d’un accord mettant fin à la guerre génocidaire contre la bande de Ghaza, prévoyant le retrait des forces d’occupation sioniste, l’entrée de l’aide humanitaire et l’échange de prisonniers.
La situation sanitaire à Cessez-le-feu dans la bande de Ghaza reste critique
L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé que la situation sanitaire dans la bande de Ghaza était critique et que le cessez-le-feu n’avait pas été accompagné de l’ouverture des points de passage ni de l’entrée suffisante de l’aide humanitaire, tel qu’il a été prévu par l’accord signé entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste. Dans un communiqué relayé vendredi par des médias palestiniens, MSF a ajouté «n’avoir constaté aucune amélioration de sa capacité à acheminer l’aide», soulignant qu’»elle se heurte aux mêmes obstacles».Soulignant qu’elle avait besoin de l’aide avant d’aborder la reconstruction des hôpitaux de Ghaza, MSF a indiqué que «le secteur de la santé à Ghaza est confronté à la plus grande catastrophe humanitaire et de construction de l’histoire moderne, faisant état de la présence de 70 millions de tonnes de gravats et d’environ 20 000 munitions non explosées».Les Nations unies ont appelé, pour rappel, l’entité sioniste à respecter les engagements pris dans l’accord de cessez-le-feu, en permettant notamment l’entrée sans entraves des aides humanitaires dans la bande de Gahza.
Crise humanitaire à Ghaza : le PAM appelle l’entité sioniste à ouvrir tous les points de passage
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a appelé l’entité sioniste à ouvrir tous les points de passage vers la bande de Ghaza, où un cessez-le-feu est en vigueur depuis vendredi dernier, afin de permettre l’arrivée de toutes les aides dont les populations ont besoin. «L’urgence réside dans l’ouverture des cinq points de passage frontaliers vers le territoire afin de pouvoir inonder Ghaza de vivres et mettre en place rapidement ces points de distribution, afin de rétablir ce qui avait été mis en place avant à Ghaza», a indiqué vendredi à Genève, Abeer Etefa, porte-parole du PAM, devant la presse.Pour le PAM, «le plan est d’augmenter progressivement l’aide pour atteindre 1,6 million de personnes à l’intérieur de Ghaza au cours des trois prochains mois», a rappelé Mme Etefa. «Il est crucial de rendre ces ouvertures effectives afin de pouvoir acheminer des dizaines de milliers de tonnes d’aide pré-positionnées», a déclaré de son côté, Jens Laerke, porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU .
Le gouvernement espagnol appelle à juger les responsables du «génocide» à Ghaza Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a affirmé que l’accord de cessez-le-feu conclu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste ne devait pas être synonyme d’»oubli» et que les «acteurs principaux du génocide» à Ghaza devront répondre de leurs actes devant la justice. «La paix ne peut pas signifier l’oubli, elle ne peut pas signifier l’impunité», a déclaré le leader socialiste dans une interview accordée mardi à la radio espagnole Cadena Ser.»Les personnes qui ont été les acteurs principaux du génocide qui a été perpétré à Ghaza (…), devront répondre devant la justice et il ne peut donc pas y avoir d’impunité», a-t-il ajouté, interrogé sur l’opportunité de poursuites judiciaires pour le dénommé Netanyahu. L’Espagne, une des voix européennes les plus critiques envers l’agression génocidaire sioniste à Ghaza, avait déjà annoncé en septembre que le parquet espagnol enquêterait sur les «graves violations» des droits de l’homme commises dans l’enclave palestinienne afin de coopérer avec la Cour Pénale Internationale (C PI). Le procureur de la CPI a émis des mandats d’arrêt contre le dénommé Netanyahu et son acolyte Yoav Gallant soupçonnés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.L’Espagne est également l’un des pays qui ont rejoint la procédure initiée par l’Afrique du Sud devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) -une juridiction distincte de la CPI- dans laquelle I’entité sioniste est accusée de commettre un génocide dans la bande de Ghaza. Pedro Sanchez, qui a assisté au sommet sur Ghaza lundi en Egypte, a par ailleurs affirmé que l’embargo sur les armes en provenance et à destination de l’entité sioniste, adopté la semaine dernière par les députés espagnols, restait en vigueur.»Nous maintiendrons cet embargo jusqu’à ce que tout ce processus se consolide et s’oriente définitivement vers une paix», a-t-il expliqué. En outre, les mesures qu’il avait promues début septembre pour «arrêter le génocide à Ghaza (…) restent en place», a-t-il encore déclaré.»Nous sommes dans un cessez-le-feu. Par conséquent, ce que nous devons faire, c’est consolider ce cessez-le-feu et le faire évoluer vers un processus de paix», a ajouté le Premier ministre socialiste, qui a par ailleurs ouvert la porte à la participation de l’Espagne à une éventuelle mission pour garantir la paix à Ghaza.»Si cela devait se produire, l’Espagne souhaite être présente et avoir une participation active non seulement dans la reconstruction, mais aussi dans cet horizon de paix», a-t-il indiqué.






