L’Algérie commémore, ce mercredi 8 octobre 2025, le 63ᵉ anniversaire de son adhésion aux Nations unies en tant qu’État membre à part entière, réaffirmant la constance de sa diplomatie et la fermeté de ses positions sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de l’action diplomatique un pilier de sa politique nationale et internationale. C’est en 1962, à New York, que le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, avait hissé pour la première fois le drapeau national au siège des Nations unies. Depuis, cette date symbolique marque aussi la Journée nationale de la diplomatie algérienne, célébrée chaque année pour rendre hommage à une politique étrangère fondée sur la souveraineté, la paix et la solidarité internationale. Depuis la glorieuse Guerre de libération, la diplomatie algérienne s’est distinguée par ses valeurs humanistes et ses principes universels en parfaite cohérence avec la Charte des Nations unies, défendant inlassablement la paix, la sécurité internationale et le droit des peuples à l’autodétermination. Soixante-trois ans plus tard, la voix de l’Algérie demeure respectée et écoutée sur la scène internationale. Dans un contexte mondial marqué par de profondes instabilités et des tensions persistantes, l’Algérie continue de plaider pour un ordre mondial plus juste, tout en s’impliquant activement au sein du Conseil de sécurité, dont elle est membre non permanent depuis janvier 2024. Sous l’impulsion du président Tebboune, la diplomatie nationale œuvre avec détermination à la défense du droit international, fidèle à une tradition d’équilibre, de dialogue et de solidarité entre les nations. Concernant la question palestinienne, l’Algérie poursuit son action diplomatique avec constance et conviction. À New York, son représentant permanent, Amar Bendjama, s’est distingué par une défense ferme de la cause palestinienne face à l’agression génocidaire menée à Ghaza depuis deux ans. Pour cette action exemplaire, le président de la République lui a récemment décerné la Médaille du Mérite, saluant son engagement et son professionnalisme. La diplomatie algérienne maintient également une position inchangée sur la question du Sahara occidental, considérée comme une question de décolonisation. Elle réaffirme à chaque tribune onusienne le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et rejette toute tentative d’imposer le fait accompli. Sur le plan africain, l’Algérie œuvre à faire entendre la voix du continent au sein du Conseil de sécurité, prônant le principe des « solutions africaines aux problèmes africains » et plaidant pour une réforme équitable de cette instance afin de garantir une meilleure représentation de l’Afrique. Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a salué, à ce titre, la coordination exemplaire du groupe « A3+ » (Algérie, Somalie, Sierra Leone et Guyana), initiée dans le cadre du Processus d’Oran pour la paix et la sécurité en Afrique. Il a souligné que le mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité est demeuré fidèle aux valeurs fondatrices de la Charte des Nations unies, telles que voulues par le président Tebboune. Soixante-trois ans après son entrée à l’ONU, l’Algérie continue ainsi d’incarner une diplomatie de conviction, enracinée dans les principes de justice, de souveraineté et de solidarité entre les peuples — une diplomatie qui, plus que jamais, honore son histoire et renforce sa place parmi les nations.
Nora Mohammedi






