Conseil des ministres: Le plan d’action du gouvernement à l’ordre du jour

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Le Conseil des ministres se réunira demain  sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et sera consacré à l’examen du plan d’action du gouvernement et autres dossiers relatifs à la gestion de la crise économique que traverse le pays.

Une fois adopté par le Conseil des ministres, le plan d’action du gouvernement sera soumis aux députés de l’Assemblée populaire nationale pour examen. Ce plan intervient dans une conjoncture financière difficile exigeant une mobilisation, une solidarité, une cohésion et un dialogue continu entre le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques pour faire face à la crise induite par la chute des prix du pétrole depuis plus de trois ans. Le gouvernement compte procéder à une profonde révision des méthodes de mise en œuvre budgétaire sur les plans central et local et mettre en place des mécanismes souples et efficaces à l’effet de suivre les programmes de développement et définir les priorités économiques. Il vise à changer le mode économique selon les exigences actuelles sans pour autant renoncer aux acquis sociaux réalisés pour garantir une transition souple vers un système économique moderne qui se libère progressivement de la dépendance aux hydrocarbures. Conscient qu’un consensus autour des questions nationales majeures facilitera grandement la réalisation des objectifs tracés dans son plan d’action pour la mise en œuvre du programme du président de la République, le gouvernement compte accélérer la cadence de réalisation des projets notamment ceux de logement et la relance du développement local à travers l’augmentation de l’enveloppe financière consacrée aux programmes des communes. Agissant sous les orientations et les directives du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le gouvernement et ses partenaires semblent plus que jamais déterminés à amorcer une nouvelle dynamique de redressement de l’économie nationale, étant convaincus de la délicatesse du contexte actuel et de la nécessité de participer activement à cet effort national, qui consiste à sortir le pays de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Ceci d’autant que le chef de l’Etat venait d’exhorter le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux à s’imprégner « des valeurs de solidarité et d’unité que véhicule le combat libérateur du pays pour bâtir une économie forte et créatrice de richesses et d’emplois ». Mettant en avant les tes tensions financières auxquelles fait face le pays, Ouyahia avait expliqué que la feuille de route qui lui a été tracée par le président de la République, vise à mobiliser des financements internes non conventionnels, maintenir le soutien à la croissance dans tous les secteurs, y compris l’industrie, les services et l’agriculture, préserver et rationaliser la politique publique de justice sociale et de solidarité nationale.Le gouvernement, dira-t-il, « ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et cultiver des relations sereines avec les entreprises dans le cadre de la loi ». Le Premier ministre avait tenu à assurer que toutes les entreprises établies en Algérie sont les leviers du développement du pays et qu’elles feront  l’objet de toute la considération du gouvernement « sans discrimination aucune ». Il s’agit aujourd’hui pour l’équipe gouvernementale dirigée par Ouyahia de se mobiliser sur le terrain pour le développement du pays dans la souveraineté, l’indépendance et dans le respect des valeurs du peuple algérien et dans le renforcement de l’Etat de droit.