Le baccalauréat 2025 ne sera pas un examen « décisif », mais plutôt l’aboutissement d’un long parcours scolaire, affirme le directeur général de l’enseignement au ministère de l’Éducation nationale, Kacem Djahlane. Invité dimanche de la chaîne I de la radio nationale, il a rappelé que les sujets seront extraits des derniers cours étudiés en classe, dans le respect de l’équité et du principe de chance égale pour tous.
Les préparatifs, entamés dès octobre 2024, ont mobilisé tous les niveaux d’organisation, en coordination avec les secteurs concernés. Les projets de sujets ont été élaborés pour chaque matière, en parfaite conformité avec les programmes enseignés. Pour la première fois depuis la pandémie, les élèves ont suivi un cursus complet sans aménagement exceptionnel. M. Djahlane a écarté toute possibilité de fuite des sujets, assurant que des mesures strictes ont été mises en place, en particulier par l’Office national des examens et concours. Concernant les conditions d’examen, les centres ouvriront à 7h30 et les épreuves débuteront à 8h30 précises. Aucun retard ne sera toléré. Des repas sont prévus pour les candidats et les encadreurs, et une vigilance particulière sera observée sur l’ensemble du dispositif. La session 2025 connaît une participation record : plus de 878 000 candidats, dont 548 000 élèves scolarisés et 336 000 candidats libres, parmi eux 6 526 détenus et 206 étrangers, notamment originaires de la République arabe sahraouie démocratique. Une attention particulière est portée aux 1 118 candidats en situation de handicap, avec des salles équipées et un accompagnement spécifique, y compris des aides à l’écriture pour les non-voyants et personnes à mobilité réduite. Enfin, le directeur appelle les parents à éviter toute pression inutile. « Le stress est naturel, mais il ne doit pas devenir un fardeau », a-t-il souligné, invitant chacun à faire confiance aux compétences acquises durant les trois années du secondaire.
Sarah Cheriet