Conseil de sécurité de l’ONU: Le rôle de l’Algérie dans l’unification de la voix de l’Afrique mis en exergue

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Le début du mandat de l’Algérie en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU a été largement souligné par les titres de la presse nationale, parue mercredi, qui a mis l’accent sur le rôle que compte jouer la diplomatie algérienne pour œuvrer à l’unification de la voix de l’Afrique devant cet organe onusien, au renforcement des règlements pacifiques et à la consolidation de la paix et la sécurité. Ainsi, le quotidien « El-Moudjahid » a indiqué dans son article paru à la Une que le mandat de l’Algérie sera consacré à la concrétisation de l’engagement ferme, maintes fois affiché, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de porter la voix de l’Afrique dans cet organe central de l’ONU.  

Le quotidien est également revenu sur la déclaration du Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’Ambassadeur Amar Bendjama devant le conseil de sécurité qui a notamment réaffirmé, que « la question palestinienne sera la priorité absolue de notre pays au Conseil de sécurité et que l’Algérie œuvrera à mettre fin au génocide dont est victime le peuple palestinien tout comme elle exigera un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’engagement dans un processus de règlement pacifique ». Dans son article paru sous le titre, « Conseil de sécurité de l’ONU: l’Algérie entame son mandat de membre non-permanent », le quotidien « Le Soir d’Algérie » a énuméré les autres priorités de l’Algérie parmi lesquelles « le renforcement des règlements pacifiques, la consolidation des partenariats, le soutien au rôle des organisations régionales, la promotion de la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et le renforcement de l’efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme ». De son côté, le quotidien « El Watan » a signalé que durant son mandat, l’Algérie plaidera également en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, un processus jugé indispensable pour établir un système international plus représentatif, juste et équilibré. »Le quotidien d’Oran » a, quant à lui, souligné que, « face aux défis actuels et futurs, l’Algérie œuvrera pour les aspirations des peuples arabes et la stabilité de la région, des questions que le président de la République a défendues lors du Sommet arabe d’Alger, tenu en novembre 2022. Dans le registre de la presse arabophone, le journal « Echaab » a souligné dans sa Une parue sous le titre, « L’Algérie… voix de la vérité et acteur de la paix », que concernant l’Union africaine (UA), « l’Algérie œuvrera à activer la demande d’augmentation du nombre de sièges non permanents des pays du continent au sein de cette instance, en le portant de 3 à 5, conformément aux recommandations du +Consensus d’Ezulwini+ et de la +Déclaration de Syrte+ ». Le journal indique également que, « l’Algérie contribuera à l’unification de la voix de l’Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes » comme l’a déjà souligné le président de la République à de nombreuses occasions, à l’instar de la réunion du Comité des 10 de l’UA, chargé du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, tenue en février dernier à Addis-Abeba.Sous le titre, « 3 dossiers dans le portefeuille de l’Algérie au Conseil de sécurité », l’article du quotidien « Echourouk » a mis en lumière les priorités de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.A ce titre, le journal a cité le message adressé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, suite à l’élection de l’Algérie en qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité, dans lequel il a souligné que cette élection pour la période 2024-2025, « confère à notre pays une responsabilité particulière consistant à participer au processus de prise de décision visant à renforcer la paix et la sécurité internationales». Le quotidien arabophone rappelle également que le président de la République avait affirmé que, l’Algérie se verra accorder une nouvelle opportunité, « pour réaffirmer les principes et idéaux de sa politique extérieure, et partager sa vision concernant les questions inscrites à l’ordre du jour international du Conseil de sécurité, en se référant à son précieux legs historique ». Le quotidien « El Khabar » a, pour sa part, mis l’accent dans son article paru sous le titre « l’Algérie prend son siège au Conseil de sécurité… une opportunité de contribuer à la prise de décision internationale » sur le rôle que peut jouer l’Algérie au cours de son mandat en contribuant à la prise de décision internationale. Le journal est notamment revenu sur un communiqué de la présidence de la République, dans lequel elle a souligné que l’élection de l’Algérie, le 6 juin dernier, à l’organe principal des Nations unies, constituait, « une occasion renouvelée pour notre pays de réaffirmer ses principes et valeurs et de partager sa vision sur les questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil dans le domaine de la paix et de la sécurité internationales ».

Une opportunité pour réaffirmer les principes de sa diplomatie

L’Algérie a fait son entrée mardi au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent de cet organe central des Nations unies où elle se verra accorder une nouvelle opportunité pour réaffirmer les principes directeurs de sa politique extérieure et veillera, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à « porter la voix des pays arabes et africains ». Au cours de son mandat pour la période 2024-2025, l’Algérie contribuera ainsi au sein du Conseil de sécurité à l’unification de la voix de l’Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes. Il s’agit là de l’une des principales priorités du pays élu à ce poste, pour la quatrième fois de son histoire. Le président Tebboune a affirmé l’engagement de l’Algérie à « œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique qu’il a subie », et ce au cours de la réunion du Comité des 10 de l’Union africaine (UA), chargé du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, tenue en février dernier à Addis-Abeba. Ce même sujet a été aussi évoqué par le président de la République lors de son message adressé en juin dernier au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, juste après l’élection de l’Algérie en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité, au cours duquel il a défini les grandes lignes des principales priorités de l’Algérie au sein de cet organe, reposant sur les principes suprêmes de sa politique extérieure. A cet égard, le Président Tebboune a souligné que « l’Algérie veillera également à porter la voix des pays arabes et africains et à assurer la défense des intérêts stratégiques communs sur les différentes questions relevant des compétences du Conseil de sécurité, notamment la question palestinienne ».

   Préserver la paix et la sécurité internationale

L’Algérie réaffirmera à New York son engagement en faveur de la paix, en faisant prévaloir le dialogue, le règlement pacifique des crises et le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays, en vue de poursuivre sa démarche vers la préservation de la paix et de la sécurité internationales, le soutien à la coopération internationale et le renforcement du rôle de l’ONU afin de l’amener à assumer ses responsabilités envers les peuples palestinien et sahraoui. Dans ce contexte, le président Tebboune a, dans son message à M. Guterres, souligné que l’élection de l’Algérie en qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité, « confère à notre pays une responsabilité particulière consistant à participer au processus de prise de décision visant à renforcer la paix et la sécurité internationales ». En sa qualité de coordinateur de l’UA en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, l’Algérie « continuera à partager sa longue expérience attestée et reconnue dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Une expérience qui constituera une partie intégrante de l’action de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité dans l’objectif de contribuer aux efforts déployés dans ce domaine et de renforcer la coopération et la coordination ». Le président de la République a aussi insisté sur ce sujet au cours de son allocution lors des travaux de la 78e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, en assurant que l’Algérie, porteuse des espoirs des peuples africains et arabes, « assumera ses responsabilités en tant que partenaire fiable, en proposant des idées et des initiatives visant à renforcer le rôle de l’action multilatérale dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales. Parmi aussi les principales priorités de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité figure la question de la réforme de ce Conseil, un processus jugé indispensable pour établir un système international plus représentatif, juste et équilibré. Le contexte international actuel, marqué par des crises multiples et des changements géopolitiques, ainsi que les menaces multidimensionnelles et multiformes auxquelles le continent africain est confronté, comme le terrorisme, les guerres, les changements climatiques et les crises sanitaire, énergétique et alimentaire, soulignent l’importance de cette réforme. A ce propos, le président Tebboune a déclaré, devant l’AG de l’ONU, que l’accélération des négociations concernant la réforme du Conseil de sécurité devrait être « une priorité pour la communauté internationale ». Dans sa nouvelle mission de membre non-permanent du Conseil de sécurité l’Algérie « réussira, sans l’ombre d’un doute, à la faveur de sa vision et de ses principes fondamentaux, à contribuer efficacement et activement, en accord avec tous les Etats membres du Conseil, au renforcement et à la promotion de la paix et de la sécurité internationales », tels sont aussi les propos du Président Tebboune. Le 6 juin 2023, 184 pays sur les 193 votants (95% des voix) ont voté +OUI+ en faveur de l’Algérie pour qu’elle jouisse de la qualité de membre non-permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Et le 2 janvier 2024, l’Algérie a entamé ce mandat aux côtés des autres membres non-permanents qui sont la Sierra Leone, la Corée du Sud, Guyana et la Slovénie. Une cérémonie officielle a été organisée à cette occasion en présence des représentants permanents des cinq pays entrants au Conseil. Prenant la parole lors de la cérémonie, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’Ambassadeur Amar Bendjama a réaffirmé « l’engagement indéfectible de la diplomatie algérienne, sur les instructions du président de la République, à contribuer activement à la promotion des valeurs de paix et des vertus du dialogue afin de surmonter les différends et de renforcer la coopération internationale ».

Pour la quatrième fois de son histoire, l’Algérie entame son mandat au conseil de sécurité de l’ONU

L’Algérie a entamé mardi, et pour la quatrième fois de son histoire, son mandat de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, pour la période 2024-2025.En guise de cérémonie inaugurale, les représentants permanents des cinq pays entrants au Conseil de sécurité ont procédé au placement des drapeaux nationaux de leurs pays respectifs au sein de la célèbre « Media Stakeout Area » -l’endroit dédié aux déclarations à la presse- devant l’entrée de la salle du Conseil de sécurité.A cette cérémonie officielle, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’Ambassadeur Amar Bendjama a réaffirmé « l’engagement indéfectible de la diplomatie algérienne, sur les instructions du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, à contribuer activement à la promotion des valeurs de paix et des vertus du dialogue afin de surmonter les différends et de renforcer la coopération internationale ».L’Ambassadeur Bendjama a également souligné que, durant son mandat, « l’Algérie sera la voix des peuples opprimés et sous domination coloniale pour réaliser leur droit à l’autodétermination, et s’attellera à renforcer le multilatéralisme, à défendre les règles et principes du droit international, notamment le principe du règlement pacifique des conflits conformément à la charte des Nations unies ».Le Représentant de l’Algérie a déploré la prolifération des menaces à la paix et à la sécurité internationales qui ont atteint leur paroxysme avec les ignobles crimes de guerre, commis depuis presque trois mois, contre le peuple palestinien sans défense.Il a indiqué que « la question palestinienne sera la priorité absolue de notre pays au Conseil de sécurité et que l’Algérie œuvrera à mettre fin au génocide dont est victime le peuple palestinien tout comme elle exigera un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’engagement dans un processus de règlement pacifique ». « Le moment est venu de donner au peuple palestinien les droits légitimes d’établir son Etat indépendant avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale », a-t-il martelé.Ainsi, pour la quatrième fois de son histoire, l’Algérie siègera au Conseil de sécurité jusqu’au 31 décembre 2025. Une occasion renouvelée de s’appuyer sur son glorieux héritage, de réaffirmer les principes directeurs de sa diplomatie et de partager sa vision, son expérience et son approche constructive sur toutes les questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité.Notre pays entame son mandat dans un contexte géopolitique mondial en effervescence dont les enjeux sécuritaires nécessitent, plus que jamais, une action internationale intégrée, cohérente et coordonnée dont l’objectif premier serait d’asseoir une paix internationale juste et durable. Dans ce contexte, le Conseil de sécurité, garant du maintien de la paix et de la sécurité internationales au titre de la Charte de l’ONU, est appelé à jouer un rôle déterminant qui est basé sur les valeurs du multilatéralisme et des règles et principes du droit international.

Synthese T.M / Ag