La deuxième session de formation post-graduation spécialisée dans les pathologies du sein débutera dimanche prochain dans les facultés de médecine de Constantine et d’Oran, au profit de 60 médecins, a indiqué vendredi un communiqué du ministère de la Santé. Le ministère a rappelé que la première session de cette formation avait été organisée en février dernier à l’Université des Sciences de la Santé à Alger. Il a précisé que ces sessions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale visant à renforcer les compétences des professionnels de la santé et à améliorer la qualité des prestations médicales, notamment en matière de prévention du cancer et de prise en charge des malades.
Cette deuxième session de formation post-graduation spécialisée dans les sciences médicales concerne, d’une part, la faculté de médecine de Constantine, qui accueillera 30 médecins praticiens issus des Établissements de santé publique (ESP) de la région Est, et d’autre part, la faculté de médecine d’Oran, qui formera 30 autres médecins de la région Ouest du pays. Selon le communiqué, la formation s’étalera sur deux semestres et comportera à la fois des enseignements théoriques et pratiques, dispensés par un groupe de professeurs et de spécialistes reconnus dans le domaine.
Le programme pédagogique de cette session porte sur plusieurs axes scientifiques liés aux pathologies du sein, dans le but de renforcer les connaissances médicales des participants, particulièrement en matière de dépistage précoce, de diagnostic et de prise en charge du cancer du sein. Les modules abordés incluent notamment : l’épidémiologie et les facteurs de risque du cancer du sein, la physiologie et les fonctions mammaires, les affections bénignes telles que l’atrophie fibrokystique, les pathologies liées à l’allaitement naturel, les aspects histologiques du cancer du sein, ainsi que les méthodes de diagnostic radiologique moderne.
Les techniques d’imagerie médicale, telles que la mammographie et l’échographie, feront également l’objet d’une attention particulière. Le ministère a souligné que cette initiative vise à créer un réseau national de médecins spécialisés dans les pathologies du sein, répartis à travers les différentes régions du pays. L’objectif est d’améliorer significativement le dépistage précoce du cancer du sein et de contribuer ainsi à la réduction du taux de mortalité associé à cette maladie.
Sarah Cheriet