Prise en charge des préoccupations des jeunes: Une des principales priorités de l’Etat

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Photo : L'Echo d'Algérie ©

En réaffirmant dimanche dernier devant les jeunes entrepreneurs que l’Algérie est une grande nation qui ira toujours de l’avant, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aura mis dos au mur ceux qui tentent par tous les moyens de semer le désespoir et le fatalisme parmi cette catégorie de la société considérée comme la véritable richesse pour l’avenir du pays. S’ adressant aux jeunes, le chef de l’Exécutif leur dira que les défaitistes «ne doivent nullement vous influencer». Et d’ajouter : «Ne permettez pas à quiconque d’entamer votre fierté et votre appartenance à votre pays, l’Algérie. Votre avenir est prometteur et vous en serez les artisans». Le Premier ministre a tenu, par la même occasion, à battre en brèche les allégations selon lesquelles les crédits alloués aux jeunes seraient restés impayés. Il s’agit là de «rumeurs infondées et d’un dénigrement des efforts de centaines de milliers d’Algériens», a-t-il martelé. Rappelant la politique adoptée par le gouvernement depuis des années est fondée sur la diversification de l’économie nationale, Sellal a indiqué que l’entrepreneuriat chez les jeunes en particulier constituait l’une des principales priorités de l’Etat. Par ces mesures, le gouvernement entend encourager l’innovation et l’esprit d’initiative chez les jeunes porteurs de projets qui sont appelés à construire leur avenir avec assurance en se basant sur un système de formation, et d’éducation démocratique efficace. Ceci d’autant que les pouvoirs publics sont prêts à les accompagner et à soutenir leurs projets, par divers outils et mécanismes financiers, fiscaux et administratifs. Le Premier ministre a eu déjà, lors de ses dernières sorties, à fustiger les fatalistes qui sèment le désespoir parmi les Algériens, comme tous ceux qui se complaisent dans la critique et qui tentent d’exploiter certaines décisions du gouvernement à des fins politiciennes, notamment à l’approche des élections législatives. Désabusé par de tels comportements négativistes, Sellal a dénoncé la «surenchère» et les «manœuvres» de la part d’une certaine classe politique qui cherche à tirer profit de la conjoncture actuelle pour remettre en cause tous les acquis réalisés dans les différents domaines. Mettant en avant les efforts du gouvernement pour redonner espoir aux Algériens et consacrer la stabilité économique et sécuritaire du pays, Sellal a plaidé pour le dialogue et la concertation, seule et unique voie pour sortir le pays de la crise, Ce message, on ne peut mieux clair, se veut une véritable réponse à ceux qui ont toujours essayé de pêcher dans les eaux troubles avec pour dessein de semer le doute, l’inquiétude et le désespoir parmi les Algériens. Revenant, encore une fois, sur la situation économique du pays, le chef de l’exécutif a rassuré les Algériens que l’Etat n’a nullement l’intention d’appliquer la politique d’austérité, mais qu’il s’agit plutôt d’une rationalisation des dépenses, une meilleure maî- trise du commerce extérieur et des flux de capitaux ainsi que la poursuite du développement socioéconomique du pays, tout en préservant le pouvoir d’achat et poursuivant l’effort social et les programmes dans les domaines de l’emploi, du logement, de la santé et de l’éducation. Ces mesures s’inscrivent dans une nouvelle vision définie par le gouvernement au profit de l’économie nationale à travers la maîtrise des dépenses publiques et l’encouragement des investissements. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de pré- server les acquis sociaux du peuple, avait instruit le gouvernement à l’effet de promouvoir le dialogue social avec les diffé- rents syndicats en vue de trouver les solutions adéquates aux problèmes posés par les travailleurs et persévérer le climat social, considéré comme le véritable garant de la relance économique nationale. Il l’avait également exhorté à expliquer davantage à la population la gravité de la conjoncture financière que traverse notre pays, précisant qu’un tel engagement est une «option stratégique» de l’Etat, mais son maintien «exige un retour en production de biens et de services pour réduire les importations et procurer de nouvelles recettes d’exportations et en création d’emploi». Le chef de l’Etat avait insisté également sur l’impérative nécessité de gagner la bataille de la productivité et de la compé- titivité, d’autant qu’il s’agira par là, dira-t-il, de consacrer l’indépendance et la souveraineté économiques du pays et d’accompagner de ces atouts l’intégration de l’Algérie dans la mondialisation.