En vieillissant, notre corps perd en efficacité, car les cellules ne se régénèrent plus de la même manière, ce qui peut entraîner un déclin cognitif, notamment une altération de la mémoire. Une nouvelle étude, publiée le 25 octobre 2024 dans le Journal of the American Heart Association, a examiné l’impact du manque de sommeil et de l’hypertension artérielle sur le déclin cognitif.
Menée sur 682 personnes de plus de 40 ans, cette étude a exclu les participants souffrant de démence ou d’antécédents d’accident vasculaire cérébral. Les chercheurs ont recueilli des données sur le sommeil à l’aide de questionnaires et d’études à domicile, tout en mesurant leur tension artérielle. Trois ans plus tard, des évaluations cognitives et des IRM ont permis de constater que les personnes souffrant d’hypertension artérielle et dormant moins présentaient un risque plus élevé de déclin cognitif et des signes accrus de vieillissement cérébral. À l’inverse, celles qui dormaient moins sans souffrir d’hypertension n’ont pas montré de déclin cognitif. Les résultats ont également révélé que les personnes souffrant d’hypertension et de sommeil court avaient des niveaux plus élevés de lésions de la matière blanche et des volumes de matière grise plus faibles. Matthew Pase, professeur associé à l’Université de Monash, souligne l’importance de maintenir une tension artérielle saine et de privilégier un sommeil adéquat pour garder un cerveau en bonne santé. Il est essentiel que les médecins vérifient régulièrement la tension artérielle de leurs patients et gèrent l’hypertension de manière appropriée.