L’Algérie a condamné « avec fermeté » l’attaque aérienne ayant ciblé les locaux du consulat iranien à Damas (Syrie), indique mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

L’Algérie « dénonce vigoureusement cet acte criminel qui constitue une violation flagrante des lois et des us internationaux relatifs à l’inviolabilité des missions diplomatiques et consulaires, en plus d’être une grave atteinte à la souveraineté de la République arabe syrienne, pays frère », lit-on dans le communiqué.

Dans ce contexte, l’Algérie « présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, les assurant de sa compassion, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », selon la même source. Elle réaffirme également  « sa solidarité totale avec la République islamique d’Iran ainsi qu’avec la République arabe syrienne face à cette ignoble agression, qui risque d’entraîner une escalade de la situation et d’exacerber l’insécurité et l’instabilité dans la région tout entière », conclut le communiqué.

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a souligné, mercredi, auprès du conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, la nécessité de trouver une solution juste et durable à la cause palestinienne et d’acheminer les aides humanitaires vers la bande de Ghaza.

« Au cours d’une réunion à Washington, les deux parties ont passé en revue les relations stratégiques bilatérales, les moyens de les renforcer et de les développer. Elles ont également discuté des derniers développements de la situation dans la bande de Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés », a indiqué un communiqué du ministère qatari des Affaires étrangères.

Le ministère a souligné que la réunion a porté sur « la nécessité de trouver une solution juste et durable à la cause palestinienne et de la poursuite de l’entrée de l’aide humanitaire de manière durable dans la bande de Ghaza (…) ».

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza, qui a fait jusqu’à mardi 26 751 martyrs et 65 636 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, selon les autorités palestiniennes, et provoqué « d’énormes dégâts » et « une catastrophe humanitaire sans précédent », selon les Nations unies.

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Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a affirmé, mardi, que malgré les tentatives de l’entité sioniste de faire de la bande de Ghaza un endroit invivable, « les Palestiniens n’iront nulle part » et que cette terre leur appartient. Intervenant lors des travaux d’une nouvelle session du gouvernement à Ramallah, M.Shtayyeh, a « fustigé la fuite en avant de l’entité sioniste, dans son agression sanglante contre le peuple palestinien à Ghaza , déplorant que  « les massacres qui ont fait plus de 18 000 martyrs et près de 52 000 blessés, deviennent de plus en plus horribles ». Il a noté, à ce sujet, que « les habitants de la bande de Gaza sont déplacés de leurs foyers. La famine y règne partout, en particulier dans le nord. Celui qui survit aux bombardements meurt de faim, et celui qui survit à la faim meurt blessé sans traitement », ajoutant que « l’occupation pousse avec force les citoyens du nord vers le sud  et ceux de Khan Yunis et Deir al-Balah vers Rafah. » Le Premier ministre palestinien a  critiqué « tous ceux qui encouragent les sionistes à aller sur cette voie, en particulier les  Etats-Unis, dont la position est hypocrite ».  » Ils (les Américains) disent qu’ils sont contre le meurtre de civils, mais ils empêchent l’adoption de résolutions au Conseil de sécurité pour arrêter la guerre », a-t-il regretté, notant que « cette position est contraire au droit international humanitaire ». M. Shtayyeh a exigé, par ailleurs, de l’entité sioniste d’ouvrir les points de passage  menant vers la bande de Ghaza, pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Dans un autre contexte, le Premier ministre palestinien a dénoncé « la rétention continue  par le gouvernement sioniste  des fonds de compensation », faisant observer que « l’entité sioniste mène une guerre contre le peuple palestinien à Ghaza, contre la diaspora et en Cisjordanie, contre l’humanité, contre la terre, contre l’argent et contre l’identité ».

Le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), James Elder, a appelé à « sauver les enfants » dans le sud de la bande de Ghaza, théâtre de bombardements violents de l’armée de l’occupation sioniste, a rapporté lundi l’agence de presse palestinienne, Wafa. « Le pire bombardement se déroule actuellement dans le sud de la bande de Ghaza et nous constatons un énorme impact sur les enfants », a dit le porte-parole de l’Unicef avant d’ajouter: « Nous avons un dernier avertissement pour sauver les enfants de Ghaza et notre conscience collective ». Samedi, l’Unicef avait renouvelé son appel à « un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires et à permettre un accès sans entrave à l’aide dans toute la bande de Ghaza », où l’armée sioniste a repris ses agressions après la fin, vendredi matin de la trêve qui a duré sept jours.  Dans un autre message publié samedi aussi, la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell, a déclaré: « Les enfants de Ghaza ont besoin d’un cessez-le-feu humanitaire permanent », ajoutant que « pendant 7 jours, il y a eu une lueur d’espoir pour les enfants au milieu de cet horrible cauchemar à Ghaza ».