Sonatrach Ould Kaddour : «Les premiers forages en offshore se feront au début 2019»

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Photo L'Echo d'Algérie@

Au lendemain de la tenue de la 10e réunion Opep – nonOpep, l’on apprend que les premiers forages en offshore de Sonatrach seront lancés en début 2019. C’est en tout cas ce qu’a, entre autres, indiqué, hier, Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG du groupe public pétro-gazier, lors d’une conférence de presse donnée dans le tout nouveau centre de digitalisation de Sonatrach entré en service récemment.

A ce titre, à l’issue de la présentation du rapport annuel de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) sur les perspectives mondiales du marché pétrolier, contenu dans le WOO, nouvelle messagerie Outlook que l’organisation mondiale du pétrole met à la disposition des différents acteurs du marché mondial des énergies, Abdelmoumène Ould Kaddour dira : «C’est certain, il y a du potentiel, on va bientôt avoir la première exploration forage pour le offshore, ce qui est très intéressant pour nous.» Et d’expliquer à ce propos que selon des études préliminaires, «il y a de très bonnes perspectives», «maintenant, poursuivra-t-il, il faut qu’on attende encore de voir».

«Mais je pense que dès l’année prochaine, on commencera à faire les premiers forages», assurera-t-il. Par ailleurs, réagissant au prix du baril de pétrole, dans un premier temps il rappellera qu’ «on a un pays formidable, qui tel que nous l’avons vu hier (avant-hier) joue un rôle fondamental et extra ordinaire au sein de l’Opep. La commémoration du 2e anniversaire de l’Accord d’Alger en 2016 a relevé que ce que nous avons accompli (pour la stabilisation du marché du pétrole) est formidable. Quant au prix du baril de pétrole, soutenu par les conclusions de la 10e réunion du JMMC d’Alger, a grimpé à plus de 80 dollars, le PDG de Sonatrach affirmera ne pas être en faveur d’une hausse importante. «Je ne suis pas tout à fait d’accord pour les prix montent trop», a-t-il dit. La raison est qu’une augmentation franche du cours de l’or noir, n’est pas en faveur des consommateurs de pétrole et donc «il n’y aura pas de revenu», et par conséquent «les producteurs n’auront pas d’argent pour investir». C’est pourquoi, il plaidera pour «un prix équitable aussi bien pour celui qui produit que pour celui qui consomme» qui, en fin de compte, «permettra des investissements». Faute de quoi, ajoutera-t-il, s’installera sur marché pétrolier l’effet «yoyo».

D’autant plus, relèvera-t-il que pour répondre à la demande mondiale de pétrole, telle que estimée par le rapport annuel de l’Opep à 15 millions de barils/jours d’ici à 2040, «il faut investir dans l’exploration, et donc plus d’argent» que seul «un équilibre entre le coût de vente et celui de la production», estimera-t-il. A défaut de cet équilibre, il sera impossible de trouver les 15 millions de b/j à injecter dans le marché mondial à l’horizon 2040. «Là est toute la problématique du business», soulignera-t-il. «D’où, ajoutera-t-il, le rôle de Sonatrach pour la mise en place d’une stratégie de développement afin de contribuer à trouver ces 15 millions de b/J nécessaires d’ici à 2040, d’où l’importance cruciale de l’exploration en offshore qui débutera l’année prochaine». Dans un ordre plus général, il dira que grâce aux «objectifs très ambitieux que la compagnie nationale des hydrocarbures s’est fixés, si tout va bien on aura le développement de la pétrochimie, de nouvelles sources d’énergies et celui du offshore qui viendront contribuer aux 68 milliards de dollars investis pour lesquels un calcul minutieux a été fait afin d’évaluer la valeur ajoutée que nous atteindre pour le pays ». «Notre rôle c’est aussi de donner du rêve, pousser les jeunes à faire des études, aller vers des objectifs plus compliqués afin d’éviter le vide qui souvent est la source de problèmes sociaux. Nous avons tous la responsabilité à aller de l’avant tous ensemble, à positiver», enchaînera-t-il. %.

«Il n’a jamais été question de couper le gaz au Maroc. Pourquoi, le ferais-je alors que j’ai la possibilité d’augmenter nos capacités d’export», a répondu Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG de Sonatrach aux rumeurs colportées par certains titres de presse nationaux ayant suscité l’ire de leurs confrères marocains contre le groupe pétro-gazier national.

Ce matin, à une question posée lors d’un de presse donné à l’issue de la présentation du rapport annuel de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) sur les perspectives mondiales du marché pétrolier, contenu dans le WOO, nouvelle messagerie Outlook que l’organisation mondiale du pétrole met à la disposition des différents acteurs du marché mondial des énergies dans le tout nouveau centre de digitalisation de Sonatrach entré en service récemment, Abdelmoumen Ould Kaddour à propos des attaques de la presse marocaine criant au scandale sur des affaires de corruption au sein de la Sonatrach, répondra qu’ «il faut d’abord qu’il y ait du respect dans notre maison, entre nous.

Or, nous nous passons notre temps à nous tomber dessus, et eux, ils n’attendent que ça». «Comme eux, étaient des saints. Ils n’ont pas à nous donner des leçons», lancera-t-il. Sur quoi, il préviendra la presse nationale contre le phénomène de l’intox au moment où des efforts importants sont en train de se faire en matière d’investissement et d’augmentation des capacités nationales de gaz. Dans ce contexte, il affirmera qu’il n’a jamais été question de couper le gaz au Maroc. Pourquoi, le ferais-je alors que j’ai la possibilité d’augmenter nos capacités d’export. Bien au contraire. Maintenant, si le Maroc décide d’arrêter cet approvisionnement, c’est leur problème ». Ce n’est pas parce qu’un pipe de gaz se construit entre El Archa (wilaya de Naâma à la frontière algéro-marocaine) et Beni Saf pour fournir le gaz aux populations de régions que l’approvisionnement vers le Maroc sera coupé, a-t-il encore expliqué.