Secteur pharmaceutique: Une valeur de près de 4 milliards de dollars

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L’industrie pharmaceutique a pu, grâce aux mesures incitatives prises par l’Etat, répondre à plus de 70% des besoins du marché national, ce qui lui a permis à la fois de réduire la facture d’importation des médicaments et d’accéder aux marchés extérieurs.

Le secteur pharmaceutique représente près de quatre mds USD couvrant 1033 dénominations communes internationales (DCI) et 2904 dispositifs médicaux, des résultats réalisés grâce à l’engagement et à l’accompagnement du secteur par l’Etat sur les plans institutionnel, juridique et scientifique, contribuant ainsi à assurer les médicaments au citoyen à des prix raisonnables. L’Etat veille à l’organisation de ce secteur, faisant partie intégrante de la politique nationale de la santé, sur la base de l’offre et de la demande en vue de garantir une couverture globale de toutes les régions du pays, notamment à travers la création d’un ministère dédié à l’industrie pharmaceutique en 2021. Après que l’Etat eut renoncé au monopole de l’importation, du stockage et de la distribution des médicaments et grâce aux efforts consentis pour la promotion de la fabrication locale, le nombre des unités de production a atteint 196 ces dernières années dont 10 relevant du groupe Saidal. A travers ses nombreuses réalisations dans le domaine de la lutte contre la Covid-19, l’industrie pharmaceutique nationale a connu un essor fulgurant particulièrement en termes de production d’équipements de protection individuelle, d’oxygène et de tests de dépistage prescrits dans le cadre du protocole de prise en charge des malades, en sus de la production, au niveau local, du vaccin anti-Covid-19. Le taux de couverture du marché par la production locale est passé de 40%, en 2011, à plus de 70%, en 2021, et ce, en concrétisation de l’un des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec la perspective de la développer davantage à l’avenir. Cette dynamique a permis d’élargir la couverture des besoins nationaux et de s’orienter vers les marchés extérieurs, arabes et africains notamment, et ce, après la réunion de toutes les conditions nécessaires dont les transports et l’ouverture d’agences bancaires à l’étranger, dans le cadre des facilitations offertes aux producteurs locaux pour les encourager à exporter leurs produits vers l’étranger.