Lancement d’un programme national d’édition: Publication de 100 titres d’ouvrages

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La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a donné, samedi, au Palais de la culture, le coup d’envoi du programme national d’édition qui se poursuivra jusqu’au 5 juillet 2023, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale.

Dans une allocution d’ouverture de cette manifestation consacrée au livre et à la publication, la ministre de la Culture et des Arts a affirmé que «ce rendez-vous qui a permis de rencontrer les élites d’Algérie et ses créateurs, coïncide avec le lancement du programme des festivités relatives au 60e anniversaire de l’indépendance qui revêt une symbolique exceptionnelle». Dans son allocution, la ministre a rappelé les réalisations accomplies par l’Algérie depuis 1962, notamment les établissements culturels et de créativité qui se déclinent à travers le réseau de bibliothèques publiques implantées dans les différentes régions du pays, des bibliothèques centrales et autres salles de lecture. Ainsi, la ministre a cité d’autres établissements culturels, comme les Maisons de la culture, les théâtres, les instituts et les différents programmes concernant les différents types d’art et de littérature, et la distribution des livres et publications éditées par son département ministériel au profit des bibliothèques et des clubs de lecture. À ce titre, Soraya Mouloudji a annoncé un projet de publication de 100 titres entre romans historiques dans les deux langues arabe et amazighe, livres et contes pour enfants sur l’histoire. Concernant le Centre national du livre (CNL), la ministre a affirmé que la tutelle tend à «promouvoir le rôle assigné au CNL en lui permettant de faire le point sur l’état de l’édition et de la publication en Algérie et d’amener les acteurs dans le secteur à proposer un plan stratégique avec des normes internationales applicables dans le cadre d’un programme d’action». Lors de cette rencontre, une pléiade de créateurs et d’intellectuels de différentes générations ont été distingués. Un hommage a d’abord été rendu aux écrivains martyrs qui ont défendu la patrie par les armes et la plume et aux créateurs disparus, dont l’écrivain et journaliste Abdelaziz Boubakir, le romancier Merzak Bagtache, l’écrivaine Amina Mikahli et le poète Othman Loucif. À cette occasion,  la poésie a également été déclamée en arabe et en tamazight par de nombreux poètes, dont Bouzid Harzallah, Faten Khalouat et Mouloud Heroufi. Des créateurs de la première génération de l’indépendance tels que Zhor Ounissi, Bachir Khalef, Abou El-Kacem Khammar, Mohamed Zeroual et Abdelmalek Mortad ont également été honorés. Cette rencontre a été une occasion également pour honorer des créateurs de la nouvelle génération qui ont brillé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays et décroché des prix dans des concours arabes et étrangers, dont Abdelouahab Aïssaoui, Ahmed Tibaoui ainsi que l’écrivaine et journaliste Zahia Mansar. Lors de cette rencontre, le ministre de la Culture a honoré la traductrice italienne Yolanda Guardi, qui a traduit plusieurs oeuvres d’écrivains algériens en langue italienne… Dans une déclaration à la presse au terme de la rencontre, la ministre a fait savoir qu’«une annonce sera publiée sur le site du ministère qui permettra aux écrivains intéressés par l’histoire de l’Algérie de proposer leurs œuvres suivant des conditions, ajoutant qu’une commission sera mise en place pour étudier ces oeuvres».      

  R. C.