Journée mondiale de la Radio: Belhimer met en évidence le «grand intérêt» accordé par l’Algérie nouvelle aux médias nationaux

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Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a mis en avant, samedi à Alger, le «grand intérêt» accordé par l’Algérie nouvelle aux médias nationaux, sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, insistant sur le rôle «primordial» de la Radio nationale dans la couverture et le traitement médiatiques du dossier Covid-19.

Dans son allocution à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Radio sous le slogan : «La Radio, un accompagnateur permanent de la société en toutes circonstances et crises, la pandémie du coronavirus comme échantillon», M. Belhimer a affirmé que le haut parrainage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de cette célébration reflète «le grand intérêt que l’Algérie nouvelle accorde aux médias nationaux», au sein desquels la Radio algérienne, a-t-il dit, «a joué un rôle pionnier dans la résistance contre l’occupation abjecte et dans l’expression des préoccupations et aspirations du citoyen». Pour le ministre, les Radios nationales et thématiques, ainsi que les stations radios de proximité, ont joué un rôle «primordial» dans la couverture et le traitement médiatiques du dossier Covid-19, indiquant que l’infection au coronavirus d’un nombre de journalistes et de la famille de la radio centrale et locale «n’a pas empêché les membres de cette institution prestigieuse de poursuivre sa mission au service du citoyen, malgré la conjoncture difficile et la gravité de la pandémie». Après avoir exprimé son respect pour tous ceux qui ont accompagné le citoyen en permanence pendant près d’un an de l’apparition de la pandémie du nouveau coronavirus à travers divers «programmes adaptés et innovants diffusés en différentes langues sur les ondes de la Radio», le porte-parole du gouvernement a expliqué que ce média a su, notamment grâce à l’Internet et aux dossiers podcasts qui permettent d’écouter des programmes de longue durée au moment choisi, comment «s’adapter à l’évolution technologique en cours». À cette occasion, il a rappelé que la Radio algérienne a su, depuis des années, comment construire une relation de confiance avec ses auditeurs, et «c’est ce que nous veillons à consolider», a-t-il dit, en développant ses outils de travail, sa numérisation, et l’élargissement du réseau des médias locaux et de proximité. De son côté, le DG de la Radio algérienne, Mohamed Baghali, a indiqué que la célébration de la Journée mondiale de la Radio, qui intervient cette année dans des circonstances particulières, lors desquelles les peuples du monde ont partagé les mêmes souffrances en même temps, est l’occasion de mettre en exergue le rôle de la Radio dans l’accompagnement de la société dans la gestion de cette pandémie. «Chaque auditeur objectif ne peut qu’être en admiration devant le rôle et les missions nobles de la Radio (…) dans la sensibilisation et l’accompagnement des opérations de solidarité des instances officielles et des acteurs de la société», et ce, grâce à la «forte» participation des véritables acteurs des différentes instances et institutions, particulièrement dans  les secteurs de la santé, l’institution de l’Armée nationale populaire (ANP), les collectivités locales et les associations, a-t-il soutenu. A cette occasion, M. Baghali a annoncé le prolongement, dans les prochains jours, des horaires de diffusion de la Radio Coran, lancée par l’ancien directeur général, l’écrivain et romancier, le défunt Tahar Ouettar, pour une diffusion 24/24h, à la demande des auditeurs, pour la consécration de l’orientation religieuse modérée et tolérante de l’Etat algérien. Il a fait état, en outre, de l’hommage rendu au moudjahid et ancien directeur général de la Radio algérienne entre 1991 et 1995, Lamine Bechichi, en baptisant la salle de spectacles de la Radio de son nom. Pour rappel, le défunt Bechichi, dont un hommage lui a été rendu par le ministre de la Communication, en présence des membres de sa famille, a participé au processus d’édification de l’Algérie et à l’enrichissement du patrimoine culturel national. Il a occupé, en outre, plusieurs postes, dont celui de directeur de l’Institut national de la musique et ministre de la Communication en 1995.

La crise sanitaire donne une leçon au citoyen pour revoir son quotidien Ont participé à cette célébration  plusieurs responsables représentant différentes institutions de l’Etat, dont le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, le Pr Kamel Senhadji, qui considère que la catastrophe sanitaire vécue à travers le monde «nous a donné une leçon pour revoir tous les aspects de notre vie quotidienne». «Nous sommes tenus d’opérer un changement radical dans tous les domaines», a-t-il dit. Evoquant cette pandémie sur les plans sanitaire et scientifique, le Pr  Senhadji a indiqué que cette catastrophe sanitaire a contraint les savants à procéder, en peu de temps, à une analyse moléculaire du virus et à trouver des solutions rapides, notamment le vaccin dont l’élaboration durait des années par le passé. Aujourd’hui, la société est plus consciencieuse et a acquis une culture scientifique et préventive, a-t-il dit, d’où le nombre «réduit» de cas de grippe saisonnière, d’autant que le citoyen respecte le protocole sanitaire. De son côté, le représentant du ministère de la Défense nationale, le colonel Abdelhamid Harrat, a salué le rôle de la Radio nationale, évoquant les actions menées par le ministère durant la conjoncture difficile qu’a traversée l’Algérie, notamment la pandémie du coronavirus. Il a rappelé que le ministère avait assuré, depuis le début, tous les moyens nécessaires pour faire face à ce virus, en garantissant les moyens de transport et l’aide au citoyen, particulièrement dans le Sud, outre la conversion d’un hôtel en hôpital au profit des malades. Au terme de cette célébration, le ministre de la Communication a inauguré la salle de spectacles Lamine Bechichi, en présence du directeur général de l’Agence Algérie presse service (APS), Fakhreddine Beldi, du directeur général de l’Etablissement public de télévision (EPTV),  Ahmed Bensebane et du président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), Mohamed Louber.

Yasmine D. / Ag.