En décidant d’octroyer des aides financières aux citoyens: Le gouvernement déterminé à préserver la politique sociale de l’Etat

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En décidant d’octroyer des aides financières aux citoyens dans les frais engagées pour les examens de scanner et autres tests PCR et antigéniques pour diagnostiquer les contaminations au Covid-19, le gouvernement aura prouvé, une fois de plus, que la politique sociale de l’Etat sera maintenue et préservée, en dépit de la nouvelle conjoncture économique défavorable, induite par les répercussions néfastes du Covid-19, et la chute drastique des recettes du pays.

L’Etat ne compte pas renoncer à son caractère social et s’engage à poursuivre le financement de tous les programmes inscrits au titre du volet social, notamment les projets liés au développement des zones d’ombre et visant l’amélioration des conditions de vie des populations. Cette démarche a été confirmée par le gouvernement à travers les budgets alloués aux transferts sociaux dans le projet de loi de finances 2021, qui a consacré une enveloppe financière importante de 50 milliards de dinars pour le développement des zones d’ombre, ce qui atteste de la volonté des pouvoirs publics d’aller de l’avant sur cette voie, et ce, conformément aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. En effet, à travers le nouveau modèle économique, l’Etat compte s’inscrire dans la rupture  totale avec les méthodes de gestion du passé et engager une nouvelle démarche marquée par une adéquation des politiques publiques et sectorielles et une rénovation de la gouvernance économique. Cette stratégie devrait permettre, à court et à moyen termes, de mettre en place une économie où la forte dépendance aux hydrocarbures et la dépense publique seront réduites graduellement. Récemment, des experts économiques et des dirigeants d’entreprises ont souligné les facteurs d’attractivité de l’Algérie en matière d’investissement, en saluant les mesures décidées par les pouvoirs publics pour encourager les investisseurs étrangers. Ils ont salué les réformes entreprises par le gouvernement en vue d’améliorer l’attractivité du pays et stabiliser le cadre réglementaire régissant l’investissement, estimant que la pandémie Covid-19 est un facteur d’accélération et de transformation du modèle économique algérien, jusque-là basé sur la rente et les hydrocarbures. Rappelant que l’Algérie est en transition économique, ces experts ont formulé le vœu de voir des investisseurs étrangers associés dans une logique de partenariat gagnant-gagnant aux projets de croissance et de diversification lancés en Algérie. Dans ce contexte, ils ont énuméré les principaux secteurs à fort potentiel de développement, à savoir la production industrielle, l’agriculture, l’agro-industrie, les filières de transformation, l’industrie manufacturière, l’industrie minière, la pétrochimie, les énergies renouvelables et l’industrie du digital. Ils ont mis en avant aussi la possibilité de relocalisation des chaînes de valeur industrielles, soutenant que l’Algérie avec sa proximité avec l’Europe et sa position géographique en Afrique peut devenir un partenaire dans tous les secteurs. Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait, maintes fois rappelé que les attentes sociales légitimes, exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. En donnant des instructions fermes lors d’une séance de travail consacrée à l’examen du projet de Plan national de relance socioéconomique qui sera soumis aux prochaines réunions du Conseil des ministres, le chef de l’Etat aura pris les devants avec des mesures pratiques visant l’édification d’une nouvelle économie nationale sous-tendue par la diversification des sources de croissance, l’économie du savoir et la gestion rationnelle des richesses nationales.

L’édification d’une véritable nouvelle économie passe par le changement des mentalités et la libération des initiatives de toute entrave bureaucratique Le Président Tebboune a donné des instructions détaillées à chacun des ministres concernés, à l’effet d’opérer des réformes structurelles dans la cadre de la politique générale du gouvernement, à même d’assurer une exploitation optimale et transparente de toutes les potentialités et richesses naturelles nationales, à commencer par les mines dont regorge l’Algérie. Pour le Président Tebboune, l’édification d’une véritable nouvelle économie passe par le changement des mentalités et la libération des initiatives de toute entrave bureaucratique, la révision des textes juridiques en vigueur, ou leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et les emplois sans exclusion, ni exclusive. Le Président de la République a mis l’accent sur l’impératif de générer de la valeur ajoutée dans chaque projet, appelant à explorer toutes les terres, y compris les terres rares, aux fins d’amortir le recul des recettes de l’Etat. Il a instruit le ministre de l’Industrie à l’effet de présenter les cahiers des charges déjà disponibles, lors du prochain Conseil des ministres, et d’optimiser les dérivés du pétrole et du gaz en vue de revoir le produit national à la hausse. Par ailleurs, le Président Tebboune a affirmé que la mouture finale du Plan de relance socioéconomique sera présentée à tous les opérateurs économiques algériens, une fois approuvée en Conseil des ministres, en tant que feuille de route ayant des délais de mise en œuvre, pour faire l’objet d’évaluation à l’expiration de ces délais, précisant que ce Plan national doit préserver le caractère social de l’Etat et le pouvoir d’achat du citoyen, notamment la classe défavorisée. Au terme de la séance de travail, le président de la République a appelé les ministres concernés à entamer immédiatement, sous la supervision du Premier ministre, la recherche des mécanismes efficaces à même de réduire, à court terme, les dépenses inutiles et d’augmenter les revenus à travers l’encouragement de la production nationale, la généralisation de la numérisation et la lutte contre l’évasion fiscale, le gaspillage et la surfacturation, afin de permettre au pays de surmonter les difficultés conjoncturelles induites par la double crise issue du recul des revenus des hydrocarbures et de la propagation de la pandémie Covid-19. Dans ce cadre, la dépense publique continuera de servir de levier de développement et de la croissance dans le cadre d’une politique budgétaire rénovée, dont l’objectif sera de maintenir l’effet de la dépense publique comme instrument de l’investissement public et comme un stimulant à l’activité économique productive. Cette nouvelle démarche, adoptée par l’exécutif, devrait favoriser l’émergence d’une politique de diversification économique, de transformation structurelle et de rénovation du modèle de financement de l’économie. À ce titre, le Premier ministre a affirmé que les priorités ont été définies en vue de traduire les mesures et fixer avec précision les délais d’exécution du plan d’action du gouvernement pour pallier les inégalités en matière de développement local, notamment dans les régions du Sud, les zones montagneuses et rurales. Conscient de la spécificité, de la priorité et de la sensibilité du dossier du développement, le gouvernement est disposé à œuvrer à la prise en charge de ces préoccupations dans le but de garantir un développement équitable au profit de toutes les régions du pays, sans exclusion ou marginalisation, avait assuré M. Djerad, précisant que ce volet constitue une priorité majeure pour le gouvernement qui, non seulement, partage le même diagnostic mais également l’impératif de réunir toutes les conditions d’une vie décente aux citoyens où qu’ils se trouvent et quelle que soit leur wilaya. La vérité amère est qu’il existe des zones d’ombre et d’exclusion, y compris dans la capitale du pays, a-t-il déploré, ajoutant que l’Algérie ne peut pas fonctionner à deux vitesses et notre peuple mérite une meilleure prise en charge où qu’il se trouve. Soulignant l’engagement du gouvernement à poursuivre les programmes d’infrastructures et d’équipements prévus dans les différentes régions du pays, dans le cadre d’une nouvelle approche participative, le Premier ministre a fait état d’un travail en cours pour la révision de la nomenclature nationale des projets de développement, notamment ceux gelés, reportés ou non encore entamés. Par ailleurs, le gouvernement compte adopter une nouvelle approche en matière de lutte contre le chômage et s’engage à assurer une couverture sanitaire équitable et de qualité, tout en œuvrant à remporter le défi de la qualité dans le secteur de l’éducation. À ce propos, M. Djerad a mis en avant la nécessité de poursuivre les efforts dans le domaine de l’emploi, à travers l’adoption d’une nouvelle approche reposant sur un traitement purement économique, tout en réitérant la détermination du gouvernement à prendre en charge les préoccupations des jeunes exerçant dans le cadre des dispositifs d’insertion socio-professionnelle, des agents contractuels et des remplaçants, à travers une étude approfondie et détaillée de ce problème épineux, afin de trouver les solutions possibles pour établir des passerelles avec le marché du travail aux fins de leur insertion dans la vie professionnelle. Il a évoqué, en outre, la redéfinition de l’ordre de priorité de réalisation de ces projets dans chaque wilaya en fonction des besoins réels, capacités disponibles, le dividende socioéconomique suivant les spécificités de chaque région. Le Premier ministre a, en outre, mis en avant la volonté du gouvernement d’assainir l’administration des pratiques bureaucratiques désuètes à travers la mise en œuvre d’une panoplie de mesures pratiques détaillées dans le Plan d’action, affirmant que le renforcement de la gestion décentralisée était une préoccupation partagée par l’Exécutif, qui s’emploiera à l’amélioration de la performance dans tous les domaines.

  1. Benslimane