Crise syrienne: les Nations Unies ont besoin d’un large soutien aux négociations de Genève

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Les Nations Unies ont besoin d’un large soutien aux négociations de Genève visant à trouver une solution politique au conflit qui déchire la Syrie depuis 2011, a indiqué vendredi Berlin.
Pour la première fois depuis l’entrée en fonction de l’administration américaine de Donald Trump, les pays occidentaux et arabes soutenant l’opposition syrienne se sont réunis vendredi à Bonn en marge d’une réunion ministérielle du G20. Une rencontre qui intervient quelques jours avant la reprise jeudi prochain à Genève de pourparlers de paix entre le gouvernement syrien et l’opposition. « Les Nations Unies ont besoin d’un large soutien, et il est apparu clairement que nous voulons dans tous les cas une solution politique », a déclaré le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel, à l’issue d’une rencontre sur la Syrie.
« C’est important et nécessaire qu’il y ait un dialogue étroit avec les Etats-Unis sur cette question syrienne (…) nous avons vérifié ce matin que nous étions tous bien d’accord », a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault. Selon les médias, une dizaine de pays occidentaux et arabes, ainsi que la Turquie et l’Union européenne (UE), étaient présents à cette réunion visant à « harmoniser » les positions avant la reprise prévue des négociations
de Genève le 23 février. « Tout le monde a soutenu Genève, en particulier ceux qui étaient nouveaux autour de la table, par exemple notre collègue américain s’est beaucoup impliqué
dans la discussion », s’est félicité devant la presse M. Gabriel. Selon une source occidentale, le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson soutient des négociations de paix dans le cadre de l’ONU. Les pourparlers de Genève sur un règlement politique au conflit qui ravage la Syrie depuis six ans ont commencé l’an dernier. Mais trois sessions de négociations n’ont pas permis d’avancer en raison du fossé entre les belligérants sur les contours de la transition politique dans le pays et le sort du président Bachar al Assad.