Soixante-dix (70) cas de cancer de la prostate ont été détectés au CHU d’Oran, lors du mois « Novembre bleu », qui a vu le dépistage de plus de 600 personnes, un chiffre en augmentation par rapport à l’année dernière, a indiqué la cheffe du service de biochimie de cet établissement sanitaire. Dans une déclaration à l’APS, en marge des travaux des 18èmes entretiens du CHU d’Oran clôturés vendredi soir, Pr Saadi Ouslim Soulef a précisé qu' »avant même la fin du mois de Novembre bleu, nous avons eu beaucoup de mauvaises surprises lors de la campagne de dépistage, avec 70 personnes dépistées et diagnostiquées positives au cancer de la prostate ». « Ces personnes sont venues juste pour un dépistage, sans aucun symptôme, mais ils ont été diagnostiquées avec un cancer de la prostate, d’où l’importance du dépistage précoce de cette pathologie », a-t-elle souligné. « Une augmentation d’une trentaine de nouveaux cas a été enregistrée par rapport à l’année dernière, où nous avions dépisté plus de 400 personnes lors du mois de Novembre bleu, et avions détectés 40 cas », a souligné la même responsable. L’importanc e du dépistage précoce du cancer de la prostate, a-t-elle ajouté, « réside dans le fait que le patient peut guérir de ce cancer s’il est découvert à temps », faisant savoir qu' »il peut y avoir une guérison totale de ce cancer en cas de dépistage précoce ». « L’importance de ce genre de dépistage réside aussi dans le fait que le malade atteint du cancer de la prostate à ses débuts ne présente pas de symptômes particuliers et, de ce fait, le cancer ne peut être découvert que par un spécialiste », a-t-elle ajouté, précisant que le dépistage peut se faire par de simples tests antigéniques (PSA).