Le président de l’Observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, Réda Belkacemi, a affirmé que les médicaments fabriqués localement couvrent plus de 70% des besoins nationaux, grâce aux bases réglementaires et législatives qui ont contribué à jeter les bases les bases de la relance de l’industrie pharmaceutique en Algérie.
«En un an et demi, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a pu jeter de nouvelles bases organisationnelles et législatives qui ont joué un rôle majeur dans la relance de l’industrie pharmaceutique, qui a fait un saut qualitatif», a déclaré Belkacemi. «L’Algérie compte aujourd’hui grâce aux investissements réalisés par environ 196 entreprises pour la production de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales, qui ont contribué à réduire la facture des importations», a-t-il ajouté. D’autre part, le même responsable a appelé les médias locaux à contribuer à la promotion de la qualité des produits locaux conformes aux normes de qualité internationales, et en soutenant également des campagnes de sensibilisation. Il a ajouté que «le moment est venu pour l’Algérie de s’appuyer sur ses capacités de recherche scientifique afin de développer l’industrie pharmaceutique, et de faire confiance au produit local, qui a joué un rôle majeur dans la lutte contre la pandémie de coronavirus». En ce qui concerne l’insuline et les médicaments destinés au traitement du cancer et des maladies rares, Belkacemi a expliqué que «ses services ont pris des mesures proactives pour faire face à la rareté de ces produits et pour réduire les fluctuations, tout en accordant des programmes d’importation et en augmentant les quantités par rapport aux taux de consommation normaux».