Le Front des forces socialistes (FFS) fait de la reconstruction d’un consensus national « un axe cardinal de sa politique », selon le premier secrétaire du parti.
Mohamed Hadj Djillani qui s’exprimait hier, à Draâ El Mizan ( Tizi-Ouzou), lors d’une rencontre commémorative du 62ème anniversaire du Congrès de la Soummam, a souligné la conviction de son parti que « le dialogue est la seule manière de régler les conflits et tous les problèmes ». Il a ajouté que le parti, « travaillera à la convergence des forces du changement et la mobilisation des Algériens à même de réunir les conditions qui permettent une dynamique politique pacifique, plurielle et organisée ». « Avec sa vision d’une Algérie unie, démocratique et sociale, le FFS fait de la reconstruction d’un consensus national un axe cardinal de sa politique » a-t-il soutenu, soulignant la conviction de son parti que « le dialogue est la seule manière de régler les conflits et tous les problèmes », a-t-il dit. Pour le premier responsable du Front des forces socialistes « le défi, aujourd’hui, est la construction d’un Etat de droit et des institutions démocratiques au service des citoyens ». Le FFS, a-t-il martelé « poursuivra pacifiquement son combat pour l’avènement de la deuxième République et la construction d’un Etat de droit démocratique et social ».
Situation socio-économique : le FFS s’inquiète
Revenant à la situation socio-économique du pays, le premier responsable du FFS s’est montré alarmiste. « Malgré la hausse des prix du pétrole, les indicateurs économiques sont au rouge », a averti Hadj Djilani. Selon lui, cet état de fait est « la conséquence d’absence de visibilité, de stratégie et de cap économique ». Pour l’orateur, « le financement non-conventionnel, expression de la politique libérale du pays, engendre l’inflation et la dévaluation effrayante de la monnaie nationale, mettant en danger l’Etat social, objectif principal de la déclaration du 1er Novembre et de la plate-forme de la Soummam ».
Selma Dey