Banque africaine de développement: De bonnes relations la lient avec l’Algérie

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Les relations entre l’Algérie et la Banque africaine de développement (BAD), ont été évoquées ce vendredi, à l’issue des Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et le président de l’institution, Akinwumi Adesina.

Les deux responsables ont échangé, lors d’un entretien,  leur point de vue sur la situation économique mondiale et africaine et ont évoqué les moyens à même de renforcer les relations qu’entretiennent les deux parties. Lors de cet entretien, Akinwumi Adesina s’est félicité du niveau des relations qui lient la Banque et l’Algérie et relèvera leur «niveau appréciable» ainsi que la disponibilité de son institution à «accompagner l’Algérie dans ses efforts de développement économique et social sous les formes qu’elle souhaiterait» annonce un communiqué du ministère des Finances. Le responsable a par ailleurs émis le souhait d’effectuer une visite en automne «pour s’enquérir des réalisations enregistrées et du niveau appréciable atteint par le pays en matière de développement économique». Adesina a saisi cette occasion pour évoquer les engagements de la BAD et ses objectifs pour le continent en termes de développement économique, pour la  décennie à venir. Il importe de noter que le ministre des finances, dans le cadre de sa participation aux travaux des Assemblées annuelles du  groupe de la BAD, a aussi pris part aux 2es et 3es sessions  des réunions des Conseils des Gouverneurs. La 2e session des Conseils des Gouverneurs a été consacrée au dialogue  du président de la BAD avec les gouverneurs sur la question de la 7e augmentation générale du capital de la BAD (AGC-VII). Raouya est intervenu lors de cette session, pour mettre en exergue le rôle important de cette institution financière africaine dans le développement économique et social du continent. Il n’omettra pas d’évoquer les actions entreprises, notamment pour la mobilisation des ressources internes ainsi que la lutte contre l’évasion fiscale, et ce, malgré les défis.

Le Conseil des gouverneurs autorise l’augmentation du capital de la BAD

Pour rappel, les 53es Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) se sont achevées, vendredi, à Busan en Corée du Sud et ont été marquées par une décision du Conseil des gouverneurs. Le Conseil a en effet décidé à l’issue de sa troisième et dernière session, d’autoriser l’ouverture des consultations en vue de l’augmentation générale du capital de la Banque pour «répondre aux besoins de financement de ses pays membres régionaux et d’atteindre ses objectifs de développement», a expliqué la Banque sur son site Internet. Cette augmentation du capital, dument méritée grâce aux bonnes performances devrait permettre par ailleurs à l’institution, de poursuivre  les réformes qu’elle a déjà engagées. S’agissant des performances, les gouverneurs ont salué celles réalisées par la Banque en 2017. La Banque aurait enregistré durant cette année, «8,7 milliards de dollars d’approbation et plus de 7 milliards de  décaissements, des résultats jamais atteints depuis sa création en 1964».