Les carences de ces deux nutriments accélèrent le vieillissement du cerveau

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La nutrition joue un rôle essentiel tout au long de la vie. Une alimentation équilibrée contribue non seulement à réduire le risque de maladies cardiovasculaires, mais également au bien-être général. Son importance est encore plus marquée lorsqu’il s’agit du vieillissement cérébral.

Une équipe de chercheurs des universités du Nebraska-Lincoln et de l’Illinois à Urbana-Champaign a récemment fait une découverte significative à ce sujet. Leur étude, publiée le 21 mai 2024 dans la revue Nature Publishing Group Aging, a porté sur une centaine de participants âgés de 65 à 75 ans, tous en bonne santé cognitive. Ces participants ont rempli des questionnaires fournissant des informations démographiques, des données corporelles et leur niveau d’activité physique. Des échantillons de plasma sanguin, prélevés après une période de jeûne, ont été analysés afin de mesurer leurs biomarqueurs nutritionnels. Ils ont également passé plusieurs tests cognitifs et des IRM cérébrales. Les résultats de l’étude ont mis en lumière deux profils de vieillissement cérébral : un vieillissement accéléré et un vieillissement plus lent. Ce dernier groupe présentait un profil nutritionnel particulier, caractérisé par une combinaison d’acides gras et d’antioxydants, dont une forme spécifique de vitamine E. Ce profil nutritionnel est étroitement lié aux nutriments typiques du régime méditerranéen, souvent associé à un vieillissement cérébral sain. « Nos résultats sont en accord avec un large éventail de recherches démontrant les bienfaits du régime méditerranéen, qui privilégie les aliments riches en ces nutriments », a déclaré Aron Barbey, directeur du Centre pour le cerveau, la biologie et le comportement de l’Université du Nebraska-Lincoln. Il a ajouté que cette étude identifie des biomarqueurs nutritionnels spécifiques, prometteurs, qui sont liés à de meilleures performances cognitives et à une meilleure santé cérébrale. L’originalité de cette étude réside dans son approche multidimensionnelle, combinant des données sur la nutrition, la cognition et l’imagerie cérébrale. « Nous avons étudié simultanément la structure, la fonction et le métabolisme du cerveau, ce qui nous a permis d’établir un lien direct entre ces caractéristiques cérébrales et les capacités cognitives », a précisé Barbey. Les chercheurs poursuivent leurs travaux pour explorer ce profil nutritionnel dans l’espoir de développer des thérapies et interventions favorisant la santé cérébrale à l’avenir.

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