X condamné à verser 600 000 $ à un employé licencié pour n’avoir pas cliqué sur « oui » à un ultimatum reçu par email

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La Commission des Relations Professionnelles en Irlande a affirmé qu’un refus d’accord ne pouvait être perçu comme une démission. La situation de Gary Rooney, ex-cadre dirigeant chez Twitter, a retenu l’attention des tribunaux irlandais.

En 2022, l’intéressé avait refusé de se conformer à une injonction d’« engagement extrêmement intensif » lancée par Elon Musk. Suite à ce refus, il fut licencié, une décision qui vient d’être jugée comme injuste par la Workplace Relations Commission (WRC). En novembre 2022, Musk avait envoyé un courriel à tous les employés de Twitter, les exhortant à se consacrer pleinement à leur travail et à s’attendre à des « longues heures à haute intensité ». Cette attente, imposée sous forme d’ultimatum, selon laquelle les employés qui ne cliquaient pas sur un lien pour signifier leur accord seraient licenciés avec trois mois d’indemnité de départ, se révèle aujourd’hui problématique. L’agent d’adjudication de la WRC, Michael MacNamee, a statué que le délai de 24 heures de Musk n’était pas un « préavis raisonnable » pour ses employés. Par ailleurs, celui-ci souligne qu’ »aucun employé ne pourrait être blâmé de refuser d’être contraint de donner un assentiment ouvert et non qualifié à l’une des propositions ». Musk se voit donc ordonner de verser la somme de 550 000 € à Rooney. C’est la sanction que la justice retient pour avoir injustement renvoyé l’employé après neuf années de service pour défaut d’adhésion à l’ultimatum. Cette décision judiciaire pourrait encourager d’autres employés à porter plainte. En effet, le comportement d’Elon Musk et son rôle dans des cas de licenciements jugés abusifs sont depuis longtemps au centre de procès en cours.

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