Ghaza: L’entité sioniste détient 118 patients à l’intérieur du complexe médical « Nasser »

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Le ministère palestinien de la Santé à Ghaza a annoncé ce mardi que 118 patients étaient détenus à l’intérieur du complexe médical Nasser, que les forces sionistes ont transformé en «caserne militaire» dans le sud de la bande.

Le ministère a indiqué dans un communiqué que «18 patients ont été évacués du complexe médical Nasser vers des hôpitaux de campagne», annonçant que «118 autres patients sont restés à l’intérieur du complexe», malgré la menace à laquelle ils pourraient être exposés en restant à l’intérieur. Le département a ajouté que «la situation à l’intérieur du complexe médical Nasser, que les forces d’occupation ont transformé en caserne militaire, va au-delà d’un désastre et constitue une menace directe pour la vie du personnel et des patients». Le ministère palestinien a souligné que le personnel médical et les patients à l’intérieur du complexe étaient «sans électricité, sans eau, sans nourriture, sans lait pour les enfants, sans oxygène et sans soins médicaux appropriés pour les cas compliqués». Dans son communiqué, le ministère a appelé les institutions internationales à «utiliser tous les moyens pour faire pression sur l’occupation afin qu’elles mette fin à la militarisation de l’hôpital, le remette en service et réponde à tous les besoins humanitaires et médicaux». L’armée sioniste a encerclé l’hôpital Nasser, le deuxième plus grand hôpital de la bande de Ghaza, il y a deux semaines avec des chars et des véhicules blindés, et a déployé des tireurs d’élite autour de la zone, avant de l’attaquer il y a quelques jours. Les forces d’occupation ont fermé l’entrée et la sortie de l’hôpital, et assiégé pendant plusieurs jours des milliers de personnes, y compris des personnes déplacées qui s’y étaient réfugiées. L’armée sioniste a également tué de nombreux palestiniens qui tentaient d’entrer ou de sortir de l’hôpital par des tireurs embusqués stationnés dans la zone. Dimanche dernier, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait annoncé que l’hôpital Nasser n’était plus en mesure de fournir des services. Les forces d’occupation sioniste ont pris d’assaut le complexe Nasser, le plus grand et le plus important du sud de la Bande de Ghaza, après avoir forcé des milliers de personnes déplacées à le quitter, selon des témoins oculaires et des sources palestiniennes officielles. La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a ensuite mis en garde contre la «destruction» de l’hôpital Nasser par l’armée d’occupation sioniste, alors que les personnes déplacées, les patients et le personnel médical qui s’y trouvent risquent la «liquidation». Le bilan de l’agression sioniste barbare dans la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre dernier, a fait près de 29 000 martyrs, essentiellement des femmes et des enfants, poussé 85 % de la population de l’enclave à se déplacer à l’intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la bande de Ghaza ont été endommagées ou détruites, d’après les Nations unies. A la lumière de ces exactions, l’entité sioniste est poursuivie devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Un arrêt rendu en janvier a ordonné à l’occupant sioniste de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils de la bande de Ghaza.

Arrestation de 7 120 Palestiniens par les forces sionistes en Cisjordanie occupée

L’armée d’occupation sioniste a arrêté 20 Palestiniens en Cisjordanie occupée durant les dernières 24 heures, portant le nombre de détenus mardi à 7120 Palestiniens depuis le 7 octobre 2023, a indiqué un communiqué commun de la Commission palestinienne des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers. Le communiqué a souligné que «le nombre total d’arrestations après le 7 octobre s’est élevé à environ 7120», ajoutant que ce chiffre inclut ceux dont la détention a été maintenue et ceux qui ont été libérés après leur interpellation. Selon le communiqué, l’armée d’occupation sioniste a arrêté «depuis la matinée d’hier (lundi) et la matinée d’aujourd’hui (mardi) au moins 20 citoyens en Cisjordanie occupée, dont deux anciens prisonniers libérés dans le cadre du récent accord d’échange». Les organisations palestiniennes spécialisées dans les affaires des prisonniers ont rapporté que, dans le cadre de la trêve temporaire, fin novembre dernier, l’entité Sioniste a libéré un total 240 prisonniers palestiniens de ses prisons : 71 prisonnières et 169 enfants. Selon la Commission et le Club, les arrestations se sont réparties entre les gouvernorats d’El Khalil et Bethléem (sud), Ramallah et El Qods (centre), et Naplouse, Jénine et Tulkarem (nord), a détaillé la même source. Dans ce même contexte, les organisations palestiniennes ont déploré «des abus, des passages à tabac et des menaces à l’encontre des détenus et leurs familles, ainsi que des actes de saccage perpétrés dans les maisons de Palestiniens et la confiscation d’argent et de véhicules». Le nombre total de prisonniers palestiniens qui croupissent dans les prisons sionistes a dépassé les 9000, dont 3484 détenus administratifs et 606 de Ghaza, selon les chiffres recueillis par les deux organisations jusqu’à la fin janvier dernier. La détention administrative est une décision de détention ordonnée par l’armée d’occupation sioniste prétextant une menace contre la sécurité, sans acte d’accusation ni procès, pour une durée reconductible de 6 mois. Malgré sa comparution pour «génocide» devant la Cour internationale de justice, l’entité sioniste continue de cibler des maisons, des hôpitaux, des lieux de culte, entre autres bâtiments civils dans la bande de Ghaza et dans plusieurs villes palestiniennes en Cisjordanie occupée et El Qods. Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon des données officielles palestiniennes et onusiennes. Parallèlement à ces actes d’hostilité acharnés, l’entité sioniste a renforcé son emprise sécuritaire et ses opérations militaires dans les villes et les villages de Cisjordanie occupée, faisant des centaines de martyrs, de blessés et de détenus palestiniens.

Les attaques sionistes contre les hôpitaux à Ghaza: Menacent la vie des bébés prématurés

Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a averti, lundi, que les bébés prématurés dans la bande de Ghaza risquent une mort imminente en raison des attaques sionistes contre les hôpitaux. Dans un message sur les réseaux sociaux, le Fonds des Nations unies a averti que «les bébés prématurés risquent une mort imminente à Ghaza en raison du siège, des attaques (sionistes) contre les hôpitaux, du manque de médicaments et de carburant et des maladies infectieuses endémiques». L’UNFPA a souligné «la nécessité de mettre fin immédiatement à cette tragédie». L’agence onusienne a renouvelé son appel à un «cessez-le-feu immédiat, les enfants ne sont pas une cible». Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation sioniste mènent une agression dévastatrice contre la bande de Ghaza qui a fait 29 092 martyrs et 69 028 blessés, des enfants et des femmes pour la plupart, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.

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