Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a quitté vendredi Brazzaville (République du Congo) où il a pris part au 8e sommet du comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. Djerad, qui représentait le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à ce sommet, a réitéré, jeudi, lors des travaux, la «disponibilité de l’Algérie à rapprocher les positions des parties belligérantes en Libye et abriter toute réunion inter-libyenne visant à contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d’un nouvel Etat stable».
L’Algérie, qui se tient à équidistance entre les deux parties libyennes, fait preuve d’un maximum de neutralité, tout en appuyant la légitimité des institutions reconnues internationalement. Elle réitère, aujourd’hui, sa disposition à rapprocher les positions des parties belligérantes et abriter toutes réunion entre les frères libyens pour contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d’un nouvel Etat stable», a déclaré Djerad. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé que l’Algérie continuera de jouer un «rôle moteur» dans le règlement «le plus rapidement possible», de la crise libyenne, indiquant que «la solution ne peut-être que politique et pacifique et ne peut venir que des Libyens eux-mêmes avec l’aide internationale et notamment des pays voisins».
La nécessité d’une stratégie consensuelle visant une solution politique négociée en Libye, tout en excluant la solution militaire et l’ingérence extérieure, a été également mise en avant par le président de ce comité et président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, à l’occasion de cette rencontre. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a salué les initiatives internationales de sortie de crise en Libye, plaidant pour une solution politique «négociée». Le comité de haut niveau a réaffirmé son ferme attachement à l’intégrité territoriale de la Libye, à son unité nationale et à son indépendance.
Ali B.