Pour la première fois depuis 2015: L’Algérie participe au 13e Comité intergouvernemental de l’agence onusienne

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L’Algérie a participé hier à Paris pour la première fois depuis 2015 aux travaux du 13e Comité intergouvernemental sur la mise en œuvre de la convention de l’Unesco sur «la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles».

L’Algérie, représentée par le ministère de la Culture, «prend part, pour la première fois depuis 2015, date de sa ratification de cette Convention, aux travaux du 13e Comité intergouvernemental, du 11 au 14 février 2020, au siège de l’UNESCO à Paris. La délégation algérienne participera à la session d’information sur le projet «Re/Penser les politiques culturelles» et la plate-forme en ligne «du suivi des politiques, dont l’objectif est d’analyser les tendances actuelles, les progrès dans la mise en œuvre de la Convention et l’identification des pratiques les plus innovantes dans le monde en matière de politiques culturelles». Les travaux de ce 13e CIG porteront sur «la présentation du plan de travail pour 2020-2021, d’où le suivi des politiques et le renforcement des capacités, ainsi que les activités mettant en œuvre le Fonds international pour la diversité culturelle (FIDC)», ajoute t-on de même source. Il s’agit également de l’approbation, au cours des ces travaux, du financement de nouveaux projets par le FIDC dans le cadre de son 10e appel, ainsi que «l’examen des conclusions de la 2e édition du Forum des organisations de la société civile et les synergies potentielles avec la Recommandation de 1980 relative à la condition de l’artiste». Au menu des travaux du 13e CIG, il y a par ailleurs «l’évaluation de l’impact de l’environnement numérique sur l’accès aux contenus créatifs et sur les résultats des premiers projets financés par le Fonds international pour la diversité culturelle», précise la même source. Outre l’Algérie, les représentants de 16 pays partenaires participeront à ces travaux, dont le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Mali, le Pérou, l’Indonésie, le Bangladesh, la Colombie, la Jamaïque, la Palestine, le Sénégal, l’Ouganda, la Tanzanie, et le Zimbabwe, ainsi que des représentants de la Suède, pays donateur. Il est à rappeler que pour son prochain rapport (RPQ), élaboré et rédigé par un groupe d’experts sous la direction de Salim Dada, point  focal de l’UNESCO en Algérie pour la convention 2005, et actuellement secrétaire d’Etat chargé de la production culturelle, «l’Algérie déploie tous les 0moyens nécessaires, avec l’aide de l’Agence suédoise de coopération pour le  développement (sida), pour la remise de son premier rapport, avant avril 2020». Approuvée en 2005, la Convention sur la protection et la promotion des expressions culturelles est un traité ratifié par 145 Etats membres de l’Unesco. L’Union européenne y a adhéré en 2006.

Benadel M. /Ag.