L’entité sioniste est « au paroxysme de sa folie meurtrière », accuse l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme (Euro-Med Human Rights Monitor), affirmant que les forces de l’occupation sioniste ont intensifié, ces derniers jours, leur campagne génocidaire à Ghaza.
Selon cette ONG, depuis le 12 mai, l’armée d’occupation sioniste tue en moyenne plus de 80 Palestiniens par jour par des bombardements directs, et près de 20 autres par jour à cause de la famine et du refus de leur accès aux soins médicaux et aux moyens essentiels à leur survie.Cette recrudescence des attaques meurtrières s’inscrit dans le cadre d’une escalade plus large menée par l’armée sioniste, marquée par une politique de la terre brûlée et la destruction systématique des zones résidentielles et des infrastructures restantes de Ghaza, souligne cet observatoire dans son dernier rapport.La campagne en cours, qui en est maintenant à son 19ème mois, « se caractérise par des massacres, la famine forcée et le démantèlement délibéré des systèmes vitaux, dans le but explicite d’éradiquer la population pales tinienne de Ghaza et d’éliminer toute possibilité de retour ou de reconstruction ». Les éléments recueillis sur le terrain par les équipes de cette organisation, révèlent qu’entre le 12 et le 18 mai, « 564 Palestiniens ont été tués par des frappes directes, tandis que 122 autres sont morts de faim délibérée et du manque de soins médicaux ».En outre, « 1386 civils ont été blessés au cours de cette période, soit une moyenne d’environ 233 blessés par jour ».Au cours de la même période, l’armée sioniste a émis au moins dix nouveaux ordres d’évacuation, visant principalement le nord de Ghaza, l’ouest de la ville de Ghaza et les zones orientales de Deir al-Balah et Al-Qarara.Le bombardement continu des zones de déplacement nouvelles et existantes a transformé le déplacement en « un mécanisme de mort lente plutôt qu’en un moyen de survie », déplore l’ONG, relevant que cette stratégie vise à « vider des régions entières et à démanteler la présence civile palestinienne en vue d’une expulsion à grande échelle ».Elle rappelle, dans ce contexte, que « les massacres se multiplient, aucune aide n’est autorisée à entrer et la communauté internationale reste silencieuse ». Le blocus total, imposé depuis le 2 mars, a eu des effets dévastateurs, en particulier sur les groupes les plus vulnérables de la bande de Ghaza. « Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique de (l’entité sioniste) visant à démanteler les fondements de la vie et à éliminer tous les moyens de survie », affirme l’ONG, soulignant que ce siège « ne peut plus être considéré comme une simple aggravation d’une catastrophe humanitaire », mais comme « un outil stratégique actif utilisé dans le cadre d’un génocide ».L’Observatoire insiste sur le fait que la communauté internationale doit reconnaître que « mettre fin à tous les actes de génocide, y compris mettre fin à la famine, garantir l’acheminement de l’aide et mettre un terme aux violations graves commises à l’encontre des civils palestiniens, n’est pas une question de négociation ou de convenance politique ». « Il s’agit d’obligations juridiques absolues en vertu du droit international », rappelle-t-il, affirmant que les droits fondamentaux des civils à Ghaza, en particulier le droit à la vie, à l’alimentation et à la dignité, ne sont « pas négociables » et « ne doivent pas être compromis par des arrangements politiques ou des négociations ». »Ces droits doivent être respectés immédiatement et sans condition, en pleine conformité avec le droit international, le droit international humanitaire et les principes fondamentaux de la justice mondiale », plaide cette organisation