Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au lien entre pauvreté, sous-développement et conflits, l’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, a souligné jeudi à New York la volonté ferme de l’Algérie de contribuer activement à la paix et à la sécurité internationales.
À l’approche du 80e anniversaire de la Charte des Nations unies, M. Bendjama a réaffirmé l’attachement de l’Algérie à l’action multilatérale. Il a alerté sur l’impact des crises multiples et des nouvelles menaces sur les pays en développement, notant qu’un quart seulement des Objectifs de développement durable (ODD) sont en voie d’être atteints. Pour faire face à cette situation, il a plaidé pour une approche globale et durable liant sécurité, développement et droits humains, et a appelé à des mandats onusiens adaptés à ces défis. L’ambassadeur a également mis en avant les efforts de l’Algérie pour la paix post-conflit et la consolidation des institutions, tout en insistant sur l’importance de renforcer la coopération entre les Nations unies et l’Union africaine, dans le respect des priorités africaines et de l’agenda 2063. Enfin, il a rappelé les initiatives concrètes de l’Algérie en faveur du développement régional, comme l’autoroute transsaharienne, le projet de fibre optique ou le gazoduc transsaharien, soutenus par la création d’une agence dédiée dotée d’un budget d’un milliard de dollars. « Une paix durable nécessite un financement stable et un engagement collectif », a conclu M. Bendjama.