Contribution: Les Jeux Méditerranéens à Oran du samedi 25 juin au mardi 5 juillet 2022 Bienvenue en Algérie à nos amis des deux rives de la Méditerranée

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Par Dr Abderrahmane Mebtoul Professeur des universités, expert international

Les Jeux Méditerranéens 2022 se dérouleront à Oran du 25 juin au 4 juillet 2022, C’est un grand honneur pour l’Algérie à la veille de la fête de l’Indépendance, où Oran à l’instar de toutes les wilayas du pays, a payé un lourd tribut pour que l’Algérie retrouve sa souveraineté.

Vingt-six pays participeront à cette édition des Jeux Méditerranéens : l’Albanie, l’Algérie, Andorre, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l’Égypte, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Kosovo, le Liban, la Libye, la Macédoine du Nord, Malte, le Maroc, Monaco, le Monténégro, le Portugal, Saint-Marin, la Serbie, la Slovénie, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.

1- L’ambition d’Oran est de figurer au rang des grandes métropoles qui comptent à travers la Méditerranée, une ville attractive et créative. Le rôle d’Oran dans l’économie algérienne et dans la région Ouest étant  crucial, avec les nouvelles mutations mondiales où la concurrence internationale est vivace.  Oran  est une ville portuaire de la Méditerranée, au nord-ouest de l’Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom, en bordure du golfe d’Oran, se trouvant à 432 km à l’ouest de la capitale Alger. Le rôle d’Oran dans l’économie algérienne et dans la région Ouest est crucial, avec les nouvelles mutations mondiales où la concurrence internationale est vivace. La wilaya peut connaître de grandes perspectives en matière d’investissement afin d’impulser le développement local avec la création de nouvelles zones industrielles, la réhabilitation des zones d’activités existantes et la création d’autres, de petite envergure, au niveau des communes. Aussi, avec ses infrastructures portuaires, aéroportuaires, ferroviaires et routières, Oran peut attirer de nombreux investissements. Son attractivité peut lui faire jouer le rôle de pôle d’excellence et de compétitivité sur lequel s’appuient les villes-relais du Tell, telles que Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Mascara et Relizane. Oran, et bien d’autres grands villes peuvent devenir de grandes métropoles, mais cela nécessite une nouvelle politique de l’aménagement du territoire. C’est que l’Algérie est en face de l’Europe, côtoyant la Tunisie, l’Atlantique (Maroc, Mauritanie), la Libye, le Mali et le Niger comme point d’appui de l’Afrique subsaharienne s’étendant sur 2 380 000 km2 dont 2 100 000 km2 d’espace saharien. L’heure est au partenariat entre les acteurs de la vie économique et sociale, à la solidarité, à la recherche de toutes formes de synergie et à l’ingénierie territoriale.  La  décentralisation doit tourner autour de six à sept grands pôles régionaux économiques (Est, Centre, Ouest, Sud-Est, Sud-Ouest…). L’objectif stratégique à l’horizon 2022/2025 est de rapprocher l’État du citoyen pour sa participation à la gestion de la cité. La fonction de wali ­—dont le rôle essentiel est l’animation et la coordination des communes— ne doit plus répondre aux critères où l’administratif prime, mais à des hommes managers d’un niveau intellectuel élevé et d’une haute moralité. Après la «commune providence» du tout-État, l’heure est au partenariat entre les acteurs de la vie économique et sociale, à la solidarité, à la recherche de toutes formes de synergie et à l’ingénierie territoriale. L’image de la commune-manager repose sur la nécessité de faire plus et mieux avec des ressources restreintes, en évitant le gaspillage, ce qui exclut obligatoirement le pilotage à vue par des perspectives de long terme, d’une part, et les arbitrages cohérents, d’autre part, qu’implique la rigueur de l’acte de gestion.

2 – Car après les jeux, il faudra capitaliser cette expérience et rentabiliser toutes ces investissements  où les  expériences nous enseignent que les technopoles sont de véritables moteurs de croissance, mais sous réserve de trois  conditions pays.

–  Impliquer les acteurs-clés. Pour créer les conditions qui permettront à la fois d’attirer les investissements, de créer de l’emploi et de stimuler les innovations, la métropole doit être assise sur les technopoles. Elle doit être soutenue à la fois par les acteurs publics, notamment dans le domaine des incitations fiscales, des subventions temporaires, du foncier avec toutes les utilités et commodités (État, banques publiques, universités…) et privés (entreprises, banques privées, chambre de commerce, syndicats patronaux..).

– L’efficacité doit reposer sur un modèle opérationnel performant. En matière de gouvernance, la pérennité de la technopole repose sur une autonomie de gestion et une autonomie financière. Pour contribuer durablement à la création d’emplois dans le pays, la technopole doit s’inscrire dans le cadre d’une politique d’innovation nationale définissant les secteurs prioritaires (industrie, énergie, agroalimentaire, services).

– Les technopoles doivent s’insérer dans le cadre de la concurrence internationale. Il s’agit de faire le marketing de l’offre en matière de prestations offertes aux entreprises (centres de conférences, bibliothèque, salles de réunions, helpdesk…).

En résumé, le rôle du CIJM est de promouvoir le sport et l’olympisme ainsi que les idéaux et les valeurs dont ils sont porteurs dans les pays du Bassin méditerranéen, s’engageant à promouvoir l’esprit de paix, d’amitié, d’excellence, d’ouverture d’esprit et d’unité entre les pays du pourtour méditerranéen, une mer qui, depuis 3000 ans, a vu la naissance de grandes civilisations, religions, cultures et traditions, ainsi que les valeurs et l’esprit de l’olympisme. L’Algérie a toujours été au carrefour des échanges en Méditerranée. De Saint-Augustin à l’Émir Abdelkader, les apports de l’Algérie à la spiritualité, à la tolérance et à la culture universelle ne peuvent que nous prédisposer à être attentifs aux fractures contemporaines.

  1. M.