Condamnation unanime des frappes sionistes: L’Algérie et 19 autres pays exigent le respect de la souveraineté iranienne

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Vingt ministres des Affaires étrangères de pays arabes et musulmans, dont l’Algérie, ont fermement condamné, lundi, les récentes attaques menées par l’occupant israélien contre la République islamique d’Iran. Dans une déclaration conjointe, ils ont exprimé leur rejet catégorique de ces actes hostiles qui ont débuté à l’aube du 13 juin, appelant à un retour à la diplomatie et au respect des principes fondamentaux du droit international.

Signée par les chefs de la diplomatie de l’Algérie, la Jordanie, le Pakistan, Bahreïn, Brunei Darussalam, la Turquie, le Tchad, la Gambie, l’Union des Comores, Djibouti, l’Arabie saoudite, le Soudan, la Somalie, les Émirats arabes unis, l’Irak, Oman, le Qatar, le Koweït, la Libye, l’Égypte et la Mauritanie, la déclaration intervient dans un contexte régional marqué par une montée vertigineuse des tensions au Moyen-Orient.

Rejet de la force, soutien au dialogue

Les ministres ont dénoncé « l’escalade sans précédent » provoquée par les attaques israéliennes contre l’Iran, soulignant qu’elles constituent une violation manifeste du droit international et de la Charte des Nations Unies. Ils ont réaffirmé leur attachement à la souveraineté des États, à l’intégrité de leurs territoires et au règlement pacifique des différends conformément aux principes de bon voisinage. Faisant part de leur « profonde inquiétude face à cette escalade dangereuse », ils ont insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu rapide et d’un apaisement général dans la région, en vue de préserver la stabilité du Moyen-Orient. La déclaration met également en exergue « l’importance de faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires et d’armes de destruction massive », en conformité avec les résolutions internationales pertinentes. Les signataires appellent à l’adhésion rapide de tous les pays de la région au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), sans discrimination. Ils ont mis en garde contre toute attaque visant des installations nucléaires placées sous les garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), rappelant que de tels actes constitueraient une violation flagrante du droit international humanitaire, notamment la Convention de Genève de 1949. Les ministres ont aussi insisté sur l’impératif de respecter la liberté de navigation dans les eaux internationales et de ne pas compromettre la sécurité maritime globale. Ils ont souligné que la seule voie de sortie durable aux tensions actuelles passe par le dialogue, la diplomatie et le respect du droit international. En conclusion, ils ont unanimement rejeté toute solution militaire à la crise en cours, appelant à une reprise rapide des négociations sur le programme nucléaire iranien comme seule option viable pour restaurer la stabilité dans la région.

Nora Mohammedi

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