Le ministère des Finances étudie la possibilité d’ouvrir une partie du capital des banques publiques au secteur privé au cours de l’année 2021, dont le statut de la Banque de développement local «BDL» et de la Banque pour l’agriculture et le développement rural «Badr» a été examiné, cela veut dire que les deux premiers établissements bancaires peuvent être concernés par cette mesure.
Le gouvernement se prépare à ouvrir le capital des institutions bancaires aux particuliers au cours de la prochaine étape, selon ce qui a été précédemment déclaré par le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane, à un moment donné, des sources du secteur bancaire ont confirmé que les institutions concernées par la privatisation, objet d’étude pour l’instant, sont la Banque locale de développement (BDL) et la Banque de développement agricole et rural (Badr). Au fur et à mesure, la gestion de ces institutions changera, un conseil d’administration et un directeur général seront approuvés au lieu du poste de directeur général de la banque. Le dossier de privatisation bancaire est actuellement à l’étude à travers une évaluation financière du statut de ces établissements bancaires, sachant qu’il n’est pas encore décidé si la privatisation sera au profit des opérateurs nationaux algériens, ou au profit d’une institution bancaire étrangère, et le dossier n’a pas été définitivement tranché jusqu’à présent. Le dossier de privatisation de la Banque locale de développement a été soulevé pour la première fois en 1997, rappel-t-on, mais la décision a été annulée à l’époque et le gouvernement a préféré de conserver la propriété de la banque. Ce même dossier de la privatisation des banques publiques a été de nouveau soulevé par le Forum des chefs des entreprises en 2015, c’est l’organisation patronale qui porte aujourd’hui la désignation de la Confédération des entreprises citoyennes algériennes, mais aucune décision n’a été prise à ce niveau à l’époque. En 2020, le gouvernement a décidé d’adopter un nouveau système bancaire plus flexible et attirant des fonds de manière à servir l’économie nationale et à fournir des liquidités financières, soit en ouvrant le capital des banques publiques, soit en accordant des accréditations et des licences pour créer de nouvelles banques, d’ailleurs, même l’accréditation des banques 100% islamiques et l’ouverture de succursales de banques algériennes à l’étranger, et cela au niveau des pays européens, ainsi que l’ouverture d’une banque algérienne en Afrique et d’une autre banque dans les pays du Golfe. Il est utile de rappeler que le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a précédemment déclaré que les portes sont grandes ouvertes aux hommes d’affaires souhaitant investir dans le domaine bancaire, en donnant aux particuliers la possibilité de créer des banques comme de nouveaux investissements absents du marché national depuis 15 ans. Le ministre des Finances a également indiqué que «la crise financière que traverse l’Algérie, qui est liée à la pandémie du Covid-19, et à la chute drastique des prix du pétrole, impose d’exploiter l’argent des opérateurs économiques dans le développement futur en leur permettant d’ouvrir des banques privées et de faciliter le processus d’investissement, en disant : «Les portes sont ouvertes à tous, et il est maintenant temps pour le retour des banques privées en Algérie», a-t-il dit.
Synthèse de M.W. Benchabane