L’Algérie fait face à une campagne de dénigrement au sujet de l’émigration clandestine – Pour qui roulent ces ONG ?

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Photo :L'Echo d'Algérie@

L’Algérie qui fait face à une campagne de dénigrement orchestrée par des ONG à la solde de leurs maitres protecteurs et leurs bailleurs de fonds, paye le prix fort de ses positions qu’elle a toujours affichées clairement et défendu dans les fora internationaux.

L’Algérie qui a toujours plaidé pour la solution politique à travers le dialogue et la concertation à toutes les crises qui secouent les pays dans le monde, plus particulièrement en Afrique et dans le monde arabe, n’est pas prête à renoncer à ses principes cardinaux qui guident la diplomatie algérienne et qui constituent son socle historique. Parallèlement à cela, ’Algérie a toujours refusé d’autoriser la participation de ses troupes militaires à des opérations en dehors de ses frontières et ce, en dépit de toutes les pressions exercées sur les autorités algériennes par les puissances occidentales. Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a déclaré récemment que l’Algérie qui «a toujours su endiguer le phénomène de la migration clandestine, est confrontée, aujourd’hui, à une campagne de critiques infondées». Face au phénomène de la migration clandestine qui a pris de l’ampleur, l’Algérie et ses pays voisins  sont appelés à conforter la coopération bilatérale pour y faire face et lutter contre les réseaux criminels, au moment où la prolifération notable de ce phénomène devient inquiétante et exige d’assurer davantage de coordination, d’intensifier les efforts pour lutter contre les réseaux de traite humaine et lutter contre le radicalisme et l’extrémisme violent. L’Algérie accorde un intérêt particulier» à la sécurité et au développement des régions frontalières communes, vu que les défis et menaces dans ces régions, à l’instar du terrorisme et du crime organisé transfrontalier et de l’immigration clandestine. M. Bedoui avait mis l’accent sur l’importance de diriger le soutien du développement économique des zones frontalières vers la structuration de leurs potentialités de développement internes, saluant «’attention particulière accordée à ces zones par le président de la République et le gouvernement qui s’emploient activement à mettre en place un plan d’action pour leur développement et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants tout en veillant à traiter les dysfonctionnement régionaux. Il faut reconnaitre, à cet égard, que l’Algérie, grâce à l’efficacité de sa diplomatie agissante, a démontré, tout au long de ces dernières années, une capacité de mobilisation considérable sur la scène régionale et internationale. Cette capacité tient au prestige intarissable de sa lutte de libération nationale et au fait aussi que la diplomatie algérienne a bien établi ses titres de force de proposition et de bâtisseur de solutions consensuelles dans bien des situations sensibles et complexes. Pour ce faire, l’Algérie n’a pas manqué, à chaque fois qu’elle en a été sollicitée, d’apporter son expérience en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme pour lesquels elle a payé un lourd tribut, et contribuer, ainsi, à faire du dialogue et de la coopération les instruments de compréhension mutuelle pour l’amélioration de ses propres performances. Dans ce sens, l’Algérie, qui suit attentivement les événements qui se déroulent dans sa région d’appartenance, particulièrement en Libye, ne ménage aucun effort pour soutenir le gouvernement libyen dans ses efforts visant à rétablir la paix et la sécurité et pour construire les institutions nationales du pays. Le chef de la diplomatie algérienne avait indiqué récemment que l’Algérie a pris les dispositions nécessaires pour renforcer le contrôle aux frontières, afin de s’assurer que les groupes terroristes opérant dans tel ou tel pays voisin ne pourront pas se replier en territoire algérien. Concernant la prévention, la gestion et le règlement des crises affectant le voisinage de l’Algérie, il avait souligné l’intérêt de mettre en place des stratégies reposant aussi bien sur le pilier sécuritaire que sur des leviers politiques, y compris la bonne gouvernance, économiques, sociaux, humanitaires, culturels et cultuels, observant que l’absence d’ingérences étrangères motivées par des agendas particuliers est un autre facteur important. M. Messahel avait, par ailleurs, soutenu que l’Algérie croit en la légitimité et l’efficacité des initiatives créatives de l’Union africaine en la matière et qu’elle est partie prenante à toutes les dynamiques qui tendent à structurer la paix, la sécurité et la stabilité dans tout son environnement géopolitique. Dans cette perspective, l’Algérie continuera à œuvrer activement avec ses voisins sahéliens pour mettre en place une stratégie commune permettant aux pays du voisinage de s’approprier collectivement la gestion sécuritaire de l’espace sahélo-saharien, dans le contexte de l’architecture de paix et de sécurité de l’Union africaine. Il avait rappelé, à ce propos, que l’Algérie a engagé des moyens colossaux qui ont permis de réduire sensiblement la menace terroriste et contribuer à sécuriser les populations et les installations dans les zones frontalières à l’intérieur des frontières nationales, avec un effet positif sur le voisinage immédiat. C’est la raison pour laquelle, l’Algérie a toujours exprimé son rejet de toute intervention militaire en dehors du droit international et son soutien aux solutions politiques et au dialogue inclusif comme moyen de règlement des crises et des conflits.

T.Benslimane