Cette présente contribution se limite à la cartographie pétrolière et gazière mondiale excluant les d’importants gisements d’hydrocarbures restent au nord-ouest de l’archipel canadien, à l’est du Groenland et dans les mers arctiques sibériennes et en méditerranée orientale et dans bien d ‘autres contrées et pose la problématique suivante : est que le Président Trump qui vient de se retirer de l’accord de Paris sur le climat, afin de lutter contre l ‘inflation et le chômage aux USA et donc la relance de l’économie américaine qui reste la première puissance économique mondiale avec un PIB en 2024 de 26185 milliards de dollars soit plus de 25% du PIB mondial pour une population modeste de 346 millions d’habitants, via la baisse du taux directeur de la FED à travers l’intensification de la production d’hydrocarbures avec certains de ses alliés de l’OPEP , pour une baisse du prix du prix du baril de pétrole entre 50/60 dollars, le cours du Brent et 25/30 dollars le mégawat heure de gaz, le cours étant le 02/02/2025 à 76,45 dollars le Brent et 48/67 dollars le mégawattheure de gaz, pourra-t-il modifier l’actuelle carte énergétique mondiale et qui interpelle d’ailleurs les pays mono exportateurs d’hydrocarbures qui verront une baisse de leurs recettes les appelant à une plus grande rigueur budgétaire ?
1.- La cartographie pétrolière mondiale
– Environ 80% des réserves mondiales de pétrole sont dominées par 10 pays qui leur permettent d’influencer les marchés et de peser sur les décisions stratégiques en matière d’approvisionnement énergétique. Nous avons par ordre décroissant – Venezuela : 303 milliards de barils -Arabie saoudite : 267 -Canada : 170 – Iran : 156 – Irak : 145 – Koweït : 101 – Émirats arabes unis : 97 – Russie : – Libye : 48,36 Nigeria 36,89 et les USA 36,52 milliards de barils.
– Pour la production, qui s’élevait à 17,8 millions de barils par jour en 2023, soit 18,9 % du total mondial, les États-Unis sont devenus le premier producteur mondial de pétrole et ce depuis 2017 grâce à l’exploitation massive du pétrole de schiste dans le pays. L’Arabie saoudite et la Russie se suivent de très près en deuxième et troisième position, ayant produit respectivement 12,1 et 11,2 millions de barils de pétrole par jour entre 2022/2023. Selon les données de Energy Institute compilées les trois principaux pays producteurs représentent plus de 40 % de la production mondiale et produisent ensemble plus de pétrole que les sept autres pays du top 10 mondial réunis – parmi lesquels le Canada, l’Irak, la Chine, les Émirats arabes unis ou encore l’Iran, le Brésil, avec 3,1 millions de barils par jour, et le Koweït, avec 3 millions, complètent le classement des dix premiers producteurs de la planète.
– Les principaux importateurs de pétrole en milliers de barils/j , en moyenne, sont selon les statistiques internationales pour 2023 -la Chine 13.716 – l’Europe 12811 -les USA 8540- l’Inde 5770- le Japon 3332- Amérique centrale et du Sud 2629- Singapour 2358- Australasie 1316- Mexique 1229- Australe 1101 et le Canada 1074.
– Pour les 10 premiers exportateurs de pétrole en milliards de dollars selon Word’s Top Export les exportations mondiales de pétrole brut ont totalisé 1350 milliards de dollars en 2022 contre 867 en 2021 soit une augmentation de plus de 55% avec le classement suivant Arabie Saoudite 224,8 milliards de dollars ,soit 16,7% -le Canada 120,5 , soit 8,9% – la Russie 119,5 , soit 8,8% -Usa 117,0, soit 8,7% – Emiraties 112,7,soit 8,4% Irak 82,3, soit 6,1% -Norvège 57,8, 4,3% -Koweït 54,3, 4,0%-Nigeria 49,9 , soit 3,7% et le Brésil 42,7 milliards de dollars soit 3,2%
2. La cartographie gazière mondiale
Pour le Top 10 des réserves mondiales de gaz , la Russie, représente 19,9 % des réserves mondiales , l’Iran 17,1 %, et le Qatar qui représentait 13,1 %,, ces trois pays les mieux dotés en gaz, concentrant à eux trois plus de la moitié des réserves prouvées de gaz naturel de la planète. Pour les réserves nous avons pour 2022/2023 en moyenne : -la Russie : 37 400 milliards de m3 de réserves prouvées ;- l’Iran : 32 100- le Qatar : 24 700 ; – le Turkménistan : 13 600 ; – Les États-Unis : 12 600. En une décennie, l’exploitation des gaz de schiste a permis aux USA de passer d’importateur net de gaz naturel à premier exportateur mondial. – la Chine 8400 – l’Arabie Saoudite 6000 – Emiraties 5900 – Nigeria 5500 – Irak 3500 -Canada 2400 – idem l’Algérie
Les principaux exportateurs de gaz à ne pas confondre avec producteur devant inclure la consommation intérieure, de gaz naturel sont respectivement la Russie 250,85 milliards de mètres cubes gazeux -USA 188,4 – Qatar 126,7 Norvège 107,3 – Australie 101,7 dont les 10 premiers exportateurs de GNL en 2024 – États-Unis : 87,22 millions de tonnes- Australie : 81,38 millions de tonnes – Qatar : 79,79 millions de tonnes – Russie : 33,61 millions de tonnes – Malaisie : 27,97 millions de tonnes – Nigéria : 14,63 millions de tonnes – Indonésie : 12,80 millions de tonnes – Oman : 12,06 millions de tonnes- Algérie : 11,62 millions de tonnes – Papouasie-Nouvelle-Guinée : 8,10 millions de tonnes
Quant aux plus grands importateurs de gaz dans le monde nous avons : Chine 131,6 milliards de mètres cubes gazeux Japon 105,2 – Allemagne 83,2 – Paradoxe les USA 79,5 mais contrôlant à travers leurs importantes compagnies d’importants gisements dans le monde et l’Italie 70,1 Dans ce cadre , il est intéressant de voir la structure des importations énergétiques de la France beaucoup moins dépendante que ‘autres pays comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne : Russie 15% -USA 25% – Russie 15% – Algérie 8% – Qatar 4% – Pays Bas 3% – Nigeria 2%
3.- Et l’ Afrique
Pour les réserves de pétrole, nous avons -Libye : 48,36 milliards de barils (9ᵉ mondial) -Nigeria : 36,89 milliards de barils (11ᵉ mondial) – Algérie : 12,2 milliards de barils (15ᵉ mondial) – Angola : 7,78 milliards de barils (18ᵉ mondial) – Soudan du Sud : 3,75 milliards de barils (24ᵉ mondial) -Égypte : 3,3 milliards de barils (26ᵉ mondial) – République du Congo : 2,88 milliards de barils (28ᵉ mondial) – Ouganda : 2,5 milliards de barils (29ᵉ mondial) – Gabon : 2 milliards de barils (36ᵉ mondial) – Tchad : 1,5 milliard de barils (37ᵉ mondial)
Pour les réserves de gaz , selon les statistiques internationales avec parfois certaines/j contradictions des données , les réserves de gaz en Afrique s’élèveraient à environ 18 trillions de mètres cubes fin 2023 .Dans le classement des réserves de gaz en Afrique, nous dans e TOP 5 pour 2023 le Nigeria 5500 milliards de mètres cubes gazeux le Mozambique un volume global de 2,84 trillions de mètres cubes en 2023, l’Algérie dont les réserves lors du dernier forum du gaz donnait entre 2,4/2,5 , l’Egypte, de 2,21 et la Libye en cinquième position avec 1,51 trillion de m3. Dans le classement des 10 plus grandes réserves de gaz en Afrique, l’ERU place le Congo Brazzaville à la sixième position, le Cameroun à la septième place et l’Angola à la huitième position. La Guinée équatoriale compte, quant à elle, a des réserves de l’ordre de 39 mds de m3, le Gabon, qui bouclant, la dixième position, compte 29 mds. A cela il convient d’ajouter récemment les réserves de l’Ile de la Tortue, gisent exploitées commun par le Sénégal et la Mauritanie réserves estimées, 25 à 50 trillions de pieds cubes.
En matière de production de pétrole de l’Afrique, sur une production mondiale de 102,20 millions de barils par jour (mb/j), selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Afrique n’en a produit que 6,40, soit une part de marché de 6,26%, un ratio qui illustre son caractère marginal. Selon les données de l’OPEP et e l’AIE pour 2023 nous avons par ordre décroissant pour la production de pétrole (pour les exportations devant retirer la consommation intérieure) Nigeria 1.307.000 barils/j- Libye 1.164.00- Angola 1.100.00 -Algérie 977.000-Egypte 679.000- Congo 260.000-Gabon 170.000-Ghana 125.000 et le Soudan du Sud 125.000 barils/j
En matière de production du gaz il est actuellement produit dans 18 pays africains restant très concentré en Afrique du Nord, où est produit un peu plus de 70% de tout le gaz africain, suivi de 23% en Afrique de l’Ouest, le reste de la production provenant des autres régions africaines. Les 10 plus grands champs de production de gaz naturel en Afrique sont Zohr (Égypte) .-.. Hassi R’Mel (Algérie) … – Rhourde Nouss (Algérie) – Nooros (Égypte) – Alba (Guinée Équatoriale) … – Delta du Nil Occidental (Égypte) .- Gbaran Ubie Phase 2 (Nigeria) … Projet Gazier de Libye Occidentale : Wafa et Bahr Essalam (Libye) et prochainement l’Ile de la Tortue Sénégal/Mauritanie Outre les ’énergies traditionnelles , il y a lieu de compter sur le développement des énergies renouvelables,, Énergie hydraulique., Énergie éolienne., Énergie solaire., Biomasse., Géothermie où l’Afrique possède d’importantes potentialités, où selon les données de 2020 , sur un total de près de 180 000 MW, seuls 2 000 MW pour le continent africain.
4.- Selon les projections mensuelles de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui compte pour 35,3% de la production mondiale de pétrole , 50% pour l’OPEP+, qui sert pour ‘instant de tampon à la baisse, les réserves prouvées de ses pays membres atteignent 1 214,7 milliards de barils , soit 70,1% des réserves mondiales et la demande mondiale devrait se situer à 104,5 millions de barils de pétrole par jour (Mb/j) en moyenne en 2024, puis 106,3 Mb/j en 2025 après 102,2 Mb/j en 2023, selon ses projections mensuelles . Pour le gaz naturel, les réserves au niveau mondial s’élèvent à 188,1 billions de m3. comptant environ pour plus de 20 % de la consommation énergétique mondiale. Cette part semble vouloir aller croissante, au moins sur les deux prochaines décennies selon l’Agence internationale de l’énergie) qui avait évalué la consommation mondiale de gaz à 4 200 milliards de mètres cubes pour 2024 sur un volume de réserves prouvées qui sont passées de 70 889,12 milliards de m³ en 1980 à 188 074,22 milliards de m³ en 2023 . Les réserves dans le monde du gaz de schiste sont estimées à 207 billions de mètres cubes (32 % des réserves totales de gaz naturel) avec 345 milliards de barils d’huile de schiste (10 % des réserves totales de pétrole), les États-Unis étant devenus le principal producteur avec 4 059 milliards de m3 en 2023. Selon les estimations en 2023 , le gaz a couvert environ 40 % de l’augmentation de la demande énergétique mondiale, une part supérieure à tout autre combustible et en croissance régulière depuis plusieurs années. La part des énergies renouvelables dans l’ensemble du mix énergétique mondial a certes progressé à 14,6% en 2023 (contre 14,2% en 2022) représentant en Afrique 23,30%, en Asie 24,68%, en Europe 35,23% et en Amérique du Nord 28,44%, l’avenir appartenant à l’hydrogène , vert, bleu et blanc souvent oublié moins couteux et moins polluant. Mais elle reste très éloignée de celle des énergies fossiles avec ,81,5% du mix énergétique mondial en 2023, en retrait de seulement 0,4% par rapport à 2022. Le charbon malgré son effet polluant depuis 1900, la production a augmenté de manière significative, passant de 5 349,89 TWh à 48 490,00 TWh en 2022, soit une multiplication par environ 9 et la part du nucléaire a été multipliée par 1,6 en 40 ans, atteignant 5,0 % en 2022, couvrant plus de 70% de la production d’électricité en France .






