Les walis ont été destinataires récemment d’une instruction à l’effet de prendre des mesures proactives pour faire face aux risques des intempéries, notamment les fortes précipitations dépassant les normales saisonnières, ce qui entraine des inondations et des crues pouvant causer des pertes en vies humaines et des dégâts aux biens et aux infrastructures. Les pouvoirs publics misent, dans ce cadre, sur l’action de sensibilisation de proximité.
Cette instruction porte sur les différentes actions préventives devant être prises par les APC et les services techniques compétents, déjà mises en œuvre, dont notamment l’identification des points noirs des déchets pour leur élimination immédiate et des insuffisances dans les réseaux d’évacuation des eaux pluviales en mettant en place un plan pour y remédier. Il s’agit également d’intensifier les opérations de nettoyage des canalisations et des égouts, d’accélérer la réalisation de toutes les infrastructures de protection des zones d’habitation contre les inondations, et de contrôler la qualité de l’eau des puits individuels et collectifs et des sources, avec traitement périodique et protection de ces eaux contre toutes formes de pollution et contre la propagation des maladies à transmission hydrique. Afin de mettre en œuvre les grands axes de la politique nationale de prévention des catastrophes majeures, plusieurs actions d’encadrement sont prévues au niveau local, à l’instar de l’analyse des perturbations météorologiques au niveau local au cours des dernières années, l’étude de leurs caractéristiques et de leurs impacts pour mettre en place des mécanismes d’alerte précoce et le recensement précis de l’ensemble des ressources humaines impliquées dans la gestion et le suivi des conséquences des changements météorologiques, outre l’inventaire des moyens matériels nécessaires et la mise à jour continue des plans au niveau des wilayas et des APC pour l’organisation des secours. Au niveau local, l’Etat poursuivra sa politique visant à améliorer le niveau de vie des citoyens, comme l’avait souligné à maintes reprises le président de la République qui avait mis en garde quiconque oserait attenter au pouvoir d’achat du citoyen. A cet égard, et lors d’une réunion qu’il avait présidée sur le rythme de l’investissement au niveau local, en application des engagements du président de la République, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad avait insisté sur la nécessité de soutenir la dynamique de l’investissement en tant que levier stratégique du renforcement et de la diversification de l’économie nationale. La rencontre a été une opportunité pour échanger les vues et s’enquérir de ce qui a été réalisé dans le cadre du nouveau système d’investissement décidé par le président de la République, ainsi que pour l’adoption de mesures pratiques pour renforcer la coordination et la coopération, et donner ainsi un élan à la dynamique de l’investissement de manière concrète sur le court et le moyen terme. M. Merad avait rappelé la priorité maximale qu’accorde le Président de la République au dossier de l’encouragement de l’investissement, et ses instructions continues pour améliorer le climat de l’investissement au niveau local, en accordant tout le soutien aux porteurs de projets générateurs de richesses, soulignant la nécessité de doubler les efforts et d’intensifier la coordination afin de réunir toutes les conditions qui permettent la réalisation des objectifs tracés. Le ministre a souligné le rôle positif joué par les walis dans l’accompagnement de ce mouvement, que ce soit à travers l’opération d’assainissement des projets d’investissement et la levée des obstacles, ainsi que le recensement du foncier économique disponible et la récupération des assiettes non exploitées, sans négliger les initiatives visant à promouvoir les incitations attrayantes pour les investisseurs nationaux et étrangers, mettant l’accent sur la pleine disposition à accompagner le travail de l’agence pour atteindre les résultats souhaités. Le président de la République, faut-il le souligner, a toujours insisté sur l’amélioration du cadre de vie des citoyens dans toutes les wilayas, en faisant de l’élimination des disparités en matière de développement une priorité.Il y a lieu de relever, à cet égard, que les efforts consentis ont permis de réaliser des résultats significatifs et concrets en peu de temps, avec un impact direct sur les habitants des régions souffrant de carences en matière de développement, notamment à travers le programme de développement des zones d’ombre qui a concerné plus de six millions de citoyens.En parallèle, les pouvoirs publics poursuivent leur soutien au développement au niveau de toutes les régions du pays, tant à travers des programmes de développement annuels que par le biais de programmes visant à promouvoir les collectivités locales ou encore par les différentes mesures pour améliorer les conditions de vie des citoyens.
Pour rappel, le chef de l’Etat n’a eu de cesse d’insister sur la satisfaction des besoins des citoyens et au désenclavement des régions les plus éloignées du pays et l’amélioration des conditions de vie de leur population, des dossiers qui sont devenus une préoccupation majeure au plus haut sommet de l’Etat.
A cet égard, le ministre de l’Intérieur avait souligné la nécessité pour les autorités locales d’œuvrer à répondre aux préoccupations des citoyens et à l’amélioration de leur cadre de vie. Le ministre avait fait part d’instructions signifiées aux walis de la République, les appelants à coordonner les efforts avec les organes exécutifs afin de répondre aux besoins des citoyens. M. Merad a souligné que le citoyen est au centre des préoccupations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui rappelle à chaque occasion la nécessité d’œuvrer à l’amélioration de ses conditions de vie. Le ministre de l’Intérieur a ajouté que l’Algérie, qui a su sortir indemne de la crise du Covid-19 qui a impacté des pays développés, avance désormais d’un pas sûr vers la consolidation de ses réalisations, notamment au volet économique. Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettra de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat , feu-t-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat .Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.