Pour le 23e vendredi du mouvement populaire, les rues d’Alger ont témoigné d’un dispositif sécuritaire identique à celui des vendredi précédents, et ce, malgré les demandes du panel et les promesses du Chef de L’Etat.
Les personnalités du panel pour mener le dialogue se sont mis d’accord «à l’unanimité et avec force, avant toute entame de la médiation», le respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l’ordre, la cessation des actes de violence et d’agression à l’encontre des manifestants pacifiques du hirak et des étudiants, l’allègement du dispositif policier, notamment dans la capitale, lors des marches hebdomadaires, l’ouverture de tous les accès à la capitale les jours de marche. En réaction aux demandes du panel le Chef de L’Etat a fait part de sa « disponibilité » à envisager « l’allègement du dispositif mis en place par les services de sécurité pour garantir la liberté de circulation, dès lors que cet allègement ne porte pas préjudice à l’impératif de préserver l’ordre public, et à œuvrer pour inviter la justice à examiner la possibilité d’élargissement des personnes dont l’interpellation s’est faite en lien avec le déroulement des marches populaires », a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Vendredi, aucune mesure d’apaisement n’a été prise, nous avons remarqué le même dispositif sécuritaire, l’accès à la capitale, comme à son accoutumée, a été bloqué.
