Encore une conférence sur les énergies renouvelables, sommes nous tentés d’écrire. Celle d’aujourd’hui se tient au Palais des expositions et verra nombre de spécialistes et d’experts se succéder pour préconiser cette solution inévitable à la substitution des hydrocarbures. C’est devenu une lapalissade que d’affirmer que l’avenir est dans l’énergie solaire essentiellement, a fortiori quand on sait que notre pays est un des plus ensoleillés du monde avec des réserves inépuisables capables de fournir non seulement des énergies au plan interne, mais aussi d’en exporter des quantités vers les pays froids. Il n’y a donc plus à discuter sur cette nécessité impérieuse de développer une industrie photovoltaïque, mais de se mettre au travail en lançant les chantiers qu’il faut avec les partenaires triés sur le tas, car ce ne seront pas les candidats qui manqueront, connaissant les gigantesques gisements de l’Algérie. Aussi, faut-il s’atteler non pas à insister sur la nécessité de lancer cette énergie renouvelable, cela on l’a assez entendu, mais de se mettre concrètement au travail en définissant clairement les tâches qui doivent être accomplies, les sites à valoriser, les estimations approximatives des opérations… Autrement dit, il est urgent de lancer les chantiers tant attendus avec toutes les retombées heureuses qu’ils vont charrier, la consommation des ménages sera plus «écologique» et plus économique, les emplois créés seront nombreux et résorberont un tant soit peu une partie du chômage. Alors peut-être songera-ton à changer complètement notre mode de consommation du parc roulant et nous mettre aux véhicules solaires avec tous les dividendes que cela suppose ? Comme pour les secteurs agricole et touristique, il est grand temps de passer du stade de l’intention à celui de l’action. Avons-nous le choix ?
