L’Algérie avance à pas sûrs sur la voie du développement: Les prémices d’un nouveau décollage économique se profilent

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Récemment, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas manqué de rappeler, encore une fois, que l’Algérie avance à pas sûrs sur la voie d’un développement dans tous les domaines, soulignant que les prémices du décollage économique commencent à apparaître.

Cette sentence confirme les étapes importantes et les résultats positifs réalisés par l’économie nationale, devenue la troisième économie en Afrique avec l’ambition de la hisser, à l’avenir, à des niveaux supérieurs pour mener l’Algérie à bon port. Pour le président de la République, l’année 2027 sera une année charnière pour l’économie nationale, car toutes les réformes économiques engagées seront concrétisées sur le terrain, ce qui permettrait à l’Algérie de devenir un pays redoutable. Battant en brèche les discours politiques défaitistes, le chef de l’Etat a assuré qu’à la faveur des mesures et réformes économiques adoptées, à l’instar de la lutte contre l’importation déguisée, la bureaucratie et la corruption, ainsi que la relance des investissements gelés, l’économie nationale a commencé à se redresser et réalise actuellement des résultats très positifs reconnus par les institutions financières internationales. Chiffres à l’appui, l’Algérie a recouvré sa crédibilité et c’est là la meilleure réponse aux détracteurs et autres déstabilisateurs. Mettant en avant les principaux acquis réalisés ces dernières années, le président de la République avait réaffirmé son attachement au caractère social de l’Etat et la concrétisation de tous ses engagements envers le peuple algérien, notamment l’édification d’une économie nationale forte et la modernisation de l’Armée nationale populaire, deux piliers de la force de tout Etat. Il avait indiqué que l’Algérie « est considérée aujourd’hui comme étant la troisième économie en Afrique après l’Afrique du sud et l’Egypte », grâce à un taux de croissance qui a atteint « 4,2% » et un PIB, passé de « 164 milliards de dollars en 2015 à 260 milliards de dollars à la fin 2023, réalisant ainsi un bond significatif et devant atteindre durant la période 2026-2027, « 400 milliards de dollars, ce qui est à même, a-t-il dit, « d’ouvrir d’autres perspectives à l’économie nationale et d’améliorer le revenu individuel des Algériens ». Parmi les indicateurs de développement de l’économie nationale, le président de la République a cité les réserves de change évaluées à « près de 70 milliards de dollars, après avoir atteint, il y a cinq ans, 42 milliards de dollars, outre le volume des exportations hors hydrocarbures qui a atteint « 7 milliards de dollars avec des perspectives de franchir le seuil des 11 milliards de dollars à la fin 2024, alors que les exportations hors hydrocarbures n’avaient pas dépassé 1,8 milliards de dollars pendant 40 ans. Le président de la République a affirmé qu’il tend à « construire une économie fondée sur des chiffres réels et précis, qui s’appuie sur la numérisation et la transparence et non une économie de slogans qui fonctionne avec opacité et des chiffres fictifs ». Il a souligné, à ce propos, que la production nationale « a démontré sa valeur à l’intérieur et à l’extérieur » du pays, grâce aux réformes économiques engagées, révélant que l’Algérie compte actuellement « 7 000 start-up, qui constitueront un jalon important dans la construction d’une économie algérienne moderne ».  Il a, en outre, souligné l’importance de la création de richesses et d’emplois, rappelant les nombreuses mesures prises pour booster l’économie nationale, notamment la promulgation d’une nouvelle loir sur l’investissement, la création de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avec des prérogatives élargies. Il a indiqué qu’avec l’amélioration du climat d’investissement, « 100 demandes d’investissements étrangers ont été enregistrées, en sus de près de 7000 investisseurs algériens, dont des membres de la diaspora, qui ont exprimé leur volonté d’investir en Algérie, ce qui permettra de créer près de 200 000 postes d’emploi ».

Le chef de l’Etat a également salué le développement que connaît le secteur de l’agriculture qui a dépassé le secteur de l’industrie en termes de contribution au PIB, se félicitant des résultats exceptionnels réalisés en matière de production de transformation des produits alimentaires et agricoles ».

Ces produits sont désormais « algériens à plus de 90% », a-t-il précisé ajoutant qu' »à la fin 2024, le sucre sera produit localement et il en sera de même pour l’huile et les appareils électroménagers ». Evoquant les acquis réalisés dans le secteur de l’Habitat, le président de la République a affirmé son attachement « à la finalisation des programmes de logements, en utilisant des matières premières de production locale », soulignant que l’Algérie produit actuellement « 40 millions de tonnes/an de ciment destiné à l’exportation, de même pour le fer exporté vers différents continents ». Le président de la République a évoqué la période difficile qu’a vécue le pays sous le règne de la Issaba qui a, a-t-il dit, déclaré la guerre à la production nationale et s’est employée à diviser les richesses du pays, élaborer des textes de loi sur mesure, créer des sociétés écrans d’importation et dilapider les réserves de change ». Il a annoncé que des enquêtes effectuées en 2022 ont fait état de « 900 entreprises économiques fermées car contrariant les intérêts de la Issaba en matière d’importation ». « En l’espace de 3 mois, nous avons donné autorisation pour l’ouverture de toutes de ces entreprises », a-t-il ajouté. Au volet social, le président de la République a réaffirmé son engagement à honorer les principes de la déclaration du 1e novembre 1954, notamment l’édification d’un Etat démocratique et social, soulignant que « nous ne renoncerons jamais au caractère social de l’Etat algérien ». Il a par ailleurs affirmé son attachement à l’application du principe d’égalité des chances entre Algériens, la réalisation de la justice sociale et la distribution équitable des richesses du pays, tout en rétablissant le rôle primordial de la classe moyenne qu’il a qualifiée de « pilier de la stabilité du pays ». Le président de la République a aussi réitéré son attachement à augmenter le seuil minium des salaires, annuler l’impôt sur les faibles revenus, appliquer une nouvelle augmentation des salaires et relever la valeur de la monnaie nationale.

Il a évoqué, en outre, les principaux résultats positifs réalisés en matière de moralisation de la vie publique, grâce aux nouveaux textes juridiques et au rétablissement de la confiance dans les institutions de l’Etat. Répondant aux préoccupations des représentants des syndicats des différents secteurs, le président de la République a exprimé sa grande considération et son respect pour l’armée blanche qui a fait face à la crise sanitaire, induite par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), affirmant qu’il tient à l’élaboration des statuts du secteur, en tenant compte de « la mission noble du corps médical ». Concernant l’éducation nationale, le président de la République a également souligné qu’il veillera personnellement à ce que les statuts du secteur soient à la hauteur des attentes de la famille éducative. Le président de la République a appelé les représentants des syndicats à soulever leurs préoccupations et propositions aux secteurs de tutelle pour examen dans les plus brefs délais, affirmant que « toutes les demandes raisonnables exigeant une décision immédiate seront rapidement tranchées » et que « ce qui exige un examen approfondi sera traité en fonction de la situation économique du pays ».

T. Benslimane

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