Guerrre en Ukraine : Kiev serait en train de lever une armée d’un million d’hommes pour lancer une contre-offensive

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Dans un entretien accordé au Times, dimanche 10 juillet, le ministre de la Défense ukrainien a affirmé que l’Ukraine était en train de rassembler une force d’un million d’hommes équipés d’armes occidentales, avec, pour objectif, de récupérer les zones côtières occupées par la Russie.

«Un million de personnes sont prêtes à se battre pour reprendre le sud de l’Ukraine», titre d’ailleurs l’hebdomadaire britannique. Car l’objectif de Volodymyr Zelensky est clair : il faut désormais «libérer le sud du pays», dont les zones côtières représentent un enjeu vital pour l’économie du pays. L’initiative viendrait de Volodymyr Zelensky en personne. Dans un entretien accordé au Times, Oleksiï Reznikov, le ministre ukrainien de la Défense, a affirmé que l’Ukraine, envahie par la Russie le 24 février dernier, était en train de rassembler pas moins d’un million d’hommes équipés d’armes occidentales. «Un million de personnes sont prêtes à se battre pour reprendre le sud de l’Ukraine», titre d’ailleurs l’hebdomadaire britannique. Car l’objectif de Volodymyr Zelensky est clair: il faut désormais «libérer le sud du pays», dont les zones côtières représentent un enjeu vital pour l’économie du pays.

«Une opération nécessaire pour le pays»

«Nous avons environ 700 000 hommes dans les forces armées, et quand vous ajoutez la garde nationale, la police, les gardes-frontières, nous sommes environ un million.» Dans cet entretien, le tout premier avec un journal britannique depuis le début de la guerre en Ukraine, Oleksiï Reznikov, ministre ukrainien de la Défense, a voulu montrer que le ton avait changé, note la BBC. Car le temps presse. L’armée russe, qui a d’ores et déjà conquis une large partie de deux régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, est aujourd’hui accusée sur le terrain d’avoir déployé des lanceurs pour tirer des missiles depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia et de chercher à relancer son offensive meurtrière dans l’est. Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu, dimanche, par téléphone avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, soulignant que la position internationale sur les sanctions contre la Russie devait être basée sur les «principes» et la pression sur Moscou accrue plutôt qu’allégée. Il s’agit du premier entretien téléphonique entre les deux dirigeants depuis la décision canadienne de permettre le retour en Europe de turbines destinées au gazoduc russe Nord Stream, qui a été vivement critiquée par le président ukrainien. Ce dernier l’avait jugée «inacceptable».

Le limogeage de la procureure générale et du chef des services de sécurité du pays Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé, ce dimanche, le limogeage de la procureure générale et du chef des services de sécurité du pays en raison de multiples soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes. Aujourd’hui, j’ai pris la décision de relever de leurs fonctions la procureure générale Iryna Venediktova, et le chef des services de sécurité (SBU) Ivan Bakanov, a déclaré le président ukrainien dans son adresse quotidienne du soir. Les autorités ukrainiennes enquêtent sur plus de 650 cas de soupçons de trahison de responsables locaux, dont 60 dans les zones occupées par les forces russes et pro russes, a-t-il ajouté.

Ne pas «céder» face à Vladimir Poutine

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé ses homologues de l’UE à ne pas céder à Vladimir Poutine sur les sanctions contre la Russie, car «reculer et se plier à ses exigences ne fonctionnera pas, c’est un piège». «Le véritable objectif de Poutine est la paupérisation de l’Europe. Il veut retourner l’opinion publique contre les gouvernements en place, dans l’espoir de les remplacer par des forces radicales qui seraient plus favorables à la Russie», a-t-il averti dans une adresse à ses homologues réunis à Bruxelles.