Agriculture: L’autosuffisance alimentaire et la réduction du déficit commercial, priorités majeures

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Photo conception L'Echo d'Algérie@

Le Plan d’action du gouvernement a placé le développement des activités agricoles productives dans un objectif visant non seulement à conforter la sécurité alimentaire du pays, mais aussi à diversifier l’économie nationale et à réduire le déséquilibre de la balance commerciale des principaux produits de base.

Dans cette perspective, ce Plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, qui sera présenté mardi prochain devant l’Assemblée populaire nationale (APN), a identifié plusieurs axes pour la réalisation de ces objectifs. Il s’agit, d’abord, de l’extension des superficies irriguées d’un million d’hectares qui seront issus de la valorisation et de la consolidation du potentiel existant sur une superficie de 261 500 hectares, ainsi que de la création de nouveaux périmètres de concessions agricoles avec la mise en valeur effective de 370 000 hectares, auxquels s’ajouteront de nouveaux grands périmètres d’irrigation totalisant une superficie de 331 000 hectares. La poursuite du développement de l’agriculture saharienne par la création de nouveaux périmètres de mise en valeur est également prévue par la Feuille de route du gouvernement. Les autres mesures portent sur le confortement de la protection sanitaire et phytosanitaire et le développement de la mécanisation, ainsi que la résorption de la jachère, qui doit porter à terme sur une superficie de 576 000 hectares qui seront consacrés aux légumineuses fourragères. Il est également prévu le développement et le recours aux semences à haut potentiel productif, ainsi que le développement de l’industrie agroalimentaire afin de valoriser la production agricole, notamment pour certaines spéculations ayant connu une croissance avérée (maraîchage dont la pomme de terre, l’oignon, viandes blanches et rouges…) et de promouvoir l’exportation des produits agricoles bénéficiant d’avantages comparatifs. Le gouvernement s’engage, par ailleurs, à parachever les programmes d’investissements inscrits dans le cadre de l’extension des capacités de stockage y compris celles en froid qui seront poursuivies, ainsi que les programmes relatifs à la modernisation des unités de transformation et d’abattage. Enfin, concernant le secteur de la pêche et de l’aquaculture, l’effort sera poursuivi afin d’augmenter la production nationale de ce secteur, et ce, à travers la concrétisation des mesures de soutien à l’investissement de la pêche maritime et artisanale, qui porteront en priorité sur la réhabilitation et la modernisation de la flottille nationale ainsi que le parachèvement du programme d’aménagement, d’extension et d’optimisation des ports et d’abris de pêche, note le Plan d’action. Aussi, le gouvernement accordera une attention particulière au développement de l’aquaculture, en améliorant l’offre des espaces à dédier à la promotion de cette activité. Parallèlement, il œuvrera à poursuivre les actions visant l’adaptation des formations aux besoins des professionnels de la pêche, à la mise en réseau de l’expertise nationale, à l’organisation des professionnels par filières et s’engage à améliorer leurs conditions socio-économiques.