Enseignement supérieur – Le semestre à 14 semaines, les cours dispensés le samedi

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Contrairement aux années précédentes, les étudiants peuvent désormais fréquenter les universités le samedi.

Cette décision vient d’être prise par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a instruit les directeurs et les chefs d’établissements d’enseignement supérieur à travers le pays, à exploiter le temps pédagogique de manière optimale. En effet, ce département a saisi les directeurs d’universités à l’effet, de réunir les conditions nécessaires pour assurer le bon déroulement de la prochaine rentrée, qui doit, insiste le département de Hadjar, être entamée, au plus tard, à la mi-septembre Ainsi, il a été décidé de généraliser la dispense des cours les samedis, et ce, au niveau de toutes les universités du pays. Dans son instruction adressée aux directeurs des établissements et institutions universitaires, le ministère a souligné la nécessité de prendre en considération l’ensemble des nouvelles mesures prises par la tutelle, avec la participation de l’ensemble des acteurs concernées. Le ministère a exigé que la durée du semestre doit être fixée à au moins quatorze semaines, et que la séance de rattrapage doit être organisée à la fin de chaque semestre, au lieu du mois de septembre, comme cela est devenu le cas ces dernières années. Le ministère a, par ailleurs, appelé les responsables des universités à respecter le calendrier des vacances scolaires fixés à la fin du mois de juin de chaque année En outre, la répartition des missions pédagogiques en prévision de chaque nouvelle rentrée universitaire, doit elle aussi être effectuée avant les vacances, en tenant compte de l’ancienneté de l’enseignant, sa spécialisation et ses qualifications en particulier, en plus du grade, qui diffère du professeur à l’enseignant. L’instruction du ministère a également insisté sur l’importance d’affecter les classes des premières années universitaires, aux enseignants ayant de l’expérience et de l’ancienneté, et ce, dans le but de réduire le phénomène de l’échec au cours de la 1ère année d’université. Cette mesure vise à garantir la qualité d’encadrement pédagogique au profit des étudiants en leur assurant un meilleur cursus universitaire dès leur premier semestre. Parmi les autres mesures préconisées pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, le département de Hadjar escompte aussi sur le renforcement de l’encadrement pédagogique à travers le recrutement de 3000 enseignants qui viendront renforcer les effectifs actuellement en exercice qui tournent autour de 60 000 enseignants, tous grades confondus. Un effectif appréciable, dont près de 47% sont des femmes. Ces nouvelles recrues viendront prêter main-forte au corps enseignant en exercice et qui encadre 1,7 million d’étudiants. Notons que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique veille à assurer une rentrée universitaire confortable à travers le renforcement des capacités d’accueil pédagogiques et des œuvres. Pour cette année, le nombre de places pédagogiques sera porté à 1 452 000 après la réception de 67 100 nouvelles places qui seront réceptionnés à la rentrée universitaire. Pour ce qui est des capacités d’hébergement, le secteur prévoit la réception de pas moins de 45 500 nouveaux lits et six cantines centrales. Ce nombre augmentera les capacités d’hébergement à 629 500 lits lors de la prochaine rentrée universitaire. Il faut savoir que parmi les objectifs tracés par le secteur en matière d’œuvres universitaires, figure l’amélioration de la qualité des œuvres au profit des étudiants et la création des espaces d’animation au sein des cités universitaires, à travers la création de clubs scientifiques et sportifs. Pour cette année, le nombre total des étudiants des trois cycles atteindra donc 1 740 000, dont 276 391 nouveaux bacheliers, 370 000 étudiants qui seront diplômés d’ici la fin de l’année universitaire courante, 232 000 licenciés du système LMD parmi lesquels près de 190 000 rejoindront le cycle du Master.

M.M.