Investissement industriel / Le gouvernement étudie de nouvelles possibilités

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Le développement de l’investissement figure actuellement comme la priorité du gouvernement. Ce dernier prévoit la mise en place de nouveaux dispositifs et formules à même d’attirer les investisseurs.

C’est du moins ce qu’a indiqué, le ministre de l’industrie et des mines, Youcef Yousfi. A l’issue de sa visite de travail, samedi à Ghardaia, le ministre  a indiqué que  cette ambition avait pour objectif de développer l’investissement dans les régions les plus reculées du pays et aussi créer l’emploi et la richesse au profit de leurs citoyens. Ces régions seraient celles n’ayant pas atteint la « moyenne nationale de l’investissement, selon les explications du ministre.  Il sera donc question d’accorder des facilitations et d’élaborer des dispositions pour répondre à la volonté, a-t-il soutenu. Il sera aussi question de l’amélioration de « l’environnement des affaires », et la promotion des « exportations hors hydrocarbures ». Le département du Yousfi aurait par ailleurs entamé « un recensement des potentialités et richesses dont jouit chaque région du pays ». Cette action permettra au ministère de « déterminer » les réelles opportunités et d’élaborer les mesures nécessaires qui vont contribuer au développement des «  investissements productifs créateurs de richesses et  d’emplois ». Il importe de noter que ces nouvelles mesures font partie d’une liste assez diversifiée d’action décidées par le gouvernement pour le développement de l’investissement. En 2016,  par exemple, l’Etat avait tranché en faveur de la  révision du Code de l’investissement. Le document, présenté juin 2016, à l’Assemblée populaire nationale (APN) en session plénière, prévoyait la levée des entraves, notamment la bureaucratie à l’origine du gel d’un bon nombre de projets d’investissement et la suppression de la  déclaration d’investissement. Il prévoyait aussi la réorganisation des « différents dispositifs d’incitations existants » en vue d’accorder des avantages à certains secteurs en  fonction de leur importance. En d’autres termes c’est identifier les secteurs à vocation économique qui peuvent accueillir les projets d’investissements comme c’est le cas du secteur agricole et touristique. Une des mesures qui a cependant fait polémique c’est bien la règle 51/49% régissant l’investissement. En 2014, on avait envisagé la suppression de cette règle pour quelques secteurs seulement, pour répondre, d’un côté, à la volonté de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En quelques sortes, l’organisation l’avait, lors de ces négociations avec l’Algérie, en quelques sortes imposée comme condition d’adhésion. Ces mesures décidées par l’Etat ont permis à l’Algérie, de se placer à la 8ème selon le classement des pays africains les plus attractifs pour les investisseurs étrangers, publié en 2015, par la banque d’investissement sud-africaine « Rand Merchant Bank ».

Amel Driss