Les participants au colloque international sur la « Ville intelligente », ouvert hier à l’Université des sciences et de la technologie « Mohamed Boudiaf » d’Oran, ont mis l’accent sur l’importance de la numérisation et de sa maîtrise pour atteindre le concept de la ville intelligente, en insistant, particulièrement, sur les projets innovants des jeunes pouvant fournir des solutions aux préoccupations urbaines.
A ce propos, Younes Kerrar, spécialiste en technologies de l’information et de la communication a souligné, en marge du colloque, qu’il est primordial de numériser tous les secteurs et de les maîtriser afin d’atteindre des villes intelligentes, dont l’objectif est d’améliorer le cadre de vie des citoyens et de leur fournir les conditions du bien-être social et économique.Selon le spécialiste, la gestion des informations relatives aux villes constitue un défi majeur pour une planification urbaine efficiente, recommandant dans ce sens d’accorder une plus une grande importance aux projets des jeunes entrepreneurs, qui peuvent résoudre des problèmes urbains de manière simple et économique, ce qui permettrait de rationaliser les dépenses et de les réorienter vers d’autres projets au service de la ville, a-t-on soutenu.De son côté, Amine Boudghene Stambouli, chercheur en énergies renouvelables et enseignant à l’USTO « Mohamed Boudiaf » a, dans sa communication « Les énergies renouvelables en Algérie », souligné l’importance cruciale de ce domaine dans le système de la ville intelligente pour la rationalisation de la consommation d’énergie.Le chercheur a également mis en avant la nécessité de promouvoir de meilleures habitudes de consommation de l’énergie, tout en présentant les stratégies adoptées et mises en Algérie en la matière.Pour sa part, le directeur de cet établissement de l’enseignement supérieur, le Professeur Ahmed Hamou a affirmé que « la ville intelligente n’est pas seulement une vision de l’avenir, mais une réponse concrète aux défis actuels grâce aux avancées de l’intelligence artificielle, à l’Internet des objets (LOT) et aux systèmes intégrés qui, a-t-il fait observer « permettent désormais de créer des environnements urbains plus connectés, plus sûrs et plus durables ».Le doyen de la faculté de génie électrique et président d’honneur du colloque, Bachir Ghanem a, pour sa part, précisé que les villes intelligentes se sont imposées à l’échelle mondiale, relevant qu’il est nécessaire de suivre cette évolution urbaine majeure.L’intervenant a cité l’exemple de la numérisation des services universitaires, qui a permis à l’Etat d’économiser des sommes considérables pour la réalisation de nouveaux projets dans le secteur, suggérant, dans cette optique, d’en d’adopter la même démarche même dans les secteurs de la santé, des transports et autres.Ce colloque de deux jours comprend des ateliers sur les secteurs de la santé, des transports et de l’énergie dans la ville intelligente, ainsi que la présentation d’applications et de projets de recherche liés à ce thème.