Un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe a été lancé, dimanche à Alger, dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de l’Arabe dans différents domaines.
La cérémonie de lancement de ce dictionnaire, élaboré dans le cadre d’une collaboration entre le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, s’est déroulée au siège de ce dernier, sous la supervision du ministre du secteur, Ali Aoun et du président du HCLA, Salah Belaid, en présence des cadres des deux instances, ainsi que des présidents et des directeurs des groupements industriels. Cette œuvre trilingue (arabe-français-anglais) a été élaborée par une équipe conjointe entre le HCLA et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique. L’œuvre contient 4.764 termes classés par ordre alphabétique, accompagnés d’une définition exhaustive de chaque terme, selon les explications fournies lors de la cérémonie de lancement. Le dictionnaire concerne 18 domaines, dont les industries mécaniques, la sidérurgie, les spécialités chimiques, les appareils électriques, l’électro-ménager, l’électronique, les télécommunications, l’industrie et la distribution des matériaux de construction, l’hydraulique, les accessoires mobiliers et d’autres. La version électronique du nouveau dictionnaire disponible sur le site électronique du ministère et du Conseil, contient des termes relatifs aux domaines de l’industrie agroalimentaire, de l’impression industrielle, du textile et du cuir, de l’investissement, du foncier industriel, des petites et moyennes entreprises (PME), de l’assurance financière, de la propriété industrielle, de la normalisation, de la métrologie, de la conformité et de l’accréditation, ainsi que de la formation. Dans une allocution prononcée à l’occasion, M. Aoun a appelé à « l’utilisation de ce dictionnaire dans tous les métiers afin de promouvoir les secteurs industriels à travers la langue maternelle dans l’ambition de consacrer sa place et son rôle en tant que langue des sciences, de travail et de développement ». Pour sa part, Mr. Belaid a estimé que ce projet était « une opportunité pour promouvoir la langue arabe », saluant cette démarche qui, selon lui, « sera bénéfique pour l’Algérie nouvelle aspirant à la concrétisation des fondements de la mémoire nationale dont la langue arabe fait partie intégrante ». Ce dictionnaire, intervient en concrétisation des missions supérieures du Conseil consistant en son ouverture sur les institutions de l’Etat mais aussi à donner à la langue arabe la place qui lui sied dans différents domaines. À noter que ce dictionnaire s’inscrit dans le cadre d’une série de dictionnaires lancés auparavant sous la supervision du HCLA, dans les domaines de l’agriculture et le développement rural, de l’environnement et les énergies renouvelables, ainsi que d’autres dictionnaires élaborés en collaboration avec des différentes institutions de l’Etat.
Mohamed T